Ce que dit Oumma.com : Il y avait d'autres témoins lors de la fusillade de Netzarim : des journalistes de Reuter et de l'Associated Press.
Ainsi donc, la cour d’appel a tranché : il est permis de dire que le reportage de Charles Enderlin sur la mort de Mohamed Al Doura, diffusé au JT de France 2 le 30 septembre 2000 était une « supercherie », une « mascarade », une « imposture ». Et tant pis si les magistrats, considèrent en même temps que ces accusations présentent bien un caractère diffamatoire, leurs auteurs n’ayant pas rapporté la preuve de ce qu’ils avançaient : le bénéfice de la bonne foi peut néanmoins leur être accordé en raison du caractère « sérieux » de leur enquête…
Sérieux, avez-vous dit ? Qu’on en juge : une fusillade éclate au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza. Les caméras de France 2 sont présentes, mais aussi celles de Reuters, d’Associated Press, et d’autres encore. Les blessés et les morts auront ainsi le « privilège » d’être filmés sous plusieurs angles par des journalistes de différentes agences et chaînes de télévision française, anglaise et américaine. Des plans larges montrent les centaines de personnes qui se dispersent sur un carrefour grand comme le rond-point des Champs Elysées. Last but not least, les militaires israéliens, partie prenante à la fusillade, ne contesteront pas qu’elle se soit effectivement produite, et pour cause !
Mais Philippe Karsenty, dont la cour estime qu’il a réalisé une « enquête sérieuse » se lève et dit : regardez cet homme touché à la cuisse, sa blessure est en contact direct avec la civière, c’est impossible, il devrait se tordre de douleur ! Jamais aucun médecin n’a validé une pareille absurdité, et d’ailleurs, une autre caméra que celle de France 2 nous montrait quelques secondes auparavant le même homme trainé au sol, par les ambulanciers, alors que les impacts visibles de balle rebondissaient sur la chaussée autour d’eux, à 20 centimètres à peine… Mais Karsenty Diafoirus sait de quoi il parle et il affirme que le blessé est un faux blessé qui joue la comédie et que toute cette fusillade n’est donc qu’une gigantesque rigolade. D’ailleurs, n’en est-il pas de même pour Mohamed Al Dura ?
Regardez bien, il ne saigne pas, ce n’est qu’un chiffon rouge qu’il sort de sous sa chemise ! N’importe quel être humain normalement constitué peut constater à l’œil nu qu’il s’agit bien d’une tache et pas d’un chiffon (mais une tache de quoi, diront les esprits forts, de peinture, de ketchup, de fraises Tagada écrasées dans la poche de l’enfant ?), mais plus c’est gros, plus ça passe : Karsenty Gérard Majax nous dévoile le truc du foulard en soie, et Pierre-André Taguieff, directeur de recherches au CNRS, puis Richard Prasquier, Président du CRIF applaudissent à l’enquête sérieuse et abondent dans le même sens, qui dans les colonnes de l’Arche, qui dans celles d’Actualité Juive.
Il y a pire, et là, on touche le fond. Enderlin avait déclaré naguère à Télérama avoir coupé la scène de l’agonie de l’enfant : mais depuis quatre ans, Denis Jeambar, ancien directeur de l’Express, Daniel Leconte producteur à Arte, et Luc Rosenzweig qui ont pu visionner les rushes dès 2004 nous le clamait triomphalement sur tous les tons : cette scène d’agonie n’existe pas. Et Karsenty Sherlock Holmes d’apporter le coup de grâce comme une cerise sur le gâteau : regardez-bien sur cette image, l’enfant bouge encore, il lève le coude, « alors que quelques secondes auparavant Enderlin nous affirmait qu’il était mort ».
Sauf que cette scène n’est pas dans le récit d’Enderlin, puisqu’elle… fait partie des rushes, c’est-à-dire ce qui est coupé au montage : en clair, il s’agit de la fameuse agonie, dont ces esprits forts nous répètent, hilares, depuis quatre ans qu’elle n’existe pas. On pourrait sourire de ces arguties infectes si elles n’avaient pour effet de nier, par des méthodes de raisonnement qui associent délire malsain et mauvaise foi euphorique, la mort d’un enfant. Certains s’offusquent de la comparaison avec Faurisson ou Thierry Meyssan. Je ne vois pourtant rien d’autre qui s’impose aussi immédiatement à l’esprit.
Reste à comprendre comment la cour d’appel de Paris a pu considérer comme « sérieuse » une enquête que le procureur, et avant lui, le tribunal, avaient qualifiée « d’extrapolations sans fondement ». Chacun est libre d’interpréter. Il m’a semblé, à la lecture de l’arrêt, que la cour s’était quelque peu laissée abuser par les nombreux certificats émanant de « professionnels des médias » (un professeur d’histoire médiévale, un psychanalyste parisien, des universitaires spécialisés dans la sémiologie et le signifiant symbolique…) jurant leurs grands dieux que l’enquête leur paraissait sérieuse et que Karsenty, à leur sens « n’avait pas franchi la ligne jaune » (sic !), motif repris tel quel par la cour. Si c’est des spécialistes qui le disent….
Mais avait-on réellement besoin de leur « expertise », pour constater de visu que la chemise d’un enfant est bien tachée et qu’il ne s’agissait pas d’un chiffon rouge ? Moyennant quoi, la cour, bien forcée de reconnaître que Karsenty n’avait pas rapporté la preuve de ce qu’il avançait et que ses accusations présentaient bel et bien un caractère diffamatoire, lui a malgré tout reconnu le bénéfice de la bonne foi, dont les conditions juridiques essentielles sont, outre l’enquête sérieuse, la mesure et la modération dans l’expression (« supercherie », « mascarade », « imposture »…) et l’absence d’animosité personnelle (« Charles Enderlin et Arlette Chabot doivent être démis de leurs fonctions », c’était le titre de l’article de Karsenty…). Qu’en dira la cour de cassation ?
Depuis, le camp des anti-Enderlin exulte. Radio J et RCJ communiquent en boucle sur le sujet. Elisabeth Lévy en appelle « enfin », à un « vrai débat », un débat « de fond » sur ce qui s’est réellement passé à Netzarim le 30 octobre 2000. Appel aussi incantatoire que surréaliste car son site Causeur.fr, a mis en ligne trois articles sur le sujet depuis une semaine. Tous les trois ne font entendre qu’une seule musique. Devinez laquelle. Un dénommé Martin Castelneau que je ne sache pas s’être sérieusement penché sur l’affaire Al Doura depuis huit ans exige sur le ton de la vérité blessée et de la vertu indignée que France 2 mette « enfin », en ligne les fameux rushes. Mauvaise pioche ! Enderlin les a mis sur son blog depuis février dernier. Martin Castelneau, jeune recrue des bataillons karsentystes l’ignorait…
On y voit notamment très précisément, pendant la fusillade, les blessures de Jamal Al Doura, père de Mohamed, arrêt sur images, incrust, et commentaire à l’appui. Mais Luc Rosenzweig se fend à son tour d’un bel article : Pourquoi ne voit-on pas les blessures ? Pourquoi ne nous répond-on pas ? Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! J’ai moi-même proposé à Elisabeth Lévy d’apporter ma contribution à ce débat, pour que les lecteurs de Causeur.fr puissent non seulement entendre les arguments en faveur d’Enderlin mais surtout, pour qu’ils sachent que les preuves factuelles qu’on leur dit être cachées sont en réalité consultables, à la portée de tous : chacun peut facilement se faire son opinion, vérifier ce qu’il en est réellement et de quoi Il retourne. Je n’ai pas reçu de réponse à ce jour. Pendant ce temps, le carnaval des imposteurs continue.
* Vous pouvez trouver dans le livre "Les Nouveaux Désinformateurs" de Guillaume Weill-Raynal paru aux éditions Armand Colin, le récit complet de l’affaire Enderlin.
Guillaume Weill-Raynal
Guillaume Weill-Raynal est avocat. Il est l’auteur d’Une haine imaginaire (2005) et des Nouveaux Désinformateurs (2007), parus aux éditions Armand Colin.
Sept ans. Voilà sept ans qu’une campagne obstinée et haineuse s’efforce de salir la dignité professionnelle de notre confrère Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jerusalem. Voilà sept ans que les mêmes individus tentent de présenter comme une "supercherie" et une "série de scènes jouées" , son reportage montrant la mort de Mohammed al-Doura, 12 ans, tué par des tirs venus de la position israélienne, le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza, lors d’un affrontement entre l’armée israélienne et des éléments armés palestiniens.
Le 19 octobre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé le principal animateur de cette campagne, Philippe Karsenty, coupable de diffamation.
L’arrêt rendu le 21 mai par la cour d’appel de Paris, saisie par Philippe Karsenty reconnaît que les propos tenus par ce dernier portaient "incontestablement atteinte à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information" mais admet, curieusement, la "bonne foi" de Philippe Karsenty qui "a exercé son droit de libre critique" et "n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression". Cet arrêt qui relaxe Philippe Karsenty nous surprend et nous inquiète.
Il nous surprend, car il accorde la même crédibilité à un journaliste connu pour le sérieux et la rigueur de son travail, qui fait son métier dans des conditions parfois difficiles et à ses détracteurs, engagés dans une campagne de négation et de discrédit, qui ignorent tout des réalités du terrain et n’ont aucune expérience du journalisme dans une zone de conflit.
Il nous inquiète, car il laisse entendre qu’il existerait désormais à l’encontre des journalistes une "permission de diffamer" qui permettrait à chacun, au nom de la "bonne foi", du "droit de libre critique" et de la "liberté d’expression" de porter atteinte impunément "à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information".
Au moment où la liberté d’action des journalistes est l’objet d’attaques répétées, nous rappelons notre attachement à ce principe fondamental, pilier de la démocratie et nous renouvelons à Charles Enderlin notre soutien et notre solidarité.
Farid Aïchoune (Le Nouvel Observateur), Hervé Algalarrondo (Le Nouvel Observateur), Guillaume Arvault (journaliste), Josette Alia (Le Nouvel Observateur), Claude Angeli (Le Canard Enchaîné), Max Armanet (Libération), Association du Prix Albert Londres, Claude Askolovitch (Le Nouvel Observateur), Florence Aubenas (Le Nouvel Observateur), Nicolas Ancelin (GEO Magazine), Pierre Abramovici (journaliste), Alexandre Boussageon (Le Nouvel Observateur), René Backmann (Le Nouvel Observateur) Bruno Birolli (Le NouvelObservateur), Luc de Barochez (Le Figaro), Frédéric Barreyre (France Inter), Michel Bessaguet (GEO-Magazine), Michel Boulen (retraité SFP), Nebia Bendjebbour (Le Nouvel Observateur), Michel Bôle-Richard (Le Monde), Christophe Boltanski (Le Nouvel Observateur), Nicolas Brimo (Le Canard Enchaîné), Philippe Bidalon (l’Express), Gilles Cayatte (Documentaliste), Hervé Chabalier (Capa), Alain de Chalvron (France 2), Germain Dagognet (LCI), Jean-Claude Dassier (LCI), Patrice Claude (Le Monde), Maureen Cofflard (AFP), Noëlle Coussinié (Ouest-France), Sylvain Cypel (Le Monde), Thomas Coex (I), Vincent Cotinat (Ouest-France), Olivier Da Lage (RFI), Bernard Dussol (France3), Jean Daniel (Fondateur du Nouvel Observateur, écrivain), Sara Daniel (Le Nouvel Observateur), Christian Dauriac (FR3), Esther Delord (étudiante à Science-Po), Gilles Delafon (Le Journal du Dimanche), Grégoire Deniau (France 24), Jack Dion (Marianne), Mireille Duteil (Le Point), Kathleen Evin (France Inter), Didier François (Europe 1), Pierre Ganz (RFI), Alain Girard (Ouest France), Martine Gozlan (Marianne), Gérard Grizbec (France2), Jean-Claude Guillebaud (Journaliste et éditeur), Henri Guirchoun (Le Nouvel Observateur), Gilles Grandpierre (L’Union de Reims) Vincent Hugeux (L’Express), Jean-Marc Illouz (France 2), Henri Israël (CFDT Magazine), Erwan Jourand (AFP), Jacques Julliard (Le Nouvel Observateur), Sammy Ketz (AFP), Serge Kovacs (France 3) Benjamin König (étudiant en journalisme), Dominique Lagarde (L’Epress), Michel Labro (Le Nouvel Observateur), Jean Lacouture (Ecrivain), Olivia Le Sidaner (Géo)Serge Lafaurie (Le Nouvel Observateur), Loïc Lemoigne (France3), Caroline Laurent-Simon (ELLE),Gwenaëlle Lenoir ( France3 ), Manon Loizeau, Alain Louyot (L’Expansion) José-Manuel Lamarque (France Inter) , Aline Maume (GEO Magazine), Agnès Molinier (Présidente de la Société des journalistes de France 2), Claude Michel (journaliste), Guillaume Malaurie (Le Nouvel Observateur), Gérard Moulinet (RFO), Jean-Paul Mari (Le Nouvel Observateur), Robert Ménard (Reporters sans frontières), , Denis Olivennes (Le Nouvel Observateur), Claude Perdriel (Le Nouvel Observateur), Jean-Marc Pillas (TF1), Pierre Prier (Le Figaro), Yves Quemener (France3), Jonathan Randal (Washington Post), Lois Rousse (photographe), Philippe Rochot (France 2), Pascal Roger-Praud (Journaliste), Morelli Sébastien (Le Parisien), Daniel Salvatore Schiffer (écrivain et journaliste)Georges Sassine (Al-Balad), SCAM (Société civile des auteurs multimédia), Société des Journalistes de France 2, Syndicat SNJ-CGT de France Télévisions, Jean-Luc Slama (journaliste), Maurice Szafran (Marianne), Marcel Trillat (Journaliste) Olivier Touron (journaliste), René Vigié (journaliste honoraire), Olivier Vanlangendonck (journaliste), Pierre Weill (France Inter), Franck Weill Rabaud (RFI), Wiaz (Le Nouvel Observateur).
Personnalités
Jean-Yves Camus (chercheur à l’IRIS), Jacques Le Goff (Historien),
Théo Klein (Avocat, ancien président du CRIF), Régis Debray (Ecrivain, directeur de la revue Medium), Hubert Vedrine, (ancien ministre des affaires étrangères), Guillaume Weill-Raynal (avocat)
Internautes
Aouli Boudjema (médecin ORL), Matéo Alaluf (Professeur à l’Université Libre de Bruxelles), Aziz Benyounes (étudiant à Marseille), Jan Blanc (Professeur à l’Université) Lausanne, Nina Charlier (professeur EPS ) Calvados,Claude Dapei (Président d’association à but culturel), Jean-Claude Daguet et Lida Daguet (retraitée), Gérard Eizenberg (La Paix Maintenant) Paris, Romain Guignon (Professeur d’Histoire-Géographie) Orléans, Jean-Claude Griesbach (Retraité des Nations Unies)Italie, Jean Pierre Lescop (Cadre de banque), Michel Libiot et Jaccqueline Libiot (retraités) Paris, Magally Lafkinihi (étudiante assistante sociale), Jean-Louis Peychayrand (conducteur de travaux publics) Bastia, Catherine Robin ( Employée), Jacques Roulet de Vougy (Retraité, Conseiller prud’hommes, et Président d’association), Yves Rogeaux (médecin)Lille,Anne Savigneux-Lointier (militante associative), Christiane Schomblond (Professeure retraitée), Nicole Schnitzer (Artiste lyrique), Stéphane Thuault (bibliothécaire-documentaliste) Villeneuve La Garenne, Yamina Youssef (Consultante en Ressources Humaines), Emmanuel Willem (Fonctionnaire- Nice)
J'ai honte
J'ai honte et ne comprends pas qu'autant de journalites et autres "bien-pensants" puissent être si facilement manipuler.
On dirait des moutons de Panurge.
Cette profession est en train de tomber bien bas.
C'est déroutant, inquiétant, ecoeurant! 05.06 à 21h34
Notaire
Notaire
Je viens de lire un super article de Luc Rosenzweig, qui fut rédacteur en chef du Monde. Il dit "Les signataires de la pétition pro-Enderlin, dans un réflexe corporatiste, pour les uns, d'amitié dévoyée pour un confrère toujours accueillant, pour les autres, ont, en fait, signé une page noire de l'histoire du journalisme français" et conclut "Quand un notaire commet des indélicatesses, l'ensemble du notariat français se cotise pour indemniser les victimes de ce confrère déchu, dont le sort est laissé à l'appréciation de la justice. Voilà une profession honorable. " 05.06 à 20h18
Naif
Ethique
La nouvelle éthique des médias serait-elle 'plutôt avoir tort avec France 2 que raison avec les gens de peu' ? 05.06 à 20h13
Ofek
Cette pétition fait honte à la profession de journ
? Les défenseurs de France 2, confiants à l'époque dans la justice française n'avaient alors pas jugé utile de recourir à cette mobilisation, qui aurait eu l'inconvénient d'attirer l'attention du grand public sur une affaire dont on voulait qu'elle sorte au plus vite du champ visuel des Français...
La machine judiciaire? s'est mise en tête d'aller voir de plus près ce qu'il en était, et de ne pas valider les yeux fermés le sophisme qui sert de fondement à la défense du correspondant de France 2 en Israël :
- Je suis un journaliste expérimenté et respecté.
- Je fais toute confiance au cameraman palestinien, Talal Abou Rahma.
- Donc les faits rapportés par Talal Abou Rahma doivent être acceptés comme la vérité vraie...
Abasourdis par cet arrêt, les partisans d'Enderlin?
Extraits de « La pétition de la honte » de Luc Rosenzweig ex Rédacteur en chef au "Monde"
Vous pouvez trouver l'article complet sur le net 05.06 à 20h07
TARKUS
MR ENDERLIN POURQUOI NE PAS ENFIN DIRE LA VERITE
je suis certain que charles enderlin est honnete et qu'il souffre d'etre imbriqué dans cette affaire vicieuse qui le depasse , la france de chirac s'est mouillée jusqu'au cou pour les palestiniens (et le petrole de leurs amis) mais charles enderlin ne doit pas assumer a lui seul sept ans de manipulation , donc monsieur enderlin : liberez vous ! dites enfin la verité !vous vous sentirez mieux 05.06 à 19h39
Girelle
Ch. Endesrlin? Le doute?
Les doutes soulevés par le visionnage des rushes auraient du être soulevés par Charles Enderlin qui en faisait le commentaire.
Vérifier l'info, c'est le B-A-BA de tout journaliste
Cette info a été communiquée gratuitement de par le monde, elle a eu des conséquences graves.
Le début des rushes avec noria d'ambulance pendant que des piètons et des voitures circulent donnent une nette impression de "montage".
Le fait que Enderlin ait besoin de cette pétition dit assez dans quelle situation embarrassante il s'est mis.
C'est l'honnêteté de l'information dans notre démocratie qui est en cause et il y a des noms que je regrette infiniment d'avoir vu dans cette pétition, l'amitié n'excuse pas tout 05.06 à 19h22
Pierre-Jean
Soutien à Charles ENDERLIN
L'honnêteté intellectuelle de Charles ENDERLIN et sa grande compétence professionnelle ne sont plus à prouver. Ce n'est pas le cas de celles de Mr; Karsenty. 05.06 à 19h00
adnas
Fascination
En tant qu'etrangere, ce debat me fascine parce que ca semble tourner autour de la personne d'un journaliste et sa "dignite professionelle" qui semblent suffire a beaucoup, et peser plus que le desir d'apprendre la verite, quelle qu'elle soit. En principe, il devrait y avoir moyen d'examiner les faits, ce qui constituerait (a mon avis) une beaucoup plus forte et finale defense d'Enderlin (si les faits sont de son cote) que de clamer que sa reputation suffit a garantir ses propos. Par contre, si les faits ne s'averaient pas de son cote, ca rendrait un tas de gens respectables les dupes de cette histoire. Comme la verite a sa facon de se faire connaitre, moi j'essayerais de l'aider a ce faire. 05.06 à 18h59
vive_enderlin
vive enderlin?
ou pas... la moindre des choses serait de présenter la thèse de Karsenty qui n'a fait que reprendre la thèse du site de la Metula News Agency, qui a toujours clamé qu'elle attendait de pied ferme un procès de France2. Mais France2 n'a jamais attaqué que des individus français diffusant ces thèses... Sauf que Philipe Karsenty a tenu bon, ce qui a fini, après sept ans d'omerta, par exposer l'affaire. Et ce qui pose la question : si ceci a pu arriver, on est en droit de se demander dans quelle mesure le reste de l'info quotidienne est influencée par, voire povient de, Pallywood. 05.06 à 18h55
philippe
étonnement
Le texte de ce manifeste est surprenant. Il critique celui qui a été innocenté par la cour d'appel en le qualifiant de personne qui ne connait rien au terrain, n'est-ce pas une accusation gratuite? D'où le savez-vous? D'autre part il est manifeste que la cour d'appel a étudié l'affaire en profondeur, en particulier en visionnant les rushes de l'émission. Qu'en est-il de tous ces signataires? 05.06 à 18h50
CR84
Lecture complémentaire
Et vous pouvez, AUSSI, lire l'article d'un des signataires de l'appel, Guillaume Weil-Raynal, sur le site de Marianne2.
Suffit de taper dans google "rushes mort Mohammed Al-Doura". 05.06 à 17h40
CR84
Ceux qui disent que ...
A ceux qui disent que si on retire les journalistes du NOBS, ne reste plus personne. Que c'est corporatiste.
Vous avez lu jusqu'en bas ?
Théo Klein soutient la pétition. Et Hubert Vedrine. Ils sont journalistes ? Ils sont anti-sionistes ? 05.06 à 17h03
docz94
Simplement reconnaitre qu'une erreur est possible!
Il est incroyable que tant de voix de journalistes s'élèvent avec autant de certitude.pour critiquer une décision de justice qui ne leur convient pas
Les évènements qu'on reproche à FR2, et à Enderlin, sont d'une gravité extrême, puisqu'il s'agit de l'élément qui a aggravé l'Intifada, et qui a causé des milliers de morts de dizaines de blessés, d'orphelins et de traumatisés.
De plus, il a entrainé une cristallisation des haines, et un déchainement de violence en Europe, et en particulier en France.
Karsenty et n'importe qui ont aujourd'hui le droit de dire qu'il sagissait d'une mise en scène, sans être inquiét.
A lui d'apporter la preuve formelle qu'au minimum toute peronne de bonne foi peut avoir des doutes, sur la pleine véracité de la thèse de FR2, au max partager sa version.
Un gd prof de médecine comme un gd journaliste peuvent commettre des erreurs. LE RECONNAITRE permet de faire en sorte que l'image de la profession en sorte grandie.
Ici, c'est mal parti! 05.06 à 16h33
Freddy
Plus de transparence
Rappelons que c'est France 2 qui a porté l'affaire en justice en attaquant Mr Karsenty. Sans cette plainte, les critiques de Mr Karsenty seraient restées sans écho. On se demande vraiment pourquoi France2 a éprouvé le besoin de porter plainte. Finalement, le plus regrettable est le manque de transparence de cette douloureuse affaire. France 2 qui possède l'intégralité des images aurait dû les mettre en accès libre sur son site internet. Cela aurait coupé court aux rumeurs. 05.06 à 16h21
CR84
@ jeanrage
Peut-être.
Mais beaucoup des commentateurs sont animés par bien d'autres considérations que celles relatives à l'éthique des journalistes.
Je n'en dirais pas plus, car je serais de toute façon censurée. 05.06 à 16h16
Jenrage
Vous avez dit corporatisme??
A la lecture des commentaires sur votre site, et je suppose que vous ne publiez pas tout, je constate une sévère divergence de vue entre vous et vos lecteurs.
Le public n'aime pas le champ hors la loi dans lequel vous prétendez vous situer.
Ils semblent que vous en tenir aux faits, à la réalité des informations publiées, serait préférable à votre soutien suspect.
Que vive la presse honnête. 05.06 à 16h11
genestdb
sans liberté de blâmer
Il n'ya pas d'éléments permettant d'invalider les arguments présentés par Karsenty. Le texte de la pétition dit simplement que certains journalistes ne peuvent pas être criticables. Pour grands que soient les rois..... Si Enderlin s'est trompé, ou a été trompé, le devoir d'information est de rétablir les faits. Tant mieux si cela brise les tabous.
Daniel 05.06 à 15h38
Annapolis
Corporatisme
Plutôt que de réagir dans un réflexe qu'on pourrait qualifier sans exagération de corporatiste, le Nouvel Obs ferait mieux de présenter à ses lecteurs les faits contestés. Par exemple, décrire minutieusement ces fameux rushes que seuls une poignée d'initiés ont pu voir. 05.06 à 15h37
Chinook
Enderlin/ Nouvel Obs, même combat?
Comme toute personne qui se sent intouchable, Enderlin a compté sur ses appuis politiques et professionnels. Durant sept ans, les curieux, les insatisfaits de cette affaire sont passés pour des extrémistes, des marginaux, des intégristes ou les trois à la fois.
Demander des comptes à un journaliste dont les propos inondent les médias du monde entier était balayé d'un revers de main par les "grands" de ce monde. Emettre des doutes quant à la véracité de ces mêmes propos était passible d'un procès.
Aujourd'hui le tribunal dit qu'il est possible et juste d'avoir des doutes que le journaliste Enderlin absent le jour du fameux reportage s'est laissé aller à un acte qui tient plus du militantisme que du journalisme.
Il fallait ce jour là au "20 heures" une image et un commentaire choc.
Mission accomplie, la direction de France 2 a pu diffuser un nouveau reportage dans la digne ligne éditoriale de cette chaîne. 05.06 à 15h35
JeDoute
Condition pour soutenir Charles Enderlin
C'est bien beau de faire une petition de soutien a Charles Enderlin a laquelle tous les anti-sionistes vont signer en plus des gens honnetes. Mais il manque une condition pour soutenir ce journaliste. C'est d'etre sur qu'il n'a pas fait une faute professionnelle grave qu'il n'a pas cherche a couvrir par la suite durant les 7 dernieres annees.
Au jour d'aujourd'hui, il y a des gros doutes quant a ce reportage (et aucun doute qu'il a aide a l'exacerbation des tensions en Israel et dans le monde) et rien ne prouve que M. Karsenty ait tort dans son analyse. Si France 2 et Charles Enderlin n'ont rien a cacher, qu'ils donnent au public l'ensemble de rushes que chacun puisse se faire sa propre opinion.
Entre-autres, M. Enderlin a dit qu'il avait coupe l'agonie de l'enfant. Pourquoi la cour d'appel n'a pas vu cette scene dans les rushes presentees ? Ils ne les a pas presentees dans leur integralite, contrairement a la demande de la cour ?
Merci d'avance de publier ce commentaire. 05.06 à 15h00