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Sondage: La majorité des jeunes s'opposent au Retrait
Le quotidien ''Yediot Aharonot'' publie ce vendredi en première page un sondage du Dr. Mina Tzemah, sur l'opinion des jeunes israéliens concernant le Retrait. 55% des adolescents de 17-18 ans, qui commenceront prochainement leur service militaire, se déclarent opposés au Plan de retrait du Goush Katif et du nord de Samarie. D'autre part, les données de ce sondage démontrent que 68% des adolescents israéliens se considèrent ''de droite'' contre 23% ''de gauche''.

Aroutz du 22 juillet

(Ynet est le site internet du quotidien israélien Yediot Aharonot)
 
Ynet, 21 juillet 2005
 
L'Etat de Yesha (1)
Par Yaron London
 
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
 
Là-bas, en Cisjordanie, un pays s'est développé, avec ses propres lois, qui
s'est séparé de la nation mère par ses coutumes et par ses croyances.
Ce pays possède son propre système éducatif, ses mouvements de jeunesse, son
ministre des Finances, ses héros, ses colonies et sa langue propre.
Israël demande à ce pays qu'il obéisse à ses lois. Or, non seulement il les
viole, mais il présente ses propres exigences, demandant à la nation mère
qu'elle renonce à une part de sa souveraineté.
Comme tous les Etats agresseurs, Yesha se présente comme porteur de paix, et
exige de pouvoir se révolter, sans quoi ses extrémistes recourraient à une
violence fatale.
 
 
Une langue différente
 
La langue de ce pays étranger fait partie de la famille des langues
sémitiques, et ressemble beaucoup à l'hébreu.
Mais les mots ont un sens différent.
Prenez par exemple l'expression : " tentative de faire échouer les décisions
d'un gouvernement élu". Cela donnera : "manifestation non-violente". Exiger
de "reconnaître la violation de la loi comme une forme légitime de
protestation" devient "de la démocratie", et "révolution" se traduit par
"obéir aux commandements de la Torah", tels qu'ils sont compris par des
rabbins d'ailleurs payés par la nation mère.
Une "violation en masse d'une zone militaire fermée", c'est en réalité
"aider nos frères héroïques du Goush Katif", et les "officiers de Tsahal"
sont des "salauds de soldats qui ont troqué leurs principes contre de
l'argent et des promesses d'avancement".
"Déménager des gens à une courte distance de leurs maisons, avec des
indemnités généreuses en dédommagement de l'inconfort ainsi créé" est un
"transfert". Un "beau quartier dans l'un des endroits les plus agréables
d'Israël" est un "camp fermé", "Knesset" signifie "antre de la corruption",
et "gouvernement" veut dire "la mafia de Sharon".
 
 
Les Cassandre de gauche avaient raison
 
Les vieilles prédictions du camp de la gauche anti-occupation sont en train
de se réaliser sous nos yeux : l'Etat colon a fini par devenir extrêmement
puissant, et au moment de vérité, il se révolte contre l'Etat d'Israël.
On pouvait s'y attendre, car c'est ce qui s'est produit dans d'autres pays
qui ont établi des colonies, comme l'"Algérie française" qui a tenté de
renverser la République.
Comme les colons d'Algérie, nos colons ont développé leurs intérêts propres,
en contradiction avec ceux de la nation mère. Ils se sont institués en
autonomie, prétendent protéger l'intérêt national au sens large, accusent le
pouvoir central de trahison et encouragent l'armée à se rebeller.
Comme les colons français d'Algérie, les gens du Yesha affirment qu'au lieu
de négocier avec des musulmans, il faut "laisser l'armée gagner", et leurs
extrémistes appellent à s'en prendre à des musulmans afin que la totalité de
l'énergie de la nation soit utilisée à empêcher les attentats de masse.
De plus, leur rapport au dirigeant élu d'Israël, un officier de carrière
charismatique qui les a déçus, ressemble assez au cas français. Bien sûr,
nous n'avons pas encore découvert de projet clandestin dont l'objectif soit
de tuer des représentants du gouvernement, mais nous nous attendons à ce que
cela arrive.
 
Ici comme en France naguère : nous devons manifester, en appeler sincèrement
à l'unité et à la responsabilité nationales. Ce serait une faiblesse que de
reconnaître à nos voisins le droit à exister. Nous ne devons pas laisser nos
voisins de Yesha créer l'Etat de Yesha.
 
 
 
(1) Yesha acronyme pour les mots "Yehouda" (Judée), "Shomron" (Samarie) et
"'Aza" (Gaza). Le Conseil de Yesha est le conseil représentatif des colons
des Territoires occupés.