Les réalistes espèrent 
21/12/2003
Réactions à la conférence :
Voir aussi : La feuille de route et les accords Ayalon Nusseybe


   
      Le 16 décembre 2003 Yossi Beilin et Yasser Rabbo sont venu présenter le protocole d'accord dit "De Genève".  Les participants étaient venu à Paris pour chercher l'appui des Français afin de faire pression sur leur opinion respective qui aujourd'hui est sceptique.
        La tiédeur des mouvements militants de la cause palestinienne et  le silence des représentants religieux interpelle. Un vaste front laïque se constitue, il englobe des mouvements issus de l'immigration nord africaine. 
L'ambiguïté de la partie concernant le "droit" au retour des réfugiés est dès à présent source de difficulté pour interprêter ces accords.

PS : Actualité des accords : 3/3/2005

Un site en anglais, hébreux, arabe russe, mais pas en Français se consacre à la l'actualité des accords :

http://www.geneva-accord.org/HomePage.aspx?FolderID=11&lang=en

Vous y trouverez le projet de frontière et aussi un article où Yossi Beilin et Abdel Rabbo signent ensemble contre la barrière de sécurité.

 

    Mardi soir, nous étions des centaines, nous étions des milliers pour tâcher d'entrer, à la Mutualité. 
    Le portique de sécurité à franchir, des pièces qui sonnent partout, une heure d'attente en tout, on papote avec les voisins,  enfin, et ça y est, nous étions tous assis, 2 à 3000 personnes, car la salle était archi comble. Nous étions tous là pour soutenir le pacte de Genève, à l'appel de nombreuses organisations, réunies dans le collectif "Deux peuples, Deux États" dont le journal Marianne, et "La paix maintenant".  

      Qui étions nous ? une foule a forte proportion juive laïque, peut être 50 %, cela se remarquait par le faciès, et aussi par les conversations entendues de ci de là, les autres personnes n'étaient généralement pas d'origine arabo- berbères. 

      Le public ressemblait aux organisations ayant appelé à la manifestation. Avant tout laïques. On ne voyait pas de signe ostentatoire, ostensible, ni kippa, ni keffieh, ni voile d'aucune sorte.  

  

     Ruth Elkrief a inaugurée la séance, fière d'être ici, en rêvant tout haut que l'histoire puisse un jour faire marche arrière, en effet les réconciliations sont possibles, la preuve Rachid Arhab était là, donc si l'audio visuel public et privé réussissent à se parler, alors tout est possible ! Rachid a enchaîné en expliquant que nous sommes tous très inquiets en moment, aussi bien pour le Proche Orient que pour la France, où se développe un antisémitisme. (Applaudissements)  Ce point a été développé ensuite par Maurice Szafran du journal Marianne :

- La situation n'arrête pas de s'aggraver, les dirigeants précipitent leurs peuples dans le malheur
- En France nous n'acceptons pas qu'au nom du soutien au peuple Palestinien, on développe un antisémitisme.
- Nous n'accepterons pas non plus le racisme anti arabe
- Nous n'accepterons pas qu'une poignée de gens dangereux jouent ici à la guerre civile.

     Patrick Klugman, ancien président des étudiants juifs, auteur du livre "Le sionisme expliqué à nos potes", justifie cette réunion. "Ce n'est pas un souffle lyrique qui nous pousse ici, mais nous en avons marre du conflit, il nous a démotivé, démoli, et nous nous sentions seuls."  Avec Malek Boutih, nous avons dit que nous étions sionistes et pro palestiniens, on nous a traité de fou, et les fous ici sont 2000 !  Dans cette salle où tant de cris de haine ont été lancés, nous voyons aujourd'hui que des gens pragmatiques et de bon sens ont décidé de reprendre l'initiative. Nous avons chassé des tribunes les excités et les extrémistes, ce soir les modérés reprennent la parole. 

      Le micro passa rapidement a Dominique Sopo, l'actuel président d'SOS racisme. (Ce mouvement a éprouvé quelques difficultés financières et  ses rapprochements avec le parti socialiste n'ont pas plu à tout le monde. Vu son site internet, il ne semble pas très puissant. ) "Genève est un bol d'air" dit-il, on peut enfin sortir de cette alternative, où le soutien qu'on apporte à un peuple se mesure la haine qu'on porte à l'autre. C'est un moyen de pression sur les hommes politiques. certains veulent montrer que tous les arabes sont antisémites, et que tous les juifs participent à un complot mondial et on constate que certains «pacifistes» sont silencieux par rapport à cette initiative. (Applaudissements ! )  

    Ndlr : Il faut noter parmi les nombreux absents l'UFJP (L'union Française des juifs pour la paix qui est de toutes les manifestations pro-palestiniennes. L'UFJP apporte un soutien sans réserve à la dynamique de paix, mais juge les modalités insuffisantes.  Le CAPJO (comité d'Action pour une paix juste au Proche Orient) dont des membres ont tabassé de jeunes juifs en marge d'un manifestation contre la guerre en Irak, La Ligue des droits de l'homme  qui confond le combat pour la paix avec le combat pour l'islam !  La LICRA et le MRAP n'étaient pas non plus parmi les signataires.  
      Cette manifestation avait le soutien de Radio Shalom et de Judaïque FM, mais aucune radio arabo-berbère de France n'avait accepté d'être présente. Pax Christi était aussi au nombre des organisateur, et pourtant son président est Monseigneur Sabbah, évêque latin de Jérusalem plutôt en délicatesse avec les gouvernements israéliens.....

     La France peut apporter un message de fraternité, SOS racisme prendra des actions fortes pour faire progresser le programme de Genève.  

(Rachid Kaci est membre du comité de soutien aux accords de Genève) 

 

   Rachid Kaci, président du mouvement des musulmans laïques, d'emblée annonce qu'il ne faut pas parler que Juifs et d'Arabes, mais de Juifs et musulmans, car il y a confusion du religieux et de l'ethnique, j'apporte, dit-il mon soutient complet aux deux peuples qui sont épris de paix et de liberté. 

    Jadis, chaque puissance venait courtiser le partis en place en leur proposant leur "plan de paix", celui ci est signé sans appui d'aucune puissance étrangère.  Les français sont épris de liberté et de laïcité (applaudissements), Genève est porteur de lumière, car nous nous distinguons par nos idées et non par notre appartenance, la virulence des propos tenus contre Genève dans les deux camps par les extrêmes montre la justesse de la cause ! 
     Au delà des clauses précises, il faut choisir le camp de la liberté face au camp de la haine. 

MMLF@free.fr

   Alain Finkelkraut prit ensuite la parole, lentement, en vrai professeur, depuis trois ans, dit-il, ce n'est pas la première fois que nous nous mobilisons les uns avec les autres autour du conflit, c'est la première fois que nous sommes réunis pars l'espoir. Espoir fervent, mais non béat, les discussions ont été pénibles, car tous les problèmes ont été évoqués, et pour une fois, la droite a perdu le privilège du réalisme. 
     
Sharon a été élu car nous n'avions plus de partenaire, Arafat ayant déclenché l'intifada alors que les négociations pouvaient aboutir,  mais il y a quelque jours, le chef d'état major israélien, un dur parmi les durs, a rompu le silence pour mettre en cause la responsabilité israélienne dans l'échec d'Abou Mazen. Sharon prévient l'émergence d'un partenaire dont il ne veut pas !    Pour cela laisser le monopole des négociations au gouvernement est contestable.

      A  Genève on a négocié pied à pied les conditions du divorce, les frontières, et de façon  réaliste.  Mais aussi nombreux que nous soyons ici à apporter notre soutien, le projet ne pourra devenir réalité que si une forte minorité d'israéliens et de palestiniens le reprennent à leur compte. Rien n'est acquis, Yasser Rabbo est considéré comme un traître par les siens, si la partie arabe exige encore le retour des réfugiés palestiniens ce sera à nouveau l'échec et la guerre. (mouvements divers, huées de certains).     
Ndlr : et pourtant ce point est fondamental, si on accepte le droit de retour des palestiniens, on arrive de facto à un état bi-nationnal, donc on sort du principe de deux états pour deux peuples. Or comme on le voit à la page des réactions, il reste une ambiguïté sur ce point, qu'Alain Finkelkraut a eu raison de soulever.  

 

   David Grossmann est un romancier israélien, qui avait prédit  les deux intifadas dans l'espoir vain de les empêcher. Il explique sa démarche, nous sommes simplement des gens qui en ont marre de la guerre entre nous. Nous ne voulons pas rester à ne rien faire pour être les otages des fondamentalistes. L'OLP est sur le point de s'effondrer, alors, que va-t-il se passer ? 
    - Soit Israël ne sera plus un état juif,
    - Soit Israël ne sera plus un état démocratique.
  
   
Ce qui est vital pour nous, c'est :
- Vivre sans menace existentielle, l'ombre de la mort plane sur nous, je ne sais pas ce que c'est que vivre sans danger.
- Vivre autrement qu'en courant de catastrophe en catastrophe
- Pouvoir nous explorer, savoir ce qui existe en notre être, élargir nos horizons.
- Savoir enfin avec la paix, si nous sommes capable de nous libérer de notre anxiété héréditaire. 
- Être enfin un peuple parmi les peuples, et non plus un concept, ni un démon.  

      
Nous espérons un état juif, démocratique sans l'ombre de l'extermination. Chacun mérite cette chance. 
 



  Samir Rantisi a son tour monte à la tribune, c'est le coordinateur de la coalition  palestinienne pour la paix. Vu le site web, cette coalition n'a pas l'air en très bonne santé.  Depuis douze ans, je me suis occupé de guerre, et maintenant, je vois que a guerre est plus facile à faire que la paix,. Ce pacte signifie que pour la première fois on dispose d'un plan clair, articulé dans une langue commune.

    Il permettra aux deux peuples d'avoir un avenir plus heureux.? Nous sommes témoin depuis la paix avec l'Égypte que tout le monde critique ce projet, ceux qui l'ont critiqué savent que cela va contre les agendas des extrémistes des deux bords . Certains disent "Genève n'amène pas à une justice absolue pour notre peuple", mais moi je demande, "où y-a-t-il eu une justice absolue dans l'histoire" ?   Nous vous demandons de nous soutenir, nous palestiniens, et nous israéliens.

   Bernard Henri Lévy est arrivé en même temps que les héros de la fête, comme une grande vedette, entouré de caméras, d'un air décidé il s'est emparé du micro, un véritable tribun, presqu'un bateleur de foire !

     Ce sont des patriotes, de leur peuple qui ont fait des constats très simples :
- La guerre n'est pas une solution
- La guerre corrompt les âmes et laisse des traces durables
- Tôt ou tard les peuples de le région viendront à la paix, ce que nous savons qui arrivera demain, pourquoi ne pas le faire aujourd'hui (applaudissements très fort).
- Ce plan est un très bon plan ! ! !
       Il brise le tabou du droit au retour, c'est un bon plan pour Israël qui ne laisse rien pour demain.
   - il est global, il ne compte pas sur la bonté des gens mais sur leur pragmatisme, on signe d'abord, on s'aimera peut être après, il n'y a ni métaphysique, ni sentiment là dedans !

  La paix est avec eux ! elle est dans cette salle !  

  Yossi Beilin est alors monté à la tribune, c'est un véritable schtrumpf à lunette qui m'est apparu, jeune,  froid, et sans emphase, "Nous avons eu à midi un entretien très intéressant avec le roi du Maroc", dit il et puis nous venons d'atterrire en France, et à notre plus grande surprise un groupe de gens nous attendait à l'entrée de la salle en nous criant "traitre ! traitre ! ". Yasser Rabbo et moi ne savions pas à qui ces propos s'adressaient, probablement aux deux, car il existe un traité informel, un accord entre les extrémistes des deux bores pour empêcher la paix. Ils disent, "vous voyez, il n'y a pas de partenaire", et nous, nous prouvons le contraire.

      Au début de l'intifada, j'ai vu un ami palestinien qui m'a dit "- Je n'envoie plus mes enfants à l'école.
- Pourquoi ? lui ais-je demandé 
- S'il va à l'école il ira jeter des pierres, s'il n'y va pas, il ne fera rien; Si mon fils jette des pierres, il risque de se faire tuer, s'il n'y va pas on dira qu'il est un traître ! "
     Nous avons trouvé des partenaires, et c'est une très mauvaise nouvelle pour les extrémistes. 

      
Depuis trente six ans, nous avons dit qu'il faut résoudre le problème. Si on ne touche pas à Jérusalem ni aux réfugiés, on peut gérer le conflit, mais pas le résoudre. On disait si vous touchez aux tabous, le proche orient va s'enflammer. 
      Nous avons touché aux sujets sensibles, et rien ne s'est enflammé. en travaillant, nous avons découvert, que ce n'est pas le diable, mais D. ieu  qui se cache dans les détails ! 

      Le message que nous vous envoyons est simple : Vous n'avez plus à choisir entre être pour Israël ou pour Palestine, votre signe d'amitié est d'encourager la paix. 
Devant le tonnerre d'applaudissement provoqué par ces propos, Yossi Beilin s'est exclamé, j'espère que vous n'applaudissez pas les signataires, mais la paix !  Vous avez un impact sur les opinions israéliennes et palestiniennes, aidez nous à les convaincre. 
     Vive la France, Vive la paix israélo-palestinienne ! ! 

   Amos Oz : pour un divorce à la tchécoslovaque
Les promoteurs du plan de paix de Genève ont le soutien actif des trois plus grands écrivains israéliens : David Grossman, A. B. Yehoshua et Amos Oz. Pour ce dernier – qui signe ces jours-ci un essai chez Gallimard rien ne semble plus urgent qu'un «divorce honnête» entre Israéliens et Palestiniens. Il s'en explique dans LeFigaro.
       C'est en véritable tribun que Yasser Abed Rabbo a pris la parole, nous sommes très heureux dit-il pour commencer, de voir ici les représentants des partis politiques français. Merci beaucoup d'être là pour la paix. Merci aux communautés juives et musulmanes qui se sont réunies ici pour la paix.    
       Nous voulons voir se développer la l'esprit de la lutte contre l'occupation, et contre le terrorisme.  
      
     
Avant, les étrangers venaient chez nous, et nous disaient, "Voici mon plan", aujourd'hui, c'est nous même qui avons bâti notre propre plan ! Les extrémistes ont cherché à nous prouver que nos aspirations n'étaient pas conciliables, c'est faux ! elles se compètent. Ils ont essayé de prouver que la Palestine indépendante était dangereuse, c'est faux, c'est la poursuite de l'occupation qui est dangereuse ! 

       On construit un mur autour des palestiniens pour éviter un accord, on parle de créer de véritables "bantoustan", ce ne sont que des solutions partielles qui n'amèneront pas la paix.  La seule solution suppose le retour aux frontières de 1967 et des garanties internationales. Nous ne serons pas trompé par des mesures partielles.

       Le but de notre action est d'aider les négociations à se remettre en place, nous ne cherchons à remplacer personne, et nous ne prenons pas la place des gouvernants.    
      
Parce qu'aujourd'hui les gouvernements ne jouent pas leur rôle, nous voulons faire quelque chose au nom des deux peuples pour  amener la paix.

       
C'est la première fois que nous assistons à un front commun entre palestiniens et israéliens pour un compromis historique pour une paix durable. 
        Nous pouvons faire la paix, et nous ferons la paix ! !
       
A ce moment, un tonnerre d'applaudissement  s'est élevé, terminé par une "standing ovation". 

        Lorsque Laurent Fabius s'est levé, la salle a commencé à se vider ! au fur et à mesure du défilé des hommes politiques, l'heure avançant beaucoup ont éprouvé un besoin urgent d'aller se coucher, ce fut dommage, car les interventions étaient intéressante, et la politesse eut exigé un minimum d'attention pour ces personnages qui dirigent notre pays. 

         Je souhaite dire aux signataires du Pacte de Genève, que nous sommes à leur côté, on dit que la politique a besoin d'ambiguïté,  votre démarche montre le contraire. Certains qu'on aurait aimé voir ici ne se sont pas associé, il faut leur demander "Pourquoi refusez vous le pacte de Genève ? ". La France doit prendre position, et nous nous serons là pour vous aider dès lors que vous avez choisi le chemin de paix. 

       On nous a tellement habitué à choisir les uns contre les autres, mais cette fois, on peut choisir les deux !  On ne pourra plus s'abriter derrière le conflit israélo-arabe pour justifier l'injustifiable !  

    Le député UMP d'Indre et Loire, Renaud Donnedieu de Vabres a fait un discours un peu long, mais il possède un site perso de très bonne facture, sur lequel il a placé son discours, un peu long par rapport aux autres orateurs.   En cliquant sur l'image à droite, vous aurez donc droit à l'intégralité de ses propos.   Au nom de l'UMP, dit-il " "je vous dit bravo  !" ..  " Monsieur Yasser ARAFAT, Monsieur Ariel SHARON, Nous sommes ce soir plusieurs milliers de citoyens de France à vous demander de faire table rase du passé. Nous sommes déterminés à nous mobiliser pour que vous donniez une chance à la paix comme d’autres l’ont fait avant vous. "  Un peu d'humour involontaire, lorsque le député dit que Jérusalem lui évoquait une ville provençale, la salle rit bruyamment, ce passage a été biffé de son compte rendu sur le web !
    Après avoir justifié point par point les acquis de l'accord, il conclut 
"Rendez vous l’année prochaine à Jérusalem pour la signature d’un accord de paix définitif entre Israéliens et Palestiniens sous l’égide et la protection des Nations" Unies"

 

      Fadela Amara monta sur la tribune sous un tonnerre d'applaudissements, j'ai vu, dit-elle des images déshonorantes du Proche Orient, toujours du sang et des armes pour les deux peuples. Les femmes doivent être les combattantes de la paix. J'ai toujours été solidaire des palestiniens, et nous savons que ce sont les mères qui souffrent, nous savons aussi que les ennemis de la paix sont partout.
      Nous n'accepterons pas que les jeunes des cités soient instrumentalisés par les ennemis de la paix. 
      
Nous devons enseigner la paix dans nos cités, car le spectre de la haine menace. Elle conclut en s'excusant de son hébreux approximatif : "Naassé, ve Nichma !
 (Ndlr : traduction: nous ferons et nous écouterons, nous ferons puis nous étudierons pourquoi nous l'avons fait, c'est par cet engagement que les enfants d'Israël ont accepté le don de la Thora selon l'exode. On rejoint un peu la pensée de Pascal, "faites semblant de croire et vous aurez la foi",  ou le proverbe, "l'amour, c'est comme au régiment,il ne faut pas chercher à comprendre ! " ) 

      Ensuite monta à la tribune Dominique Voynet, des verts dont les propos très consensuels, ont repris les précédents, mais  perturbé par le bruit des gens qui s'en allaient les uns après les autres, et par la fatigue, je n'ai pas bien pu suivre...  Francis Wurtz du parti communiste, a affirmer qu'il était du devoir des communistes d'apporter un soutien aux signataires de ce pacte, mais il a quelque peu dérapé, en parlant de la nécessité de libérer la Palestine ! enfin, la soirée s'est terminée par une allocution de François Bayrou . Ce conflit, dit-il intéresse au premier chef notre conscience d'humain, car il fait naître l'espoir, Merci conclut-il, vous n'êtes pas tout seuls, il y a des millions d'habitant de bonne volonté qui se reconnaissent dans le chemin que vous avez tracé. 

      La soirée se termina sur cette phrase, longuement applaudie par la bonne moitié de courageux qui étaient restée jusqu'au bout. Le retour vers le métro m'a donné l'occasion de discuter avec d'autres personnes venues comme moi pour s'informer, et nous avons spéculé sur les chances de réussites d'un tel projet. Effectivement, elles existes mais ne sont pas très très forte, une présence remarquée de musulmans dans l'assistance nous aurait rendu plus optimistes.

     Toutefois, tout le monde n'approuve pas ces accords,  les arguments contre le protocole de Genève que j'ai pu recueillir de ci de là font l'objet d'un autre article, à lire absolument pour tout comprendre. 
      Si le sujet vous passionne, je suis prêt aussi à publier votre opinion...   

Michel Lévy
    

 L'Avis des sceptiques .