- Finalement, que s’est-il
passé ce 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim ?
- Pourquoi a-t-on refusé d’autopsier
le corps de l’enfant ?
- Pourquoi avoir prétendu que le Israéliens
avaient abattu cet enfant alors qu’ils ne pouvaient le voir, ni lui,
ni son père ?
- Pourquoi les cameramen présents sur
place n’ont-ils pas filmé, si ce n’est qu’il n’y avait rien à filmer
?
- Pourquoi, sur les rushes fournis à
la Ména, voit-on gesticuler des gens qui vérifient l’angle de la caméra
avant de faire semblant d’être touchés par des balles ?
- Pourquoi voit-on l’enfant relever son
bras (après son décès) et vérifier si lui aussi est dans l’axe de la
caméra?
- Pourquoi France2 a-t-elle, jusqu’à présent,
encore, refusé de fournir les rushes en sa possession ?
- Pourquoi les responsables de France2
refusent-ils de visionner le film monté par la Ména à partir des rushes
d’agences de presse insoupçonnables telles que Reuters, Associated Press,
etc ?
- Pourquoi l’enfant enterré en tant que
Mohamed Al Dura porte-t-il la trace d’une balle sur le front alors que
Mohamed aurait été touché dans le dos ?
Les pourquoi se multiplient ; mais surtout, surtout, Mohamed
est-il mort ?
Rien n’est moins sûr.
Après avoir attentivement lu le livre de Gérard Huber, « Contre-expertise
d’une mise en scène », vous comprendrez enfin ce qui s’est passé
ce jour-là, à cet endroit-là, et à votre tour, vous participerez de
la vérité qui jamais, jamais ne doit cesser sa marche.
Editions Raphaël
8 rue des Coutures Saint-Gervais
75003 Paris
Tél : 01 42 74 49 48
Email : editionsraphael@wanadoo.fr
Ce qu'en pensent les contradicteurs :
Vigie Media Palestine, a lu le livre,
et le journaliste s'oblige a « plonger dans ce marécage sanieux...
en essayant de faire le tri dans ce vomi en putréfaction.»
Si on exclu les insultes, l'auteur émet
l'hypothèse que si les tirs ne provenaient pas des positions israéliennes,
ils pouvaient provenir d'un sniper. L'auteur est ahuri, au sens propre
du terme par les thèses lues, et les considère comme invraissemblables.
La thèse de ce livre est stupide, les personnes mises en cause
ne répondront même pas.
De Abou Cédric à Vigie Média
Palestine au sujet du livre : "Contre-expertise d'une mise en scène"
de Gérard Huber ([NDLR] ceci est un montage de plusieurs messages
qui nous donne un bon aperçu du livre…sans surprises)
Sous le titre - nauséabond - de "Contre-expertise d'une mise
en scène", un certain Gérard HUBER vient de sortir
un "livre" aux éditions Raphaël. Achevé d'imprimé
en janvier 2003.
La quatrième de couverture le présente comme "Philosophe,
psychanalyste et correspondant permanent à Paris de la Metula News
Agency".
Voici la quatrième de couverture in extenso :
----------
«Diffusé par toutes les chaînes de télévision,
l'image du petit Mohamed a bouleversé le monde : un enfant cherche
à s'abriter derrière son père au milieu d'un accrochage
entre Palestiniens et soldats israéliens. L'enfant crie, l'enfant
est terrorisé, il s'affaisse.
Véritable icône de la lutte palestinienne, la scène
de la mort de Mohamed al Dura symbolise aujourd'hui la seconde Intifada.
Mais que s'est-il réellement passé au carrefour de Netzarim
(Bande de Gaza), le 30 septembre 2000 ?
Savoir, comprendre, expliquer : c'est le but de ce livre.
L'analyse des accusations et des justifications des uns et des autres
(cameramen, journalistes, experts, protagonistes impliqués) fait
surgir incertitudes, contradictions et incohérences.
L'auteur qui a visionné nombre de rushes relatifs à l'affrontement,
montre que l'image de la "mort" de l'enfant représente
une fiction utilisée comme stratégie de communication, et
racontée comme une épopée.
Un livre fort, précis et rigoureux : une authentique contre-enquête".
----------------
Précision : les guillemets entourant le mot mort sont bien dans
le texte.
----------------
Il est 16h 20, je viens de l'acheter...
20 euros ! Il faut bien que quelqu'un se dévoue !
Je vous en ferai - le plus tôt possible - un commentaire. J'essaierai
d'y être objectif mais je ne promets rien car, sautant directement
à la conclusion (page 215) pour m'assurer que mon esprit fonctionne
encore j'y lis ceci au tout début :
Trois idées s'imposent au moment de conclure
1 - La thèse de la mise en scène de la mort
de l'enfant palestinien se vérifie et ce à trois niveaux
:
1.1 - Le commentaire.
France 2 connait le témoignage de Talal Abu Rahmé (cameraman
France2) accusant les Israéliens d'avoir tué intentionnellement
et de sang-froid. (...)
1.2 - L'image. La propagande palestinienne
accrédite l'affirmation selon laquelle ce sont les Israéliens
qui ont tué l'enfant intentionnellement et de sang-froid, en
important d'un autre contexte l'image d'un soldat israélien en
train de tirer et en l'insérant parmi les images initiales du
reportage de France2.
1.3 - La fiction. Des réalisateurs
palestiniens font passer une fiction pour la réalité comme
le montre l'incompatibilité des images du corps de l'enfant que
l'on voit à l'écran avec celles d'un enfant qui aurait
été réellement et mortellement atteint on live
par des balles à haute vélocité.
En fait un acteur joue sa mort comme s'il était tué à
bout portant par des soldats israéliens fictifs dont on nous
donne à croire qu'ils sont placés derrière la caméra.
2. La mise en scène de la mort de l'enfant a ouvert une nouvelle
ère dans la guerre des images.
Saura-t-on la refermer ?
(...)
3. La mise en scène palestinienne de la mort de l'enfant et la
négligence israélienne pour la déconstruire relèvent
la contradiction existant entre le désir des deux autorités
politiques de se rejeter l'une l'autre.
(...)
Voilà j'arrête là pour
l'instant ! Je vais maintenant plonger dans ce marécage sanieux...
en essayant de faire le tri dans ce vomi en putréfaction.
Questions immédiates :
1. Est-ce un hasard si ce livre sort en même temps que le
film de propagande Décryptage ? Ne faut-il pas y voir une tentative
concertée pour reprendre la main dans la guerre de l'information
perdue en France par ceux-là mêmes qui s'agitent aujourd'hui
?
2- Qui est réellement l'auteur ?
3- Qui sont les actionnaires des éditions Raphaël ?
4- Qui connaît Metula News Agency ? (origine, finances, conseil administration
ou actionnaires, etc...)
Toutes infos seront les bienvenues...
A bientôt….
Il est 2h 10 du matin ce jeudi, j'ai terminé
la lecture d'un monument d'imposture, de fourberie et de duplicité...
Contre-expertise d’une mise en scène – Gérard
Huber – Editions Raphaël – janvier 2003 –
Sujet défini par l’auteur lui-même (page 19) : « L’objet
de ce livre est la retransmission télévisuelle de ce qui
a été présenté comme la mort d’un enfant palestinien
nommé Mohamed al-Dura, blotti contre son père Jamal. »
1° Réponses à deux de mes questions
:
- Metula News Agency n'est autre que La Mena (menapress.com) dont le rédacteur
en chef est Stéphane Juffa, basée en Israël.
- Editions Raphaël - 8 rue des coutures St Gervais - 75003.... Paris
- 01 42 74 49 48 - Il semble que l'éditrice soit Mme Yaël
König.
2° Remarques :
Après avoir précisé qu'il n'était fait de
procès à personne, l'auteur se justifie, se dédouane,
rappelle son désir d'une paix librement consentie par les deux
peuples et son opposition à l'oppression, politique, militaire
et terroriste !!
Il signale : "L'auteur agit seulement comme un intellectuel qui considère
que la liberté d'opinion n'est jamais plus authentique que lorsque
la vérité de l'information est établie" (surtout
quand c'est la sienne sûrement).
3° Livre :
Pour l'auteur le
reportage diffusé par France 2 est une fiction montée de
toutes pièces par les Palestiniens, relayée par France 2.
Il va même jusqu'à mettre en doute les blessures du père
et la mort de l'enfant (en raison de l'absence de sang sur les images
: véritable obsession il y fait référence sept ou
huit fois et arrive même à prétendre que ce que l'on
voit rouge sur la poitrine de l'enfant est un chiffon de couleur qui figure
le sang).
L'autre des sommets est atteint avec l'interview de Shahaf déclarant
"...tout cela ce sont des films tournés par avance, on voit
même la scripte qui fait un signe de la main..." sur des rushes.
L'auteur donne même une phrase (merci
pour ceux qui résument) que l'on peut appliquer directement à
son livre : "Un délire est un discours qui enchaîne
faussement des idées parce qu'il répond à l'impératif
de justifier l'existence d'une réalité dont il est établi
qu'elle n'existe pas ".
Assez mal écrit, de nombreuses répétitions
(volontaires pour asséner sa vérité ?) il lance des
hypothèses qui se révèlent incomplètes.
Exemple : Les tirs qui ont tué ne pouvaient pas venir de la position
israélienne. Ils sont donc venus d'une deuxième position
palestinienne située pratiquement dans le prolongement arrière
de la caméra. A aucun moment - si l'on accorde
foi à son hypothèse - n'est envisagé le fait qu'il
pouvait s'agir d'un sniper israélien...
Se voulant tour à tour expert journaliste
(il confond cameraman et photographe), expert en balistique, décodeur
de médias, il aime à user d'un pseudo-jargon pour asseoir
son autorité (celui de la blouse blanche ?). Cet homme n'a jamais
été sur le terrain lorsque la fusillade retentit, il ne
comprend pas que des ambulances puissent arriver immédiatement
sur les lieux, que des cameramen ou photographes se trouvent au contact,
bref il est assis dans son fauteuil et n'est pas crédible.
Enfin, tout se termine par un autre délire
mystico-psychanalytique faisant appel à Abraham et au sacrifice
d'un enfant demandé par Dieu où le fils est "pensé"
comme mort mais ne l'est pas... ce qui à deux heures du matin est
franchement... un sacrifice !!!
Il reste que tout ceci est grave : "La vérité est
la première victime des guerres".
Bonne nuit à tous...
PS : J’ai fait partir 2 emails : l'un à France 2, l'autre à
Sylvain Cypel du Monde.
Chacun d'eux étant fortement mis en cause dans le livre, je leur
demande donc quelle va être leur réaction : débat
contradictoire, procès, ou silence !
Les deux m'ont répondu et leur réponse
va dans le sens : la thèse de ce livre est stupide, nous ne répondrons
même pas...
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