Ceux qui sont Pour
Deux points de vue
Israéliens, cdlui de l'ambassade, et celui d'Uzy Landau,
député de droite qui soutient à fond le projet du Gouvernement Sharon.
Le 9/10/03 retour : | |||||||||||||||||||||||||||||||||
. Communiqué de presse de M. Nissim Zvili, |
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Lettre
d'information éditée par l'Ambassade d'Israël en France Dina Sorek, Ministre-conseiller à l'information près l'Ambassade d'Israël à Paris |
15 Janvier 2004 - d’abord intercepter les bombes humaines qui tentent de
s’infiltrer en permanence de Judée-Samarie vers les centres de population
d’Israël ;
Jerusalem Issue Brief, Jerusalem Center for Public Affairs, Vol. 3, No.
15
[Traduction française par Objectif-Info.]
http://www.objectif-info.com/Terror...nien/Landau.htm
Original anglais :
http://www.jcpa.org/brief/brief3-15.htm
Après 35 ans de vie commune avec les Palestiniens, face à une vague de
terrorisme cynique et monstrueux, Israël n'a eu d’autre choix qu’édifier
une barrière, pièce importante d’un système défensif global pour
intercepter les terroristes en chemin pour se faire exploser parmi nous.
Quand les Palestiniens parlent entre eux de l’occupation, ils désignent
Israël comme l’occupant de Tel Aviv et de Haïfa, et non pas de Judée ou
de Samarie.
La propagande palestinienne vise à faire de la barrière le problème,
faisant silence sur la question du terrorisme qui rend la barrière nécessaire.
En l’absence du terrorisme palestinien, nous n'aurions pas à placer la
barrière en tête de nos préoccupations
Les segments de "mur" proprement dit font environ 4 pour cent de
la barrière et ont été construits sur "la ligne verte" à côté
de Tulkarem et de Kalkilya parce que les Palestiniens ont tiré dans le passé
sur des véhicules israéliens dans ces secteurs.
Israël a du faire un choix entre compliquer la vie de Palestiniens qui
doivent franchir un passage pour atteindre leurs champs, ou voir les
familles israéliennes être réduites en cendres si la barrière n'est pas
construite. Qu’est-ce que la morale exige face à une telle alternative ?
Il est absolument normal que plus d'un million d'Arabes vivent en Israël
aujourd'hui. A ceux qui disent que les juifs ne peuvent pas habiter en Judée
et en Samarie, on peut rétorquer que les Arabes ne peuvent pas habiter en
Israël. Je pense qu’on peut effectivement le faire et que cette symétrie
doit être retenue. Un changement important du point de vue israélien.
Quand j’ai été nommé ministre de la sécurité intérieure, il y a trois
ans, j'ai donné deux directives politiques à la police israélienne. La première
était destinée à modifier notre approche du problème de Jérusalem. Il
fallait interrompre les travaux d’excavation des Palestiniens sur le Mont du
Temple et aborder différemment la question des nombreux services de sécurité
de l'Autorité palestinienne qui étaient actifs à Jérusalem.
La seconde directive était d’effectuer un travail préparatoire d’ingénierie
pour créer une zone de séparation entre Israël, la Judée-Samarie et Gaza.
Cette zone de séparation avait deux objectifs :
- Interrompre le flot continu, par dizaines de
milliers, des immigrés arabes illégaux de Judée-Samarie en Israël.
Quand le sujet a été exposé devant le gouvernement, cela a abouti à un plan
pour une barrière de sécurité, que la police d’Israël avait déjà préparé.
La décision de construire cette barrière était l’aboutissement d’un
changement majeur de la doctrine israélienne. J'ai été longtemps contre une
telle barrière et contre une telle séparation. Après 35 ans de vie commune
avec les Palestiniens, face à une vague de terrorisme cynique et monstrueux,
Israël n'a eu d’autre choix que d’édifier une barrière, pièce importante
d’un système défensif global pour intercepter les terroristes en chemin pour
se faire exploser parmi nous. Israël a décidé de construire la barrière de sécurité
parce que nous devons réduire au minimum nos pertes
dans une guerre que les Palestiniens ont lancée contre nous.
Israël édifie en ce moment la barrière en Samarie : nous la poursuivrons
entre les montagnes de Judée et notre plaine côtière méridionale, parce que
130 bombes humaines sont venues de là. Trois bombes humaines seulement ont pénétré
depuis Gaza, où il y a déjà une barrière de sécurité. Deux d'entre eux,
citoyens britanniques, ont traversé les passages comme touristes.
Il est facile de comprendre pourquoi les Palestiniens sont pris de fureur à
propos de la barrière de sécurité. Tout d'abord, la paix ne les intéresse
nullement. Ils souhaitent continuer sur la voie du terrorisme pour hâter la réalisation
de leurs objectifs politiques, comme dans les dernières décennies, et surtout
depuis qu'Oslo a été signé. Ceux qui veulent la paix veulent la barrière,
car une condition préalable à la paix est l’absence de terrorisme.
On nous demande parfois : "Ne pouvez-vous pas
construire la barrière sur 'la ligne verte'? Pourquoi empiétez-vous sur les
zones palestiniennes?"
Ma réponse est que nous la construisons sur nos terres. La Judée et la Samarie
sont à nous. C'est notre patrie. Les Palestiniens n'aiment pas que nous disions
cela. Ils disent qu’elles leur appartiennent. Très
bien, rencontrons-nous et négocions. Il y a un conflit à ce sujet ? Que font
les peuples dans le monde entier ? Ils se rencontrent et ils négocient.
L’avenir des Palestinien aurait pu être différent
Les négociations entre nous et les
Palestiniens, dans toute notre histoire, ont toujours été à sens unique. Les
Palestiniens ont obtenu toutes les concessions, mais ils n'ont rempli aucun
engagement significatif.....
Ils auraient pu avoir un État après la résolution de l’ONU sur le plan de
partition, en 1947, mais ils l'ont rejetée et ont déclenché une guerre. Entre
1947 et 1967, il n'y avait aucune revendication d’un État palestinien ;
personne ne faisait allusion à l'existence d'une nation palestinienne, et Israël
n'avait aucune implantation en Judée et en Samarie. Mais la Judée et la
Samarie ont été utilisées comme bases pour des activités terroristes contre
Israël. La guerre de 1967 a commencé parce qu'on estimait, du côté des
Palestiniens, des Jordaniens, des Egyptiens et des Syriens, que depuis les
frontières de l’époque, on pourrait facilement détruire l'Israël – ces
frontières étaient appelées par l'ancien ministre des affaires étrangères,
Abba Eban, les "frontières d'Auschwitz". C’est seulement après
1967 que les Palestiniens ont commencé à revendiquer un État palestinien et
à parler d’occupation. Pourtant, quand ils parlent entre eux d’occupation,
c’est de l’occupation de Tel Aviv et de Haïfa par Israël qu’ils parlent,
pas de celle de la Judée ou de la Samarie.
Les Palestiniens auraient pu négocier un avenir différent en 1978, après la
signature de l’accord de Camp David entre l'Israël, l'Egypte, et le Président
Carter. Après une période de transition de cinq ans, ils auraient pu négocier
leur destinée. Il n’en n’a rien été, bien sûr, car ils ont rejeté Camp
David. A Oslo, ils ont signé un accord de paix avec Israël. Évidemment cela
devait les conduire à avoir un État à eux. Pourtant, après avoir engrangé
les bénéfices de toutes les concessions qui leur ont été consenties, et après
qu'Israël leur ait donné le contrôle de tous les aspects de la vie civile de
plus de 97 pour cent de la population palestinienne, ils ont lancé une nouvelle
vague de terrorisme.
Quand l'ancien Premier Ministre Barak a
rencontré les Palestiniens, en 2000, à Camp David, il leur a concédé des
avantages sans précédent. Mais malgré cela, ces négociations ont été
suivies d'une vague de terrorisme extrême qu'Israël combat encore aujourd'hui.
La proposition de "Feuille de
route" a été avancée l'année dernière : les Palestiniens avaient, là
encore, à remplir un certain nombre d'engagements, le premier et le plus
important étant de mettre un terme au terrorisme.
Il est tragique de voir que, quand les Palestiniens ont
l'occasion de négocier un règlement qui leur donnerait accès à la dignité
d'un État, ils refusent, sauf si cet État est établi sur les ruines de l'État
d'Israël. Nous ne sommes pas prêts à laisser faire cela.
Les terroristes ont appris que le terrorisme paye. Ils peuvent signer tous les
accords qu’ils veulent : ce n’est pas vraiment important parce qu'ils ne
seront pas contraints à tenir leurs engagements. Ils peuvent, tout
naturellement, continuer le terrorisme. C’est de cela que la construction de
la barrière doit nous aider à nous protéger. Le tracé de la barrière est déterminé,
en partie, par l’itinéraire qui gardera la plupart des Israéliens d'un même
côté de la barrière. Si les Palestiniens se
plaignent de cette situation, ils n’ont qu’à s’en prendre au Hamas, au
Jihad islamique, au Tanzim, à l’OLP, et à Arafat lui-même. Il n’y a pas
eu de barrière pendant 35 années ; il y en a une maintenant.
Le problème c’est le terrorisme, pas la barrière
La propagande palestinienne essaye de faire de la barrière
le problème, et ignore celui du terrorisme qui rend la barrière nécessaire.
S’il n’y avait pas de terrorisme palestinien, nous n'aurions pas le besoin
primordial d’une barrière. Cette propagande parle également de
"murs", bien que les segments sous forme de mur représentent environ
4 pour cent de la barrière et qu’ils soient construits sur la "ligne
verte" - la ligne de l'armistice d’avant 1967 -, à côté de Tulkarem et
de Kalkilya, d’où, précédemment, les Palestiniens ont tiré sur des véhicules
israéliens.
Il existe une barrière immense et des murs
sur de longs segments, à la frontière entre les États-unis et le Mexique.
Cette barrière est censée arrêter les personnes qui viennent pour trouver du
travail aux États-Unis. Il faut beaucoup de toupet pour nous demander de
renoncer à notre barrière, alors que nous l’employons pour arrêter des gens
qui veulent commettre des meurtres de masse.
Nous sommes désolés que quelques familles
palestiniennes soient coupées de leurs champs. Nous avons essayé de trouver
une solution raisonnable à ce sujet : ouvrir des portails sur toute la longueur
de la barrière. Mais même avec ces portails, il y aura des désagréments pour
certaines familles. Israël a du faire un choix entre compliquer la vie des
Palestiniens qui doivent franchir un passage pour atteindre leurs champs, ou
voir les familles israéliennes être détruites si la barrière n'est pas
construite. Qu’exige la morale face à une telle alternative ?
Comment la barrière favorise la paix
Mais l'importance de la barrière ne se limite pas à épargner de nombreuses
vies. Elle change également l'équation stratégique entre l'Israël et le
terrorisme.
La barrière ne sera pas un obstacle à de futures négociations.
Si l’on convient que la ligne de séparation doit être
ailleurs, nous déplacerons simplement la barrière.
Et à l'avenir si une vraie paix s’instaure, pourquoi aurions-nous
encore le besoin primordial d'une telle barrière ? Ce pourrait être une barrière
plus simple comme il peut y en avoir entre deux pays voisins.
Les droits des Juifs qui vivent de l'autre côté de la
barrière feront également l’objet de négociations. Je
considère comme acquis qu'ils resteront des citoyens israéliens et que toutes
les implantations continueront à être des espaces israéliens. Les
Juifs habitant en Judée et en Samarie ne sont pas un obstacle à la paix. Il
est absolument normal que plus d'un million d'Arabes vivent en Israël
aujourd'hui. A ceux qui disent les juifs ne peuvent pas habiter en Judée et en
Samarie, on peut rétorquer que les Arabes ne peuvent pas habiter en Israël. Je
pense qu’on peut effectivement le faire et que cette symétrie doit être
retenue.
Le Premier Ministre Abou Ala a des problèmes avec le
tracé de la barrière, mais la manière la plus commode pour venir à bout de
ces problèmes, ce serait de venir négocier avec nous. Les
Palestiniens ont pris l’engagement de démanteler les organisations
terroristes quand ils ont accepté la Feuille de route. Après la signature de
l'accord, Israël a viré beaucoup d'argent aux Palestiniens, nous avons libéré
des prisonniers, nous avons retiré nos forces de Bethlehem et de quelques
secteurs de Gaza. Mais les Palestiniens ont dit qu'ils n’allaient pas démanteler
les organisations terroristes.
Les Palestiniens ont aussi accepté d’arrêter entièrement l'incitation à la
violence à la TV palestinienne, dans les médias, et dans le système scolaire.
Aussitôt après la signature de l'accord d'Oslo en 1993, le
ministre de l'éducation d'Israël a modifié les programmes d'études et
proclamé l'"Année de la Paix" dans les écoles israéliennes. Nous
avons enseigné à tous les enfants, de l'école primaire au lycée, que les
Palestiniens n'étaient plus l’ennemi, que nous étions des voisins. Nous
avons enseigné à nos enfants qu'Arafat n'était plus un terroriste, que c’était
un partenaire. A l’inverse, les Palestiniens ont publié des manuels où
l’on enseigne qu'Israël est l'ennemi de l'humanité, que les Juifs sont Satan
sur terre, que nous empoisonnons leurs puits, et qu'il faut s’apprêter à
devenir des bombes humaines. Aujourd'hui, nous voyons le résultat de ce système
d'éducation, car la majorité des bombes humaines ont entre 16 et 28 ans.
Uzi Landau *
© Jerusalem Center for Public Affairs pour l’original anglais, et
Objectif-info pour la traduction française
* Uzi Landau, membre de la Knesset depuis 1984, est ministre rattaché au
bureau du premier ministre. Il a été précédemment ministre de la sécurité
intérieure. Ce Jerusalem Issue Brief est basé sur une contribution de l'auteur
à l'Institut des Affaires Contemporaines à Jérusalem le 17 décembre 2003.
Mis en ligne le 17 janvier 2004 sur le site http://www.upjf.org