L'ACCORD
Un film sur les militants des accords de Genève Mis à jour le 26 septembre 2005 Pour réagir : Michel Lévy |
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Tous à vos magnétoscope, le 13 octobre 2005 à 15 h 30, et le 12 décembre à 23 h 30 sur ARTE, un film sur le combat de fourmi des partisans des accord de Genève sera présenté. Mivy a été invité en avant première, dans les faits, les idées émises entrent lentement en pratique mais quel travail ingrat pour ces militants... divorcer n'est pas chose facile ! | |
Hier, lundi soir, j'ai été invité par l'association "La Paix Maintenant" à une projection avec débat en avant première du film "L'ACCORD". Ce film est un peu lié au livre de David Chemla "Les Bâtisseur de Paix", car il raconte les heurts et malheurs des pionniers qui tentent de bâtir une paix introuvable au Proche orient en faisant vivre l'initiative de Genève. Nous avons été reçu dans une très belle salle, au Forum des Images, dans le "trou" des Halles, la projection a été suivie d'un débat avec la participation d'un personnage du film, Shaul Arieli, colonel de réserve né en 1959, ancien commandant d'unités de combat, a travaillé avec Ehud Barak, c'est lui qui a dessiné le tracé des frontières des deux états telles que l'accord officieux de Genève les a prévu. Il avait à ses côté Saman Khouri, professeur d'histoire à l'université Bir Zeit, Saman n'était pas un acteur du film, pourtant, il milite pour faire connaître ces accords. Nous étions invité par François Nordmann, Ambassadeur de Suisse et probablement mon cousin éloigné, et par Point du Jour, producteur du film, qui avait proposé 70 places aux amis de «La Paix Maintenant». L'assistance était plus jeune qu'à l'habitude dans ce type de manifestation, et a réunit de nombreuses personnes peu impliquées dans le conflit, en particulier des enseignants. Comme d'habitude, la présence arabe était homéopathique.. même si Leila Shahid, déléguée de Palestine en France était présente parmi le public. Elle est intervenue lors du débat, et, aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons parfois applaudit aux mêmes phrases, en particulier lorsque Saman Khouri a dit qu'on ne pouvait pas être pro palestinien OU pro israélien, on est pour les deux ou contre les deux. En effet les efforts douloureux demandés aux deux peuples (Abandon du droit au retour, Abandon de terres en Judée Samarie, berceau du judaïsme) sera la très lourde addition à payer pour espérer vivre en paix. |
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Ce
film trace les pérégrinations de six personnes, cinq hommes
une femme, trois israéliens et trois palestiniens, qui militent
pour l'application des accords. Alors, pourquoi ces gens qui ne s'aiment pas, passent leur temps à convaincre les leurs qu'il faut comprendre son voisin ? Car celle qui défend le mur s'est fait quasiment exclure du Likoud pour son soutien aux accords de Genève, Kadoura Farès avoue avoir été menacé de mort pour la même raison. |
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Lors des débats, ils ont clairement dit qu'il ne s'agissait pas de savoir qui a raison ou pas, si l'accord est juste ou pas, il n'y aura pas d'accord juste, car la justice est variable selon l'origine de l'interlocuteur. Non on cherche un moyen pour divorcer, pour se séparer, pour ne plus avoir à s'insupporter. Alors, une fois chacun chez soi, les passions pourront se calmer, et chacun pourra vivre en paix et envisager un autre avenir. Ce projet n'est pas enthousiasmant du tout ! Seulement, ne rien faire est pire, il fallait, il faut sortir des affrontements continuels. Les
réalisateurs du film sont Suisses,
Nicolas Wadimoff et Béatrice
Guelpa,étaient déjà venu au Proche
Orient. Ils ont été impressionnés par la signature
des accords de Genève, ils y ont vu un grand espoir, et on décidé
de faire un film sur le sujet. |
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Le film est-il honnête ? je laisse aux téléspectateur
d'ARTE le soin d'en décider. Le film est programmé le 15
octobre à 15 h 15 (Câble, satellite et TNT), et le 12 décembre
à 23 h 30. L'heure n'est pas géniale, mais vous pourrez
programmer votre magnétoscope.
Le film se termine par l'annonce du retrait de Gaza
présenté comme une man oeuvre pour prendre les signataires
de l'initiative de Genève à
contre pied. J'ai manifesté mon étonnement à un vieux militant de la paix, un universitaire allant régulièrement en Israël et en Palestine. Est-ce en montrant le prince de l'ambigüité qu'on poussera les peuples à se faire confiance ? Il m'a répondu qu'on ne bâti rien sur le mensonge, et si les partenaires ne sont pas franc du collier, il faut le savoir et le faire savoir, que cela nous plaise ou non. |