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Articles de presse sur les USA

mercredi, 04-Mar-2009


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Le plan de relance de Barack Obama dépasserait les 800 milliards de dollars


Mardi, 25 Novembre 2008 09:17 par Alain Cypel (Rédacteur en chef au Monde, auteur du livre "Les emurés" sur la Palestine.)
Lors de sa conférence de presse, le 24 novembre, Barack Obama a confirmé la nomination de Timothy Geithner comme secrétaire au Trésor.
Les maîtres mots sont "la célérité" et "la hardiesse". Sinon, a déclaré Barack Obama, les Etats-Unis "perdront des millions d'emplois l'an prochain". Le président élu américain tenait, lundi 24 novembre, sa seconde conférence de presse, moins de trois semaines après sa victoire et huit semaines avant sa prise de fonction. Il était attendu sur son "plan de relance", mais a refusé d'en préciser les détails à ce stade.

L'enveloppe financière qu'il entend y consacrer est cependant estimée entre 500 et 700 milliards de dollars sur deux ans, en plus des 700 milliards déjà affectés par l'Etat au sauvetage du système financier. Une note de conjoncture de Goldman Sachs estime même que l'ambition de M. Obama l'amène vers un montant de 800 à 1 000 milliards de dollars sur deux ans. Là est la hardiesse.

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Courriers

Humour

 

Pour mémoire, l'économiste Jeff Madrick racontait cet été, dans un entretien au "Monde", qu'il avait conseillé en novembre 2007 à John Edwards, l'un des candidats à l'élection primaire démocrate, de "proposer un paquet de mesures pour stimuler l'économie" à hauteur de 1 % du PIB, soit 150 milliards de dollars. A l'époque, la somme avait paru si extravagante à M. Edwards que celui-ci n'avait osé évoquer qu'un débours public de 25 milliards.

C'était il y a un an tout juste : on voit le chemin parcouru depuis. Six mois plus tard, le président George Bush lançait son plan, sous forme de dégrèvements fiscaux, à hauteur de... 1 % du PIB.

Mais, étant donnée la rapidité avec laquelle l'économie américaine se dégrade, les besoins financiers d'une relance apparaissent désormais plus importants pour conjurer une consommation en berne, l'extension de la crise du crédit immobilier et de l'insolvabilité des emprunteurs à d'autres champs (acquisition de véhicules, frais d'inscription universitaires…), le chômage en forte hausse, la chute de l'investissement.

Selon Goldman Sachs, la contraction de l'économie américaine pourrait atteindre 5 % au dernier trimestre, et encore 3 % au trimestre prochain. L'heure n'est plus aux mesures cosmétiques : c'est d'un montant équivalent à 3,5 % à 4,5 % du PIB dont il est question avec le plan Obama.

Pour ce qui est de la célérité - "il n'y a pas une minute à perdre", dixit M. Obama -, elle devra attendre son intronisation, le 20 janvier. Son conseiller, David Axelrod, espère que le Congrès issu des élections du 4 novembre se réunira au plus tôt en janvier pour concocter ce plan, qui serait dès lors "examiné par le président dès sa prise de fonction".
Lors de son intervention, M. Obama a plaidé la patience : "Il n'y a ni raccourcis ni solutions rapides à cette crise, l'économie devrait encore empirer avant d'aller mieux". Son plan entraînera aussi des coupes claires dans certaines dépenses budgétaires.

En attendant, sous la pression de l'équipe Obama et devant la dégradation économique, le secrétaire au Trésor républicain, Henry Paulson, a fait savoir qu'il adoptera "une variété de [nouveaux] programmes dès qu'ils seront prêts".

Initialement, il n'avait pas l'intention de débourser plus de la moitié des 700 milliards de dollars du plan financier (290 milliards ont déjà été alloués). Il envisage désormais d'élargir les injections de liquidités à des organismes non bancaires (cartes de crédit, en particulier) afin de résorber l'impact négatif du nombre croissant d'emprunteurs insolvables de tous ordres, de promouvoir une action énergique pour résorber le volume des saisies d'appartements et de consacrer une somme importante (les chiffres vont de 25 à 100 milliards de dollars) pour aider les entrepreneurs à financer leurs investissements.

SELON GOLDMAN SACHS, UNE DÉPRESSION COÛTERAIT PLUS CHER À L'ETAT

M. Obama avait l'intention de faire une nouvelle conférence de presse, mardi, dont beaucoup espèrent qu'elle sera plus éclairante sur les affectations de son plan. Ce dernier devrait inclure des réductions d'impôts promises aux salariés et sera "centré sur les 2,5 millions d'emplois [qu'il a] l'intention de créer durant la première moitié de [son] mandat". L'idée est d'investir dans de grands chantiers d'infrastructures : écoles et hôpitaux publics, routes, ponts et surtout développement d'énergies alternatives.

S'appuyant sur la "loi d'Okun", corrélant croissance et emploi, les économistes de la banque Goldman Sachs estiment que 2,5 millions de nouveaux emplois équivalent à une croissance supplémentaire du PIB de 3,6 % deux années durant, soit 530 milliards de dollars annuels. Ils indiquent que le rejet d'un tel plan par les adversaires de l'aggravation des déficits publics ne tient pas : une dépression coûterait beaucoup plus cher à l'Etat.

Quant au secteur automobile, proche de l'effondrement, le futur occupant de la Maison Blanche a soufflé le chaud et le froid. "Epine dorsale de notre industrie", elle ne peut pas "simplement disparaître", a-t-il dit. Mais il a jugé que les contribuables ne comprendraient pas qu'on lui "signe un chèque en blanc". Ses responsables devront, auparavant, lui présenter un plan de restructuration convaincant.

Si le président élu tenait d'abord à rassurer les marchés, son intervention a été réussie : Wall Street, porté dès l'ouverture par le plan de sauvetage de Citigroup, a clôturé à plus 4,93 %, en forte hausse pour la seconde journée consécutive.

Sylvain Cypel (Rédacteur en Chef au Monde)
Mis à jour ( Mardi, 25 Novembre 2008 09:32

 

Paul Krugman : le plan de relance d’Obama est loin du compte

13 janvier 2009Une étude prospective récente chiffre pour les USA à 6,8% l’« output gap », l’écart entre le potentiel productif de l’économie et son niveau d’activité réel, durant les deux ans qui viennent. Krugman, qui a un faible pour les « calculs sur le dos d’une enveloppe, » - certes simplifiés, mais qui permettent de jauger rapidement des forces en présence - traduit cela par une baisse de 2 100 milliards de PIB. Or le plan Obama avoisine les 800 milliards. Conclusion pour Krugman : le compte n’y est pas.

 
Par Paul Krugman, New York Times, 9 janvier 2009

« Je ne pense pas qu’il soit trop tard pour changer de cap, mais ce serait le cas si nous ne prenons pas des mesures rigoureuses dans les plus brefs délais. Si rien n’est fait, cette récession pourrait durer pendant des années. »

Ainsi s’est exprimé jeudi le futur Président Barack Obama, en expliquant pourquoi le pays avait besoin que le gouvernement réagisse de façon extrêmement agressive face à la récession économique. Il a raison. Il s’agit de la plus dangereuse crise économique depuis la Grande Dépression, et elle pourrait très aisément se transformer en une longue phase de déclin.

Mais la prescription donnée par M. Obama n’est pas à la hauteur de son diagnostic. Le plan de relance économique qu’il propose n’est pas aussi résolu que le sont ses déclarations sur les menaces qui pèsent sur l’économie. De fait, il est bien en deçà de ce qui serait nécessaire.

Représentez-vous le poids de l’économie américaine. Si la demande effective était suffisante pour absorber sa production, l’Amérique produirait pour plus de 30 000 milliards de biens et services au cours des deux prochaines années. Mais avec une diminution marquée des dépenses de consommation des ménages et d’investissement des entreprises, un énorme fossé se creuse entre ce que l’économie américaine peut produire et ce qu’elle sera capable de vendre.
Le plan d’Obama n’est en aucun cas suffisant pour combler cet « output gap, » cet écart entre production et vente, entre potentiel et activité réelle.

Le Congressional Budget Office (CBO) a publié cette semaine sa dernière étude prospective sur l’activité économique. Il estime qu’en l’absence de plan de relance, le taux de chômage augmenterait au-delà de 9% au début de 2010, et resterait élevé durant les années à venir.

Cette projection, pourtant sombre, est en fait optimiste par rapport aux prévisions de certains analystes indépendants. M. Obama lui-même a dit que sans un plan de relance, le taux de chômage pourrait dépasser les 10%.

 Le CBO affirme toutefois que « la production économique au cours des deux prochaines années sera en moyenne de 6,8% en dessous de son potentiel. » Ce qui se traduit une baisse de production de 2 1OO milliards. « Notre activité économique pourrait chuter de 1 000 milliards en dessous de sa pleine capacité », a déclaré M. Obama jeudi. De fait, il sous-estime donc la situation.

Pour combler cet écart de plus de 2 000 milliards de dollars - et peut-être beaucoup plus, si les projections du CBO se révèlent trop optimistes - M. Obama propose un plan de 775 milliards de dollars. Et ce n’est pas suffisant.

Certes, une relance budgétaire peut parfois bénéficier d’un effet « multiplicateur » : En plus de ses effets directs, comme ceux qui résultent des investissements dans les infrastructure sur la demande, il peut exister un autre effet indirect, du à l’augmentation des revenus, qui entraîne une hausse des dépenses de consommation. Les estimations moyennes indiquent qu’un dollar de dépenses publiques génère environ 1,50 dollar de PIB supplémentaire.

Mais seulement 60% du plan Obama portera sur les dépenses publiques. Le reste consiste en des réductions d’impôt - et de nombreux économistes sont sceptiques quant à l’augmentation des dépenses que provoqueront ces réductions d’impôt, notamment les allégements fiscaux pour les entreprises. (Un certain nombre de démocrates du Sénat semblent partager ces doutes.) Howard Gleckman, qui appartient au Tax Policy Center, un organisme non partisan, l’a résumé dans le titre d’une publication récente sur un blog : « beaucoup de dollars, pas beaucoup de bruit. » [1]

Le problème majeur, c’est que le plan Obama ne comblera vraisemblablement pas plus de la moitié de l’écart de production, et pourrait finalement n’accomplir qu’un tiers de ce qui est nécessaire.

Pourquoi M. Obama n’essaye-t-il pas d’en faire plus ?

Le plan est-il limité par peur de la dette ? Il y effectivement des dangers à emprunter sur une grande échelle - et le rapport du CBO prévoit un déficit de 1 200 milliards en 2009. Mais un effort insuffisant de sauvetage de l’économie serait encore plus dangereux. Le président élu a parlé avec éloquence et précision des conséquences de l’inaction - il y a un risque réel que nous glissions pour longtemps dans le piège d’une déflation du type de celle qu’a connu le Japon. Mais les conséquences résultant d’une action inadaptée ne seraient pas très différentes.

Le plan est-il limité ?

a) par un manque de possibilités de dépenses ? Il y a seulement un nombre limité de projets d’investissement publics prêts pour un démarrage immédiat - de projets qui peuvent être lancés assez rapidement pour venir en aide à l’économie à court terme. Mais il existe d’autres formes de dépenses publiques, en particulier sur les soins de santé, qui pourraient être bénéfiques tout en aidant l’économie maintenant qu’elle en a besoin.

b) pour des raisons de prudence politique ? La presse a rapporté le mois dernier que les aides d’Obama étaient soucieux de maintenir le coût final de ce plan en dessous du chiffre symbolique des 1 000 milliards, qui est politiquement sensible. Il a été suggéré également que le fait d’inclure dans ce plan des réductions d’impôt pour les grandes entreprises, ce qui ajoute à son coût, mais ne produit pas grand chose pour l’économie, est une tentative pour gagner des votes Républicains au Congrès.

Quelle que soit l’explication, le plan d’Obama n’a pas l’air suffisant comparativement aux besoins de l’économie. Bien sûr, un tiers vaut mieux que rien. Mais pour le moment, nous semblons être confrontés à deux grands écarts économiques : l’écart entre le potentiel de l’économie et son niveau d’activité vraisemblable, et l’écart entre les discours économiques fermes de M. Obama et un plan économique quelque peu décevant

Publication originale New York Times, traduction Contre Info

  Les Etats-Unis devant un déficit budgétaire abyssal de 1200 milliards de dollars
Mercredi 7 janvier, 20h03
Emmanuel ISSE

Copyright ©2009 AFP !,
AFP http://fr.news.yahoo.com/2/20090107/tbs-les-etats-unis-devant-un-deficit-bud-f41e315.html


Le budget des Etats-Unis, plombé par la crise, devrait dégager un déficit faramineux de 1.200 milliards de dollars cette année, contraignant la future administration Obama à faire la chasse aux gaspillages au moment où elle prépare un plan de relance massif de l'économie.
Le déficit de l'exercice 2008/2009 devrait représenter 8,3% du PIB contre 3,1% l'an dernier, selon un rapport du bureau du Budget du Congrès américain (CBO) publié mercredi.
En comparaison, le déficit de l'exercice 2007/2008 (clos fin septembre) s'élevait à 455 milliards de dollars, selon les chiffres du Trésor.
Les chiffres prévisionnels du CBO ne prennent pas en compte le plan de relance d'au moins 775 milliards de dollars, sur deux ans, préparé par la future administration Obama et les démocrates du Congrès.
Lorsque le coût du plan pour l'exercice en cours sera connu, le déficit dépassera très probablement les 10% du PIB, ce qui en fera l'un des plus importants depuis la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle le déficit avait avoisiné les 30% du PIB.
Les prévisions comprennent une partie (180 milliards) des 700 milliards débloqués en octobre par le Congrès pour sauver le secteur financier.

Parmi d'autres prévisions économiques, le CBO estime que le taux de chômage devrait atteindre 9% en 2010 contre 6,7% actuellement. Il retomberait ensuite autour de 6,4% en moyenne sur les années 2011-2014.
Le PIB chuterait pour sa part de 2,2% en 2009 avant de remonter de 1,5% l'année suivante, puis à 4% sur 2011-2014.
Le rapport du CBO intervient alors que de nouveaux chiffres alarmants sur l'économie américaine sont publiés. Selon une étude du cabinet en ressources humaines ADP, le secteur privé a détruit 693.000 emplois en décembre.
La Bourse de New York restait en nette baisse mercredi à la mi-séance, en réaction à ces mauvais chiffres: le Dow Jones perdait 1,56%.

Selon le rapport du CBO, le déficit reviendrait à 4,9% du PIB en 2010, aux alentours de 700 milliards. Pour les années suivantes, le CBO, qui publie ses prévisions pour les exercices 2008 à 2019, prévoit un déficit autour des 200 milliards.
Mercredi, le président élu Barack Obama, qui prend ses fonctions le 20 janvier, a annoncé la création d'un poste de contrôleur du Budget, chargé de surveiller à la loupe les dépenses de l'administration et leur bien-fondé. "Notre problème n'est pas seulement un déficit de dollars, mais aussi un déficit de responsabilité et un déficit de confiance", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.


Mardi, M. Obama avait averti que le chiffre de 1.000 milliards allait probablement être atteint.
"Mon équipe budgétaire m'a mis au courant. Peter Orszag (futur directeur du budget à la Maison Blanche) prédit qu'au rythme actuel nous aurons 1.000 milliards de dollars de déficit avant même d'entamer le prochain budget", avait-il dit.
Le CBO est un organisme indépendant des partis qui est chargé au Congrès américain de fournir des analyses économiques afin d'aider les parlementaires à prendre des décisions
dans le domaine budgétaire.
Au Congrès, après la publication du chiffre record du déficit prévisionnel, les républicains ont sauté sur l'occasion pour exprimer de nouveau leurs craintes sur les dépenses budgétaires à venir. Le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a indiqué que "ce rapport devrait nous encourager à nous assurer que chaque dollar dépensé pour stimuler l'économie, le sera effectivement à cette fin et produira des emplois".

 

Le général Petraeus, le «réparateur» de l’Irak, vante sa méthode à Paris

JEAN-PIERRE PERRIN Libération 26/9/08

Après l’entretien avec le général David Petraeus, une diplomate de l’ambassade des Etats-Unis distribue des photocopies de son «guide de la contre-insurrection». Vingt-cinq directives frappées du coin du bon sens, comme «vivre parmi les gens» ou «poursuivre l’ennemi sans relâche». Pourtant, elles ont contribué à retourner, peut-être provisoirement, une situation qui ne cessait de se dégrader. A tel point que l’on peut dire qu’il y a l’Irak d’avant la prise de fonction de Petraeus et l’Irak d’après.

«Fragile». C’est probablement l’amélioration sensible de la sécurité dans ce pays depuis 2007 qui a poussé le Département d’Etat à organiser, hier, une rencontre à Paris entre quelques journalistes et celui qui, grâce à ses succès sur le terrain, vient d’être nommé à la tête du Central Commande. Soit le commandement de l’armée américaine pour toutes les opérations au Moyen-Orient et en Asie centrale, en particulier les guerres en Irak et en Afghanistan.

Lorsqu’il prend, il y a dix-neuf mois, la tête de l’armée américaine, celle-ci suit une mauvaise pente : des bavures à répétition, le scandale de la prison d’Abou Grèbe et une impuissance à freiner une insurrection qui ne cesse de monter. Sa mission est de redresser la situation. Aujourd’hui, il dresse un bilan satisfaisant de la situation même si, reconnaît-il volontiers, l’amélioration obtenue est «fragile et réversible» et si «beaucoup de défis demeurent» : Al-Qaeda est affaiblie mais n’a pas disparu, des «groupes armés résiduels» continuent d’opérer. La baisse de la violence est cependant significative depuis 2007 : de l’ordre de 80 %, selon l’officier. Les incidents armés seraient ainsi tombés de 180 par jour à 25 ou 30.

Principaux succès du général Petraeus : le retournement des tribus sunnites et leur engagement dans la lutte contre Al-Qaeda, l’affaiblissement des milices chiites de Sadr-City (la banlieue de Bagdad) à Bassorah, en les isolant des habitants. Or, «le pire cauchemar pour elles, c’est d’être coupées de la population», souligne-t-il. Il note aussi une baisse des ingérences iraniennes en Irak.

«Danger». «Parce que la sécurité progresse, on peut travailler sur d’autres sujets. L’économie s’est ainsi améliorée de façon significative. La production de pétrole a augmenté pour atteindre 400 000 barils par jour», indique-t-il. Mais l’officier reste prudent dans son approche, qu’il définit comme globale : «Ce qui marche aujourd’hui à Bagdad ne marchera pas nécessairement demain à Bassorah.» Idem pour l’Afghanistan.

Sur le Pakistan, le général Petraeus a été en revanche très alarmiste, estimant qu’il est «confronté à un danger qui menace son existence même. Cela a été démontré tragiquement avec l’attentat de l’hôtel Marriott» à Islamabad, qui a fait 60 morts samedi. L’ennemi qui menace le Pakistan serait composé de «membres d’Al-Qaeda, de talibans et de militants de divers mouvements extrémistes, qui contribuent pour une large part aux problèmes en Afghanistan», a-t-il ajouté, souhaitant que forces américaines et pakistanaises puissent travailler ensemble.

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