L'une des plus grandes impostures  de l'histoire de l'audiovisuel: la fausse 
        mort du faux Mohamed Aldura, au début de l'intifada II 
         Le scientifique qui a dirigé la commission d'enquête parle L'image
        "symbole " qui a fait le tour du monde a été choisie parmi
        d'autres scènes tournées la veille et le jour même avec acteurs
        bénévoles et cameramans de la propagande palestinienne. 
        Le texte est long mais il faut absolument prendre le temps de le lire
        dans sa totalité . 
        Il est suivi du texte d'un fax du chef de la commission d'enquête à Charles Enderlin, de FR2 A diffuser
	    le plus largement possible avec  mention des sources
	    ___________________________________________________________ 
        Source: Metula News Agency 
        La Mena est une agence d'analyse, de ré-information et de reportage de
        proximité. Copyright © 2002 Metula News Agency - 
         
        Doc 1 L'affaire Mohamad A-Dura, une immense imposture ? ( 17 sept 02 ) 
         
         La Ména : M. Shahaf bonjour et merci d'avoir choisi notre
        agence afin 
        d'exprimer vos observations sur l'affaire Mohamad A-Dura ! 
         Shahaf : Bonjour, je sais que vous êtes des gens sérieux
        et 
        consciencieux. 
        La Ména : Nahum Shahaf, vous aviez été choisi pour diriger la
        commission d'enquête israélienne sur les circonstances de l'affaire
        A-Dura. Etes-vous un militaire de carrière ? 
        Shahaf : En aucun cas, je suis un scientifique, un physicien,
        spécialiste des questions balistiques et des technologies de prises de
        vues. C'est à ces titres que j'ai été choisi. 
        La Ména : Combien de membres a compté votre commission
        d'enquête ? 
        Shahaf : En plus de moi-même, il y avait un autre spécialiste
        civil ainsi 
        que deux officiers de l'armée israélienne. De plus, nous avons fait
        appel à l'expertise de quelques dizaines de scientifiques,
        spécialisés dans les divers aspects de l'enquête. 
        La Ména : A la Ména, d'après ce que nous savions jusqu'à
        cette entrevue, nous avions établi que Charles Enderin ne disposait pas
        des éléments objectifs qui lui auraient décemment permis d'affirmer
        au journal télévisé de France 2 que c'étaient les soldats
        israéliens qui avaient tué le petit Mohamad A-Dura. D'après les
        informations dont nous disposions, et les recoupements que nous avions
        effectués, il semblait plus vraisemblable que c'étaient des tireurs
        palestiniens qui avaient abattu l'enfant. 
        Vous n'êtes pas sans ignorer, M. Shahaf, que le reportage d'Enderlin a 
        fait depuis le tour du monde et qu'il est devenu le symbole de 
        l'agressivité des soldats israéliens et de leur propension à tuer les
        civils et les enfants palestiniens. Plus encore que tout cela, les
        images de l'affaire A-Dura sont devenues le symbole principal de
        l'Intifada Al-Aksa.
        
          
              Note
            perso : Voir la presse arabe :  http://www.musalman.com/islamnews/amj-12yearoldcoldblood.html 
           
         
         Dès lors, la vérité dans cette
        affaire est au centre de toutes les polémiques et tout le monde veut
        savoir qui a tué l'enfant palestinien ? 
         
        Shahaf : Je n'entends rien aux questions de polémique. La
        polémique est la pire ennemie du travail des commissions d'enquêtes.
        L'information et la communication restent du domaine des journalistes,
        c'est le vôtre, pas le mien. 
         Pour aller droit au but de ce qui vous
        intéresse, et après avoir 
        questionné durant des centaines heures la plupart des protagonistes de
        l'événement, les caméramans, de nombreux médecins, palestiniens et
        israéliens, après avoir méticuleusement reconstitué les événements
        et analysé les angles de tir, après avoir recueilli des heures de
        documents filmés, écrits et sonores, je peux
        vous assurer et prouver sans difficulté que les soldats israéliens du
        carrefour de Netzarim n'ont pas tué Mohamad A-Dura. De la position
        qu'ils occupaient, non seulement ne pouvaient-ils pas distinguer Jamal
        A-Dura et l'enfant qui se trouvait dans son dos, mais, pour le surplus,
        il n'existe pas de trajectoire de tir possible entre la position des
        soldats et celle où se trouvaient Jamal et l'enfant. 
        
          
              
               Note
            perso : dès novembre 2000, les officiels de l'armée mettaient en
            doute leur responsabilité dans la mort du petit Mohamed http://www.gamla.org.il/english/war/dura1.htm
             
             
           
         
         La Ména : Le père et son fils
        auraient-ils alors été atteints par des 
        balles palestiniennes ? 
        Shahaf : Disons plus précisément que les seuls à avoir tiré en
        direction 
        de Jamal A-Dura et de l'enfant sont effectivement des tireurs
        palestiniens mais ils ont tiré juste à côté de leurs têtes afin de
        donner l'impression qu'un combat se déroulait. 
        La Ména : Les images de FR2 montrent pourtant que l'enfant a
        été tué et le père grièvement blessé. Jamal A-Dura a d'ailleurs
        été opéré dans un hôpital de Aman des suites de ses blessures. 
        Shahaf : C'est inexact. Jamal A-Dura a bien été soigné dans un
        hôpital 
        jordanien mais pour une blessure antérieure, une blessure à la main,
        datant de l'Intifada précédente - il me l'a dit lui-même et je l'ai
        enregistré - . Jamal n'a pas été blessé à 
        Netzarim, j'en détiens les preuves indiscutables. 
        La Ména : Et son fils, Mohamad ? 
        Shahaf : Le jeune homme qui apparaît sur le reportage d'Enderlin
        et sur le timbre tunisien que vous me présentez n'est pas Mohamad (fils
        de Jamal (Ndlr) A-Dura. Il n'a pas 12 ans comme Mohamad mais un peu plus
        de 14 ans. Il a l'air moins âgé parce que, sur le reportage et sur la
        photo, il est assis sur le dos et pas sur son derrière. 
          
            
                 
           
             La Ména : Et
        les taches de sang qu'on distingue sur le reportage de FR2, elles ne
        sont pas vraies non plus ? 
             Shahaf : Je tiens à votre disposition
        un document filmé sur lequel on voit très clairement que l'impact
        d'une balle qui aurait atteint le jeune homme en plein ventre est en
        fait un morceau d'étoffe rouge, sensé figurer du sang et qui tombe de
        la chemise du jeune homme pendant la prise de vue. 
            Vous comprenez maintenant pourquoi l'Autorité
        Palestinienne s'est 
        opposée à l'autopsie du corps et pourquoi, les dizaines de caméramans
        qui se trouvaient sur place, n'ont pas pu filmer d'ambulance qui serait
        venue évacuer les blessés. 
         La Ména : L'Autorité
        Palestinienne a pourtant affirmé que le conducteur d'une ambulance
        aurait été abattu par les snipers israéliens en essayant d'évacuer
        Mohamad et son père. Cet épisode de l'affaire avait également fait
        grand bruit, accentuant l'image de méchanceté des soldats israéliens,
        qui tirent sur les enfants et sur ceux qui viennent les secourir ! 
        Shahaf : Pourtant, il n'a jamais été diffusé d'images de cette
        ambulance, pas plus que de son conducteur ! Lorsque j'ai interrogé le
        cameraman de FR2, Talal Abou Rahma, il m'a expliqué les choses par ce
        que le chauffeur de l'ambulance mystérieuse aurait été tué bien
        avant d'arriver sur place - j'ai enregistré son témoignage, bien
        entendu -. C'est pour cela qu'il n'y a pas d'ambulance dans l'imposture
        A-Dura. Comment un ambulancier aurait-il pu être abattu au carrefour de
        Netzarim s'il ne s'est pas rendu à ce carrefour.  
        Ca tiendrait de la magie, n'est-ce pas ? 
         La Ména : Pas de Mohamad A-Dura,
        pas de blessés, pas d'ambulancier, je crains avoir des difficultés à
        vous suivre ? 
        Shahaf : Il n'y a pas d'affaire A-Dura, il s'agit d'une
        imposture, 
        lamentablement reprise par des journalistes occidentaux peu scrupuleux
        et exploitée jusqu'à la corde par les medias arabes et par tout ce
        qu'ils comptent de partisans. (http://www.addameer.org/september2000/focus/dura.html) 
         
         La Ména : Toute l'affaire
        A-Dura serait une mise en scène ? 
        Shahaf : Je comprends votre étonnement mais il s'agit d'une
        technique 
        très courante dans le camp palestinien. N'avez-vous pas vu ce film de 
        l'enterrement de Jénine, durant lequel le mort tombe de sa civière et
        y 
        remonte par ses propres moyens ? 
          
             Jamal A-Dura est un
          acteur bénévole de la propagande palestinienne à la même
          enseigne que le ressuscité de Jénine. Durant la journée de l'affaire,
          le jour qui l'a précédée et ceux qui lui ont succédé, des metteurs
          en scène, des caméramans et des acteurs volontaires ont tourné
          plusieurs de ces scénettes dans la zone de Netzarim. 
          Nous avons retrouvé ces films et on y voit le tournage de petits 
          scénarios d'horreur. Souvent, le metteur en scène s'irrite à
          l'endroit des acteurs qui tiennent mal leurs rôles. Les blessés se
          relèvent et se remettent en place pour une nouvelle prise, alors que
          les Palestiniens qui assistent au tournage rient et applaudissent. Je
          tiens, bien entendu, ces nombreux rushes à la disposition de la Ména. 
          Sur l'un de ces rushes, on distingue d'ailleurs parfaitement que le 
          caméraman de FR2 Talal Abou Rahma participe activement au tournage de
          l'une de ces scénettes. 
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         La Ména : L'épisode A-Dura,
        c'est un de ces scénarios morbides ? 
        Shahaf : Absolument, dans la prise où on voit soi-disant le
        père 
        grièvement blessé et l'enfant mort, on distingue précisément le
        scripte qui, devant la 
        caméra, montre avec ses doigts qu'il s'agit de la deuxième prise !
        
           La Ména : N'est-il pas exact
          que l'armée israélienne a fait nettoyer tous 
          les obstacles situés autour du carrefour de Netzarim tout de suite
          après la 
          diffusion du reportage d'Enderlin ? N'entendaient-ils pas ainsi faire 
          disparaître les traces de leur exaction ? 
         
         Shahaf : Il est exact que
        l'armée a nettoyé le carrefour mais ce fut neuf jours après l'affaire
        ! La raison de cette décision concerne uniquement des problèmes de
        sécurité. Après l'affaire A-Dura, les Palestiniens avaient ouvert le
        feu sans discontinuer, pendant plusieurs jours, et sans aucune
        provocation israélienne, sur la position de Tsahal à Netzarim et sur
        tous 
        ceux qui s'approchaient du carrefour. Les tirs nourris et les cocktails
        Molotov provenaient de quatre emplacements distincts, que l'armée
        entendait raser, car, durant tous ces jours, ils empêchaient
        l'approvisionnement des  implantions et de l'armée par voie
        terrestre. L'armée était alors contrainte de les approvisionner par
        hélicoptère. 
        Mais cela ne change rien à la vérité, nous avons disposé du temps
        suffisant afin de recueillir toutes les évidences filmées et tous les
        témoignages, qui établissent, à suffisance de preuves, ce qui s'est
        réellement passé ce jour-là à Netzarim. 
        Jusqu'au caméraman de la scénette, Talal Abou Rahma, le caméraman du
        reportage de FR2, qui déclare sur un document que j'ai enregistré,
        qu'il n'a jamais affirmé, pas plus que d'autres Palestiniens, que
        c'étaient les Israéliens qui ont tué Mohamad A-Dura ! 
         
           Sharaf et
        Charles Enderlin 
          
         Même
        Charles Enderlin m'a confié, lors d'un entretien téléphonique, qu'il
        n'avait jamais prétendu non plus que c'étaient les Israéliens qui
        avaient tué Mohamad A-Dura. Il était enregistré mais il ne
        le savait pas.  
        Il est bien évident que ces déclarations des deux hommes de FR2 sont
        en contradiction grossière avec ce qui est dit dans le reportage et ce
        qu'ils continuent de prétendre en public. En ce qui concerne Talal Abou
        Rhama, il a même reçu de nombreuses récompenses professionnelles*
        pour sa couverture de l'affaire A-Dura. Pour l'une des plus grandes
        impostures de l'histoire de l'audiovisuel, à laquelle, pour le surplus,
        il a activement participé ! La naïveté à répétition de certains
        médias occidentaux est à peine concevable. 
         
         La Ména : Parlons de Charles
        Enderlin, celui-ci prétend que Tsahal aurait refusé de se laisser
        interviewer sur cette affaire. Disait-il cette fois la vérité ? 
           Shahaf : Non seulement lui ai-je proposé de participer aux 
            efforts de la commission d'enquête mais encore, lorsque Enderlin m'a 
            proposé d'y associer un représentant palestinien, j'ai accepté sa 
            proposition avec empressement.  
                 Par la suite, j'ai couru après M. Enderlin, 
            qui n'a eu de cesse que de s'esquiver. Il ne répondait pas à mes appels 
            ni à mes messages, pas plus qu'à aucun de mes fax. Ses prétextes allaient 
            du manque de temps, jusqu'à des arguties de type administratif pour 
            le moins surprenantes. Il m'a demandé de lui faire mes propositions 
            par fax et lorsqu'il l'a reçu, il s'est plaint que le fax n'était 
            pas signé. Je l'ai donc signé et renvoyé. Là, ça n'allait pas parce 
            que le fax était en hébreu (Charles Enderlin est israélien et comprend 
            l'hébreu Ndlr.) et qu'il le voulait en anglais. Et entre chaque épisode 
            de cette complication épistolaire s'écoulait un temps précieux, durant 
            lequel le journaliste ne répondait pas 
            à mes appels. (Voir la traduction d'un fax en annexe. M. Shahaf a 
            communiqué 
            un fac-similé de l'original à la Ména).  
            Enderlin 
            a essayé de me rouler dans la farine, cela me semble évident, 
            mais pas moi seulement ! Dans un document signé sous serment devant 
            un avocat de Gaza, le 3 octobre 2000 (le document est en ma possession), 
            le caméraman Talal Abou Rahma 
            déclare : "J'ai filmé l'événement durant 27 minutes (.)". 
            Interviewé dans le reportage d'Esther Shapira, Charles Enderlin prétend 
            pour sa part qu'il n'existe qu'environ six minutes de ces rushes. 
            A moi, il a garanti, sous enregistrement, que les 2 minutes 30 qu'il 
            avait fournies à l'armée représentaient l'intégralité du film. Cherchez 
            l'erreur ! 
          
        La Ména : Se pourrait-il qu'Enderlin ignore les faits tels que
        vous nous les présentez dans cette interview ? 
        Shahaf : J'en doute. J'en veux pour exemple que lorsque Charles
        Enderlin a remis les rushes à l'armée israélienne, il avait pris soin
        de préciser qu'ils étaient intacts, entiers et non préparés. En
        fait, le porte-parole de l'armée n'a reçu de sa part que deux minutes
        trente de bouts de films, et 
        contrairement aux affirmations du correspondant de FR2, ces rushes
        avaient été volontairement endommagés et visiblement coupés et
        arrangés ! 
         
        La Ména : Si ce que vous déclarez est exact, on serait en
        présence d'une imposture audiovisuelle de l'ampleur de celle de
        Timisoara en Roumanie, qui avait servi de prétexte à la révolution et
        à la mise à mort du couple Ceausescu ? 
         Etes-vous disposé, M. Shahaf, à participer à un débat
        télévisé sur une chaîne occidentale, en présence d'experts
        contradicteurs ? 
        Shahaf : Bien entendu, dans l'optique de la
        recherche nécessaire de la vérité, à la suite d'une telle affaire,
        en présence de thèses si contradictoires, je crois même qu'une
        confrontation publique d'experts s'impose. 
         
        La Ména : Même en présence de Charles Enderlin ? 
        Shahaf : Sans aucun doute, je dirais même, qu'au vu des
        circonstances, sa présence serait essentielle, vous ne trouvez pas ? 
        Outre le Prix Rory Peck financé par Sony pour son reportage diffusé
        par France 2 sur la mort du petit Mohamad A-Dura, Talal Abou Rahma a
        également reçu les Prix suivants : 
         
           |     2000:Festival Scoop Prize,  |  
          |     Angers, France   |  
            |     Qurtaj Cenima Festival,
            Tunisia  |  
            |    Palestine Prize for Arts, Literature
            and Human 
            Sciences  |  
            |    Qatar Honoring Prize, Doha, Qatar  |  
            |    Alexandria Honoring Prize,
            Alexandria, Egypt  |  
            |    Research Fund for the Study of
            Future of North-South 
            Cultural Communication in Rabat, Maroc  |  
            |    Iran Prize for the Palestinian
            Intifada  |  
            |     Medal of Bravery, Palestinian
            Journalists Association, Jerusalem 2001  |  
            |     Arab Journalism Prize (Best
            News Scoop),  |  
            |    Dubai Journalist of the Year, ADC,
            Washington DC  |  
            |    Jordanian Syndicates' Complex Pri 
              |  
           
          
         ______ 
            Doc 2. Traduction d'hébreu en français d'un fax de Nahum Shahaf à 
            Charles Enderlin : 
        Jeudi 07 décembre 2000 
        Charles bonjour, 
        En date du 12 octobre de cette année, j'ai reçu du général
        commandant de la région sud, Yom Tov Samia, afin de l'examiner, la
        cassette vidéo qui figure le décès de Mohamad A-Dura à Netzarim, et
        qui lui a été remise, selon lui, par France 2.  
         Selon leurs dires (les dires de
        l'armée Ndrl.), confirmés par les vôtres, il s'agit d'une cassette
        complète et non montée. Cependant, à l'examen de la cassette, il
        apparaît qu'il n'y a pas conformité entre la longueur de la cassette
        en ma possession (moins de 3 minutes) et l'affirmation de Talal (Talal
        Abou Rahma, l'auteur du film Ndlr.) selon 
        laquelle le film de l'événement est d'à peu près 25 minutes
        (affirmation confirmée par M. Abou Rahma devant notaire). 
              Dans ces
        circonstances, il convient de vérifier si, par erreur, la version qui a
        été remise à Tsahal n'est pas une version de l'événement raccourcie
        et montée. 
        Sur ce, et à la suite de notre discussion de ce jour, je joins à la
        présente ma demande signée de recevoir les données complètes
        concernant le décès de l'enfant palestinien Mohamad A-Dura à Netzarim.
        Je suis intéressé par l'examen de la vérité au sujet de la mort de
        l'adolescent afin de la présenter à la presse et de réaliser un film
        relatant la violence lors de l'Intifada. 
        Pour parvenir à la vérité, nous avons besoin
        de la participation sérieuse du caméraman Talal, qui a filmé
        l'événement, et, dans la même perspective, de recevoir le concours de
        tous les autres protagonistes de l'événement. Les
        photographes de presse, les reporters, palestiniens et israéliens, qui
        se trouvaient sur place. 
             Jusqu'à maintenant, j'ai procédé à
        l'interrogatoire de certains des soldats et des officiers qui se
        trouvaient sur place, dans la position de Tsahal, ce jour (30.09.00).
        Ceci dit, je suis persuadé que la recherche de la vérité nécessite
        la participation de tous les intervenants intéressés par la
        présentation de la vérité toute entière, qu'ils soient israéliens,
        palestiniens au autres - comme je l'ai mentionné lors de mes
        discussions 
        filmées avec 60 MINUTES de la CBS, ou lors de mes conversations
        téléphoniques avec la TV5 française, avec le journal Haaretz et avec
        d'autres entités. 
               Je tiens
        à souligner, que lors de mes interviews et de mes discussions, j'ai
        mentionné très clairement, qu'il ne fallait pas émettre de
        communiqué et de conclusions avant l'examen complet de l'événement
        (voir la citation de mes déclarations dans le journal Haaretz par la
        journaliste Anna Zigelman).  
              Toute autre
        citation de propos qui me seraient prêtés tomberaient dans le domaine
        de la rumeur et seraient inadéquats. Ceci dit, il est évident que la
        fuite devant l'effort commun pour tenter d'atteindre la révélation
        complète de l'affaire, de la part de n'importe lequel des intervenants,
        procède d'une sorte de rumeur. 
        Voulant espérer que vous êtes intéressés par la découverte entière
        et sans faux semblants de la vérité, comme vous me l'avez fait savoir
        lors de nos conversations, j'aurai plaisir à recevoir votre concours
        total dans l'examen de l'affaire. 
        Signé N. Shahaf (Shtroum) 
         
           N.B. Suite à notre conversation téléphonique, je vous rappelle la 
            première demande que je vous ai transmise par écrit et oralement et 
            à laquelle vous n'avez pas répondu à ce jour. La raison que vous avanciez 
            était que ma demande n'était pas signée. Ce sur quoi, je vous fais 
            tenir ce fax signé, qui, je l'espère, répondra à votre requête formelle. 
            Je désire vous rappeler, qu'en son temps, (le 17 octobre 2000), une 
            représentante du porte-parole de l'armée du commandement sud s'est 
            adressée à votre bureau en demandant que vous me prêtiez votre concours. 
            Le même jour je vous ai contacté par téléphone sur le même sujet, 
            après que je vous eusse avisé que je bénéficiais de l'appui de Tsahal 
            dans cette affaire Conception visuelle : INFO'SION 
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