Pourquoi beaucoup sont contre 
La clôture de sécurité 
         La presse arabe, ou pro arabe s'étend longuement sur les dégâts provoqués par la barrière de sécurité, outre l'annexion de territoire, on se plaint surtout d'un enfermement des populations, et d'une spoliation de terres  

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       J'ai recherché la liste des dégâts causés par la clôture de sécurité appelée à tort mur de l'apartheid par les palestiniens, et j'ai trouvé beaucoup de choses : 

  - Cette clôture annexe de fait des territoires et pérennise des colonies. 
    Abou Alla, premier ministre palestinien affirme que si Israël souhaitait créer une barrière le long de la ligne verte, il l'approuverait, voir serait prêt à la financer ! !  (je pense que c'est de l'humour...) . La première phase a fait  passer côté israélien 18.000 hectares de la Rive gauche, soit environ trois pour cent des terres palestiniennes. La base du mur lui-même sera énorme, oblitérant complètement 3.500 hectares de terre. Cette annexion a été condamnée par l'Organisation des Nations unies (ONU) dans un rapport rendu public mardi 30 septembre à Genève. Rédigé par John Dugard, rapporteur spécial de l'ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens. 

-  Le "mur" qu'Israël est en train de construire pour se protéger des terroristes perturbera gravement la vie quotidienne de 30% de la population palestinienne de Cisjordanie, et amputera 14,5% de son territoire, selon un rapport de l'ONU.

- Seuls 11% des 687 kilomètres prévus de cette "barrière de sécurité" suivraient réellement la "Ligne verte" séparant Israël de la Cisjordanie. Le reste s'enfoncera en Cisjordanie même, sur une profondeur pouvant atteindre 22 km. 

 - La construction de ce mur entraîne l’arrachage de dizaines de milliers d’arbres et affecte les bassins hydrologiques, entraînant des bouleversements de la qualité et la quantité de l’eau, de la morphologie des courants et du niveau des nappes phréatiques. Les flux des eaux de surface s’en trouveront altérés, l’érosion et la sédimentation accrues.

- Au cours de la première étape de la construction du mur, plus de 30 puits seront perdus pour les villages autour de Qalqilya et Tulkarem. Ces puits, situés sur la partie occidentale du bassin hydrographique, ont été creusés avant l’occupation de la Palestine par Israël en 1967. Les Palestiniens vont maintenant perdre 18 % de leur part des eaux de ce bassin. 

- Les effets de cette annexion massive sur les aspects sociaux, économiques et environnementaux de la vie des agriculteurs palestiniens sont désastreux et d'une grande portée. Le village de Jayyous, dans le district de Qalqiliya, constituait une communauté prospère, se suffisant à elle-même. La construction du mur a entraîné la confiscation et la destruction de 30 hectares. 900 hectares supplémentaires, dont 250 de cultures irriguées, vont être annexés par Israël. Cette annexion entraîne la perte de 200 serres, 15.000 oliviers, 50.000 citronniers et 7 puits (qui constituent la principale source d'approvisionnement en eau des villes), ainsi que des pâturages. Le gouvernement d'Israël a proposé des indemnisations qui ont été refusées pour des raisons politiques. 

Les restrictions de mouvement que ceux-ci induisent se traduisent par un accroissement du chômage et de la pauvreté, à cause de l'accaparement de terres cultivables, mais aussi par ce qu'il ne sera plus possible d'aller travailler, ou de faire du commerce clandestinement en Israël. 

- Vivre enfermé avec comme horizon des barbelés et des murs aura aussi  des  conséquences psychologiques dangereuses pour les Palestiniens, tant sur les plans individuel et familial que communautaire. (*)

- De nombreuses maisons isolées et des villages se trouvent entre la Ligne Verte, frontière reconnue sur le plan international, et le tracé du mur de séparation. Une fois celui-ci achevé, leurs habitants seront coupés de la Palestine, mais ne disposeront pas des papiers d'identité leur permettant de circuler à l'intérieur d'Israël. 20000 familles seront coupés des services de base, des villes voisines, des hôpitaux, des écoles, des communautés environnantes

- Cette clôture emprisonne dans quelques enclaves des millions de Palestiniens, leur ôtant ainsi moyens de subsistance et liberté de circulation, ceci ne peut que  les pousser au départ. 

   Sources : http://www.solsoc.be/article218.html   
    http://www.solidarite-palestine.org/pres.html#mur%3C/b%3E  
     Photos de la barrière : http://www.pbase.com/yalop/fence
     http://www.palestinechronicle.com/article.php?story=20021227221716826

Photos 

  Sur les sites pro-palestiniens, on ne voit pas de barrière mais un mur qualifié de "mur de la honte", ou "mur de l'apartheid"

 

 

      Côté Israélien, certains partisans de la clôture sont très motivés pour lutter contre son tracé. 

     La Paix Maintenant exige : une clôture* sur la Ligne Verte! La clôture du gouvernement Sharon est dangereuse et détruit toute possibilité pour un accord politique.

1) La Paix Maintenant reconnaît l'obligation et le besoin d'Israël de défendre ses citoyens le long de ses frontières, c'est-à-dire celle de juin 1967, en érigeant des obstacles comme la clôture de sécurité.

2) Le gouvernement Sharon est en train de construire une clôture profondément dans les territoires palestiniens. Même s'il déclare que cette clôture vise a assurer la sécurité des citoyens israéliens, le but de cette clôture est en fait l'annexion de territoires et la pérennisation des colonies. Le gouvernement utilise la clôture afin de créer des états de fait sur le terrain et d'abolir toute chance
d'un accord politique avec le peuple palestinien.

3) Le gouvernement Sharon est en train de bâtir un mur emprisonnant dans quelques enclaves des millions de Palestiniens, leur ôtant ainsi moyens de subsistance et liberté de circulation, afin de les pousser au départ. Le gouvernement [israélien] annexe certains villages palestiniens et il en sépare d'autres de leurs terres et moyens de subsistance.

4) Nous avertissons que la politique du gouvernement Sharon entretient la haine et l'hostilité, encourage la perpétuation de la violence et l'escalade du bain de sang (?).

 

 
 Les plus extrêmes viennent d'organismes tel que Vigie Média Palestine.

  Lettre de VMP  (20/7/2003)

        Le Mur de Séparation que construit Israël en vue de déposséder encore davantage les Palestiniens de leurs terres et des sources d'eau et de rendre encore plus difficile la survie de la société palestinienne, a été re-qualifié par le gouvernement israélien et baptisé "Clôture de Sécurité".
       Cet euphémisme (le mur fait 8 mètres de haut, 2% des terres (16.000 à 18.000 hectares) seront confisquées durant la première étape, au moins 30 villages perdront une partie de leurs terres, 15 villages seront coincés entre le Mur et la Ligne Verte, 30 puits seront coupés de leur propriétaire et cela juste pour la partie Nord de la Cisjordanie) a été délibérément choisi par les agences de communication politique israéliennes et est docilement relayé par les médias serviles de par le monde, parmi lesquels l'Agence France Presse (AFP) qui utilise l'expression dans ses dépêches depuis une semaine.
       Or l'AFP est une agence publique dont le budget est assuré à 40% par les contribuables.
    STOP A LA DESINFORMATION ET A LA FALSIFICATION TENDANCIEUSES 
EXIGEONS DE L'AFP ET DE TOUS LES MEDIAS UNE INFORMATION JUSTE ET EQUITABLE. 
PROTESTONS CONTRE L'USAGE DE L'EXPRESSION "CLOTURE DE SECURITE"

       
         À toutes les mesures israéliennes criminelles qui violent les lois internationales, est venue s'ajouter, plus grave et plus dévastatrice à terme, la barrière dite «de sécurité», qui est actuellement en construction au nord de la Cisjordanie. Un mur de huit mètres de haut, quelque chose de brutal jeté en travers d'un paysage magnifique, qui avance à toute vitesse. Ce nouveau système de fermeture, effrayant par sa démesure et les dévastations qu'il entraîne, bouleverse depuis juin 2002 l'existence de dizaines de milliers de personnes. Les habitants de ces régions agricoles assistent impuissants à l'avancée de cette barrière qui se dresse, agressive, à l'intérieur de leurs terres. Bien que le Mur de l'Apartheid constitue un élément indissociable de la politique d'occupation, au même titre que les bouclages et le siège des villes palestiniennes, et une poursuite, ou plutôt une escalade, de celle-ci, il est cependant unique en ce sens qu'il s'agit d'un mécanisme clair (un mur) et bénéficiant d'un large soutien (tant au sein de la population israélienne qu'en raison de la complicité internationale) utilisé par Israël pour accaparer et détruire une superficie massive des terres palestiniennes, et ravager la vie de centaines ou de milliers de Palestiniens.

       La CIJ a été saisie pour avis consultatif par l'Assemblée générale de l'ONU sur la construction de cette barrière, qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens, qui dénoncent des confiscations de terres, forme d'annexion déguisée, et la transformation en enclaves isolées de villes et villages palestiniens.

 

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