Sarcelles, une famille plongée dans la traditon judéo arabe se confronte à la réalité de 2003, agressions contre le cocon familial de toutes sortes : philosophie, antisémitisme, modernité... un film pudique qui sonne juste, un film avant tout sensuel et féminin.	Pour naviguer, cliquez sur le nez !
La petite Jérusalem est le surnom d'un quartier de Sarcelles, construit en 1962 pour les rapatriés d'Algérie, où se sont concentrés beaucoup de juifs d'Algérie d'abord, puis de tout le maghreb.       Synopsis décrit par allo-ciné "... Laura a 18 ans. Elle est tiraillée entre son éducation religieuse et ses études de philosophie qui la passionnent et lui offrent une autre vision du monde. Alors que sa soeur Mathilde tente de redonner vie à son couple, Laura succombe à ses premières émotions amoureuses. Cette confrontation au désir va bouleverser leurs certitudes."         Je vous recommande l'excellente critique de Libération :       Karin Albou (France), qui a réalisé le film, a mis en scènes quatre personnages, Fanny Valette une jeune étudiante en philo qui confrontée au cocon familial, à l'université et à ses sens, privilégie ces derniers. Elsa Zylberstein, sa soeur toute entière dans la tradition qui découvre que son mari malgré sa grande piété apparente ne lui est pas fidèle, Bruno Todeschini, le chef de famille, le grand frère qui décide de tout dans la maison. Il faut y ajouter la grand mère supersticieuse à souhait qui régit tout ce petit monde.          C'est un film très féminin, et très sensuel, Fanny Valette ne résiste pas à ses sens, ni la philo ni la tradition ne peuvent rien contre ses pulsions qui la pousse à tenter de se suicider. Elsa consternée par l 'infidélité de son homme, se confesse à la "rabinne", la femme qui est responsable du bain rituel. Pour une fois, la religion juive n'est pas assassinée, on présente une femme religieuse pleine de bon sens qui justement lui conseil d'agir par les sens en satisfaisant mieux son mari au lit.  Elle y réussit.         A la suite d'une agression antisémite lors d'un match de foot, Bruno prend seul une décision qui va boulverser la vie de la famille.... Si je prenais la même tout seul, j'aime mieux vous dire que ma charmante épouse me jeterais par la fenêtre ! !   laquelle ?    Alez voir le film et vous le saurez. En cliquant sur l'image : interview de Fanny Valette sur Ecran Large	Sur le blog de Jean Corcos.... L'axe du film c'est la féminité, explique l'article de France Inter Une autre excellente critique