La lutte démographiques judéo-arabe sur la terre sainte tend vers l'absurde, les chiffres sont affolants, et si on continue, il n'y aura plus de place pour mettre des fleurs. Tout cela m'évoque irresistiblement le film le dictateur, où le «furax» jouant Hitler, et son compagnon jouant Mussolini, chez le coiffeur, montent discrètement leur fauteuil alternativement pour dominer l'autre. En fin de compte les fauteuils se cassent, et tous deux se retrouvent le c.. par terre. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vers le milieu du XIXème siècle on évaluait à 11000 le nombre de Juifs vivant en Terre Sainte, puis à 24000 en 1880, en 1882, le recensement officiel Ottoman décompte 141 000 musulmans, arabes et non arabes confondus. I La rivalité démographique Il y avait 141 mille arabes palestiniens en 1882, et aujourd'hui il y en aurait près de huit millions ! il y avait 24 mille juifs, et il y en a près de 6 millions. Voici un petit tableau vous donnant une image de la population. (Nb : Ces chiffres sont des estimations à partir de divers sources homogénéisées, s'ils ne vous convenaient pas, avec votre aide, je serais content de les améliorer ! )
La croissance de la population juive s'explique par une immigration massive des rescapés de la Choa, et par l'arrivée en masse de réfugiés des pays musulmans, d'Éthiopie et surtout d'ex URSS. Mais comment expliquer la croissance identique des arabes ? L'allongement de la durée de vie, et le taux de croissance naturel explique beaucoup, mais pas tout, il y a eu tout au long du XX ième siècle une immigration massive musulmane vers la Palestine, on sait que les chrétiens ont tendance à fuir. Betléhem aujourd'hui a une municipalité islamiste. C'est probablement pour limiter l'immigration arabe qu'Israël a érigé ce mur-barrière dit de sécurité ou de l'apartheid comme l'appellent les propagandistes. L'immigration musulmane est restée invisible, car elle a grossi des villes et villages existants, alors que l'immigration juive, avant 1948 s'est faite soit dans les grandes villes, soit dans des «déserts», en fonction des opportunités, dans des villages crées ex-nihilo pour et par les immigrants.
Aujourd'hui,
la population arabe est jugée sur estimée par certains parlementaires
israéliens, (voir dans la marge l'article en anglais du Jérusalem
Post) journal connu pour ses prises de positions proche des milieux nationalistes.
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