|   Rencontre 
        Ayalon Nusseibeh 
       10/03/2004 
       13/03/04 
        : Lire la réaction des"Socialistes pour une Paix juste et durable au Proche-Orient "
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          Pour que le diable gagne, il suffit que les gens ne fassent rien,  
          nos dirigeants n’ont ni le courage ni la force de nous guider, 
          nous devons convaincre l'opinion qui les guidera.  
           
          (Ayalon)  Il 
          faut chasser le rêve arabe d'un retour irréaliste dans 
          le passé, et le remplacer par le rêve d'un état palestinien 
          démocratique, qui sera notre paradis. (Nusseibeh) En 
          Avril 2004, les amis de La Paix Maintenant recevront six gamins de Gaza, 
          et six gamins de Tel-Aviv, ils commenceront leur visite par Créteil, 
          et termineront au Stade de France. 
          
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        Il existe un triptyque d’accords 
        pour résoudre la crise du Proche Orient. Mivy vous en avait proposé 
        deux :   
         
  - La « feuille de route » 
          ou « carte routière » selon les traduction 
          . Ce projet est porté par un quartette, l’ONU, la Russie, l’Union 
          Européenne, et les États-unis. Ce projet présentait 
          un aspect presque « hiérarchique » , soutenu par 
          les États unis, Israël et la Palestine ont du faire semblant 
          de l’accepter… Cette feuille précise surtout la première 
          étape et reste floue pour la suite. - Les accords de Genève, 
          signés par des opposants aux gouvernements en place et soutenu 
          par des chancelleries européennes, ce projet va 
          dans les détails mais 
          il reste un 
          flou gênant  sur la question du retour des réfugiés.
 Voici le troisième (mais le plus ancien) :
 - Le protocole Ayalon-Nusseibeh, 
          ce sont leurs promoteurs qui sont venus en personne pour nous les présenter. 
          Les accords tiennent sur une page, ils fixent le but à atteindre, 
          et parlent haut et clair. Cette page a été signée 
          sous forme de pétition par 300 000 habitants d’Israël et 
          de Palestine, leurs initiateurs croient qu’en dernier ressort c’est 
          le peuple qui commande, et que les dirigeants suivront l’opinion, ils 
          veulent convaincre indirectement les gouvernants d’agir.
 
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           Michel 
        Charzat est le maire socialiste du XX ième arrondissement, 
        dont Jean  Michel 
        Rosenfeld est membre du conseil municipal. Jean Michel est aussi un des 
        responsables du cercle Bernard Lazare. Rien d’étonnant à ce que la Mairie 
        offre généreusement ses locaux à Messieurs Ayalon et Nusseibeh afin qu’ils 
        puissent avoir une tribune parisienne. La salle toute en longueur était pleine, avec le public habituel pour 
        ce genre de manifestations, public de gauche a forte proportion juive. 
        Mais, comme d'habitude, les musulmans n'étaient pas pas présents dans 
        la salle, quand on lit "Oumma.com", on se rend compte que beaucoup 
        d'entre eux ne sont ni prêts, ni demandeur.
 « 
        Longue est la nuit qui n’en finit pas de préparer le jour, » 
        commença le maire, en citant Shakespeare (Mac Beth, les perspectives de 
        paix s’éloignent à cause des terroristes et des attaques contre les terroristes. 
        Les dirigeants des deux peuples semblent incapables de forger le chemin 
        vers la paix, pour cela 300 000 citoyens des deux peuples ont soutenu 
        cet accord.  David 
        Chemla, 
        président des amis de « La paix maintenant » pris la parole ensuite brièvement 
        pour apporter le soutient entre autre du maire de paris, de Pierre Mauroy 
        qui précise que ceux qui préconisent l’échange sont des visionnaires, 
        d’Alain Finkelkraut, d’Anne Hidalgo, et d’Yves Cantassot président des 
        Verts qui appuie sans réserve ce projet pour que les deux peuples puissent 
        goûter à la paix. Mais dans l’assistance, il y avait le professeur Cohen Tanudji, prix Nobel, 
        et de nombreuses personnalités dont une sénatrice militant pour une réception 
        à l’assemblée nationale, ainsi que des représentant des association partenaires 
        des efforts de paix, les musulmans laïques, Ni pute ni soumise, le Cercle 
        Bernard Lazare etc
  Ami 
        Ayalon a fait trente deux dans l’armée d’Israël, commando 
        de marine, il a terminé amiral, puis a été nommé par les travaillistes 
        directeur du « Chin Beth », les services secrets. Il a occupé ce poste 
        quatre ans, et a découvert la problématique palestinienne ce qui explique 
        son engagement.  Sari 
        Nusseibeh est professeur de philosophie et président de 
        l’université Al Quds à Jérusalem est, il a été ministre de l’OLP pendant 
        plusieurs année spécialement chargé des questions de Jérusalem.
 Tous deux ont dit ce qu’il fallait faire pour que les deux peuples se 
        parlent.
 
 Ami 
        Ayalon prit la parole en premier, « Je ne vais pas dire ce que nous faisons, 
        mais pourquoi nous le faisons », cela a commencé il y a deux ans, je suis 
        resté pendant trois jours à Londres. Ayant le temps, j’ai visité le musée 
        de la guerre  impériale, 
        dont le troisième étage est réservé à la Shoa. C’est un musée britannique, 
        la description n’est pas émotionnelle, mais il y avait plein de sous entendus. 
        Sur une plaque il y avait écrit, « 
        Pour que le diable gagne, il suffit que les gens ne fassent rien ». Mes parents sont venus en Israël dans les années 30, et tous ceux qui 
        ne sont pas venus sont morts.
  Pendant 
        l’année qui a précédée l’intifada, nous n'avons perdu qu'une seule personne 
        en raison du Terrorisme, ce n’était pas par ce que le « chine beth » était 
        meilleur, et je suis bien placé pour le savoir, aujourd'hui, ils sont 
        plus efficace, mais tout simplement par ce que les palestiniens avaient 
        de l’espoir.  Quand 
        on me demande ce qu’il faut faire contre le terrorisme, je répond « nous 
        devons donner de l’espoir aux palestiniens » nous en avons 
        la preuve grâce aux sondages. Si la rue palestinienne est pour le terrorisme, 
        le Hamas agira, sinon il ne bougera pas. Comme 
        il y avait de l’espoir avant l’intifada, l’OLP pouvait agir contre le 
        terrorisme sans passer pour traître.A l’époque je cherchais 
        avec l’OLP les meilleurs moyens de luter contre le terrorisme, ils me 
        répondaient qu’ils n’étaient pas mes collaborateurs, et qu’ils lutteraient 
        contre le terrorisme s’ils pendaient que cela ferait avancer leur cause. 
        Il était clair pour nous, que sans espoir du côté Palestinien, nous n’aurions 
        pas de sécurité.
  Si 
        nous sommes venu en Palestine, c’est pour y créer un état juste et démocratique, 
        peut-être que nous ne l’aurons pas, mais ni nous voulons rester démocratique, 
        nous devons nous retirer des territoires. Si nous le faisons, nous aurons 
        aussi une solution à nos problèmes économiques, et si nous ne le faisons 
        pas, nous perdons notre identité en tant que démocratie, et en tant qu’état 
        juif.  Notre soucis, 
        c’est nos peuples.  A 
        Oslo, nous n’avions pas touché au futur, l’idée de base était une ambiguïté 
        sur laquelle nous ne pouvions pas construire. Aujourd'hui, avec notre 
        accord, nous voulons toucher aux points 
        les plus sensibles pour les deux communautés, si nous n’y touchons 
        pas, ce sera la fin de la confiance et le début des complots. Nous devons nous 
        demander quel sera le prix douloureux pour notre futur, et nous comprenons 
        que nos dirigeants n’ont ni le courage ni 
        la force pour nous guider. Ils nous regardent et disent, 
        « que voulez vous que je fasse ? » Les dirigeants nous demandent ce que 
        nous devons faire, c’est donc nous qui avons le pouvoir, et bien nous 
        en usons. Aujourd’hui plus de 300 000 personnes ont signé notre accord.
  C’est 
        très clair pour nous en Israël, nous devons ramener les colons à l’intérieur, 
        Jérusalem sera la capitale de deux pays, nous savons que 70 % des israéliens 
        sont prêts à payer ce prix, mais la plupart des palestiniens aussi. Nous 
        devons abandonner nos rêves. « We shall 
        overcome ». Le peuple comprend qu’il ne doit pas se faire gouverner par 
        le diable.  
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           Après 
            quelques politesses, Sari Nusseibeh expliqua que les 
            Palestiniens ont un défi majeur, soit regarder l’avenir, soit 
            se retourner 
            vers le passé, et c’est ce même défi qui domine dans l’univers arabo-musulman 
            . La création d’Israël a été ressenti comme une catastrophe majeure 
            et depuis 1948 le regard s’est bloqué sur le moment d’avant l’événement, 
            période qui est devenue paradisiaque. Depuis ce jour, le point de 
            focalisation est 1947, période de bonheur absolu sur terre dans cet 
            endroit.
  J’ai grandi dans une maison 
            où cette ambiance était présente. Ma famille ne voulait que retourner 
            dans le temps et dans l’espace. Les récits qui ont bercé mon 
            enfance ne tiennent pas compte de la réalité. On 
            ne peut pas voyager dans le temps, et 
            il est immoral de la part des dirigeants de pousser cette idée. Que 
            dois-je dire à ma mère ? dois-je lui enlever ses rêves ? Au lieu de 
            lui dire qu’il ne faut pas rêver, je l’ai orienté vers un nouveau 
            rêve. Tourne toi vers l’avenir, et ce message, il ne faut pas seulement 
            l’adresser à ma mère, il faut le généraliser à tous les arabos-musulmans. 
            
 L’avenir n’est 
            pas nécessairement pavé de roses, mais ce n’est pas impossible qu’il 
            le soit. Le paradis sur terre, il est 
            possible de le créer ici même, le rêve d’avenir doit remplacer la 
            nostalgie du passé.
 Pour cela il faut deux condition : regarder la réalité telle qu’elle 
            est, et ne pas s’imager que nous contrôlons tous.
 Pour nous un état palestinien n’est 
            pas suffisant, peut-être cela peut satisfaire Ayalon, mais pas moi. 
            Je ne pourrai pas m’épanouir dans un état qui ne serait pas démocratique. 
            Si la Palestine doit etre une dictature corrompue, je ne veux pas 
            de cet état.
 
 La 
            question n’est pas d’être optimiste, c’est la question de ceux qui 
            ne font rien contre le mal ; la question est « Avez-vous la foi pour 
            créer cet avenir ? » S’il y a assez de gens ayant cette foi, le paradis 
            pourra voir le jour.
 Si un million d’Israéliens et de palestiniens s’engagent, cela aura 
            plus de poids que toutes les résolutions de l’ONU.
  Make peace 
          hear ! faites la paix ici !  |  | 
   
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        Les questions 
          ont apporté une suite intéressante de position :  M 
        Nusseibeh que pensez vous des accords de Genève ?   
         Les accords 
          de Genève sont une bonne chose, il est bon de voir les officiels apporter 
          leur soutien, mais je sens que nous avons les avons encouragé à le faire. 
          Du côté palestinien, le mouvement que nous avons crée s’adresse à la 
          base, à la société civile pour que chacun ose émettre une voix. Au final 
          nous espérons que les officiels suivront.  M 
        Ayalon, que pensez vous du projet de retrait de Gaza ?   
         Tout 
          est prédéterminé, mais le choix reste possible, la question n’est pas 
          de savoir si c’est bien ou si c’est mal, mais dans les circonstance 
          actuelles Sharon fait un cadeau au Hamas. Le Fatah est un mouvement 
          national, c’est un partenaire, le Hamas n’en est pas un, il n’y a rien 
          à discuter avec eux.   
        Le 
          problème est qu’Israël veut quitter ces territoires sans les confier 
          au Hamas, il ne faut donc pas isoler ce retrait du reste. Ce 
          retrait ne doit être que la première étape, nous devons impliquer la 
          communauté internationale afin qu’elle aide pour assurer une meilleur 
          démocratie, et un développement économique. C’est à Sharon de 
          demander l’aide internationale pour Gaza après le départ israélien. 
           M Nusseibeh, 
        pourquoi avez-vous accepté un état démilitarisé ?   
         Une armée est un outil pour 
          conquérir ou pour se défendre, si j’obtiens la paix je n’aurai pas besoin 
          de conquérir ni de défendre, mais quelque soit la somme dépensée, je 
          ne pourrais pas ni conquérir, ni me défendre face a des pays beaucoup 
          trop puissants pour moi. Ce serait gaspiller les fonds très utiles les 
          trafiquants d’armes et pour ceux qui cousent des uniformes, mais je 
          préfère réserver cet argent aux services à rendre aux gens qui vivront 
          dans le paradis que je veux créer.  M Nusseibeh, 
        pourquoi ne souhaitez vous pas un état bi-national ?   
        - Ce serait l’idéal dans un 
          monde idéal, mais nous ne vivons pas dans un monde idéal. Chacun doit 
          avoir son état, Il est plus censé de lutter 
          pour un monde plus réel.   M 
        Ayalon, êtes vous optimiste ?   
        - Je suis optimiste, en mer, il est difficile de voir dans quelle direction 
          va le bateau, mais quand on se retourne, on voit qu’il a viré, grâce 
          aux traces sur la mer.
 J’écoute mon premier ministre, et je compare 
          avec ce qu’il disait il y a un an, et je vois qu’il a changé d’avis. 
          Je n’aurais jamais cru entendre de tels propos de la part du Likoud, 
          il a confirmé qu’Israël devait être une démocratie pour les 80 % de 
          juifs, et pour les 20 
          % qui ne le sont pas. Il a compris que pour être élu, il devait dire 
          cela ! Ce sont des groupes comme les nôtres qui ont crée cette situation
 M Nusseibeh, 
        que pensez vous des islamistes ?   
         - L’État que j’envisage 
          sera démocratique et basé sur des valeurs laïques et séculières 
          qui respectent les religions. La religion doit aussi respecter les valeurs 
          humaines.  M Ayalon 
        que pensez vous du « mur » « barrière » de séparation ?  
         - J’ai passé vingt ans de 
          ma vie a apprendre a enfoncer les murs ! et un mur n’a jamais permis 
          d’arrêter celui qui veut vraiment le franchir. Par contre, il donne 
          un sentiment d’enfermement aux palestiniens, et il détruit l’espérance. 
          Les palestiniens ne peuvent pas croire 
          qu’on leur veut du bien, si on commence par les enfermer comme des fauves 
          derrière des barbelés. Psychologiquement, cela va à long terme contre 
          la paix. Son tracé, qui pourrait être une frontière anticipe sur des 
          négociations qui n’ont pas encore commencé.
 M 
        Nusseibeh, et les réfugiés ?   
         - Les réfugiés sont très 
          malheureux, ils vivent en croyant aux promesses sur le passé. Il 
          faut cesser de leur mentir et les aider à s’intégrer partout où ils 
          vivent, mais il faut aussi leur donner une vision d’avenir et nous aider 
          à créer ce nouvel état de Palestine.    |  | 
   
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        Pour conclure, 
           Mohamed Abdi, secrétaire 
          général du mouvement « Ni pute, ni soumise »,  Vous êtes tous les 
          deux en train de nous libérer dit-il,  ceux 
          qui militent pour la cause des autres creusent un fossé, bien pire qu’un 
          mur de béton, c’est un fossé de haine.     
          En France, beaucoup à gauche sont structurés par la conflit du Proche 
          Orient, et partout, je dois dire que je suis un ami de la cause palestinienne, 
          et d’Israël. Vous nous libérez de la haine. 
          La Palestine et Israël vivant en paix côte à côte, 
          sera l’image de la paix et de la justice, cette initiative porte l’espoir 
          , c’est un vecteur de démocratie et de 
          développement économique pour tous les pays arabes qui vivent aujourd’hui 
          le despotisme, la misère et l’humiliation.
 En 
          Avril, conclut David Chemla, nous recevrons six gamins de Gaza, et six 
          gamins de Tel-Aviv, ils commenceront leur visite par Créteil, 
          et termineront au Stade de France. 
         |   | 
   
    | Pour réagir 
        à l'article cliquez sur le barbu  : 
           Miracle on a réagit !  J'ai 
        recu une réponse des socialistes pour la paix au Proche Orient, 
        je vous la confie toute chaude, avec ma réponse....  
         |  | 
   
    | 
 De : socpo 
      socpoDate : 03/12/04 14:41:44
 A : Michel "Lévy
 Sujet : Re: Tr : On fait la paix sur Mivy...
 
 
 
 Dans la mesure où l'Initiative de Genève est plus
 aboutie que l'initiative "Ayalon/Nusseibeh" je ne vois
 pas pourquoi il faudrait promouvoir cette dernière.
 Ah, mais si ! Suis-je bête : cette dernière n'envisage
 ABSOLUMENT aucun retour de Palestiniens dans l'Etat
 d'Israël, et c'est je pense ce qui doit vous séduire
 ainsi que les Amis de Shalom Aschav".
 Le problème c'est que notre parti, le Parti
 Socialiste, est en faveur de l'Initiative de Genève,
 et surtout, s'est prononcé CONTRE le mur dans son
 principe.
 Or, nous sommes très profondément socialistes, sans
 être pour autant sectaire.  Mais nous n'apprécions pas
 la promotion que font les sites de propapange
 "pro-Sharon" comme le vôtre ou ceux dont vous faites
 la promotion sur votre site tel que "Proche-Orient
 Info" en "niant" le droit des Palestiniens au retour.
 Que ce droit au retour soit "négocié" est une chose,
 qu'il soit "nié" en revanche en est une autre, que
 nous ne pouvons que réprouver dans le sens où  ce
 négationnisme  ne peut pas engendrer la paix mais
 perpétuer la haine entre les deux peuples, Israélien
 et Palestinien.
 
 IL est inutile de nous écrire : vos informations ne
 nous sont d'aucune utilité, ni votre propagande. Pour
 notre part, nous lisons quotidiennement la presse
 israélienne, palestinienne, américaine, britannique et
 arabe ... et cela nous suffit amplement. De plus nous
 recevons énormément d'informations d'Israël via notre
 réseau de correspondants israéliens.
 
 Bien cordialement
 Les Socialistes pour une Paix juste et durable au
 Proche-Orient
 
 | '"Le parti 
      socialiste
 apporte 
      son soutient
 déterminé 
      aux
 accords de Genève"
 | 
   
    |  Les 
        accords de Genève, ont pour but de séparer deux peuples, 
        et de donner à chacun d'entre eux un état pour s'exprimer. 
        S'il reconnaît un droit à indemnité pour les réfugiés, 
        il refuse absolument le  "droit" au retour des arabes 
        qui ont fuit la guerre.
 Si 
        les arabes avaient le droit d'envahir, même pacifiquement, l'état 
        juif, il n'y aurait plus d'état juif ce qui est l'opposé 
        du principe «deux peuples pour deux états. »
 Vos amis islamistes ont d'ailleurs 
        la même lecture que moi : (Muloud26)
 http://oumma.com/forum/showthread.php?t=136063
 Plus sérieusement, vous 
        avez ici les points de vue officiel des opposants aux accords de Genève 
        qui tiennent votre raisonnement.
 http://perso.wanadoo.fr/mivy/linfo/312_beilin/geneve_suites.htm
          
         Croyez 
        vous que les polonais accepteraient le droit au retour des nazis qu'ils 
        ont chassé en 1945 ? 
 Lorsque vous étiez au 
        gouvernement, vous avez été complice de la monté 
        de l'antisémitisme en libérant la parole des islamistes, 
        en leur laissant occuper le terrain des cités, en fermant les yeux 
        sur une télévision qui déversait son flot de haine 
        avec des des propos ignobles (du genre "un bébé colon 
        a été abattu"), et des explications tronquées 
        (Conséquences décrites, causes oubliées).
 Vous favorisiez aussi malgré vous le sionisme en incitant les juifs 
        a chercher refuge sous des cieux moins inquiétants que les vôtres.
 
 Vous 
        avez surtout favorisé la montée de M Le Pen et de la droite 
        et participé ainsi activement à la défaite de M Jospin.
 Comme 
        vous n'avez rien compris, vous pouvez compter sur moi pour publier et 
        diffuser votre lettre le plus largement possible.
 
 Merci de m'avoir éclairé,
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    | Ayalon : l’élimination de Yassine bouleverse la donne du 
      conflit
 Pour l’ancien chef du Shin Beth, Ami Ayalon, l’élimination du cheikh 
      Yassine a modifié la donne dans le conflit israélo-palestinien. 
      Il est en effet convaincu que la liquidation du chef terroriste va déboucher 
      sur une nouvelle réalité sur le terrain particulièrement 
      dure. "Sans compter, dit-il, qu’un retrait de Gaza des forces de Tsahal 
      s’interpréterait pour les terroristes comme un reddition au terrorisme".
 Selon lui, l’élimination de ce chef du Hamas a été 
        une erreur de la part du gouvernement israélien, dans la mesure 
        où elle n’a pas été accompagnée d’un processus 
        de discussions politiques avec les Palestiniens. Il pense que la liquidation 
        de Yassine n’aurait dû être décidée que dans 
        un contexte d’avancée politique car, en l’état, explique-t-il, 
        elle n’a pas généré d’espoir ou d’alternative politique. "Je ne suis pas contre les éliminations ciblées, affirme-t-il. 
        Pendant des années, j’en ai décidé plus d’une et 
        je fais partie de ceux qui ont mis en place, à l’origine, cette 
        politique. Mais à l’époque, jamais nous n’avons cru qu’éliminer 
        un leader terroriste revenait à vaincre une idéologie"Selon l’analyse d’Ayalon, une élimination doit permettre la mise 
        en place d’une nouvelle alternative. La plus grande crainte du Hamas étant 
        l’existence de pourparlers politiques entre Israël et l’Autorité 
        palestinienne et l’obtention d’un accord, il aurait fallu éliminer 
        Yassine dans ce contexte politique.
 Pour 
        cet ancien du Shin Beth, la liquidation du cheikh a d’une certaine façon 
        bouleversé "les règles du jeu". Sa principale 
        répercussion sera, d’après lui, une islamisation du conflit. 
        Elle va donner lieu à l’infiltration d’un tas de groupuscules islamistes 
        qui, jusqu’à présent, se tenaient à l’écart. 
        "Je pense bien sûr à Al Qaïda", précise 
        Ayalon, qui voit dans l’ambition du Hamas d’atteindre des cibles israéliennes 
        à l’étranger et dans celle de s’en prendre à des 
        personnalités politiques israéliennes une nouvelle dimension 
        stratégique du Hamas, s’appuyant sur l’organisation de Ben Laden. Spource Aroutz 
        Cheva 24/3/04
       
        Cette 
        lettre a été envoyée sous le coup de la déception, l'article ci dessus 
        n'était pas agressif, et son intérêt résidait 
        surtout dans sa philosophie, et je n'avais pas étudié ni 
        analysé les détails des deux plans, d'où ma surprise 
        et ma réaction violente à la critique. Ma réaction 
        était un peu injuste, Les socialistes pour la paix ne sont pas 
        les amis des islamistes et réciproquement, même si les uns manipulent 
        les autres. J'ai 
        relu les accords de Genève, et effectivement ils prévoient 
        le retour d'un certain nombre de réfugiés limité 
        et acceptés individuellement par le gouvernement d'Israël, 
        cette clause est un compromis qui générerait beaucoup de 
        frustration.   Mais l'injustice 
        n'est pas que de mon côté, je ne vois pas en quoi j'aurais 
        soutenu (ou enfoncé) M Sharon et sa politique.       
        J'ai transmis le tout aux Amis de Chalom Archav et à Proche Orient Info 
        qui sont mis en cause également, et voici la réponse des amis de La Paix 
        Maintenant :    
           «Merci,  
        C'est Frédérique Sprang et ses amis, qui ont foutu le b... au PS. Beaucoup 
        (dont 
        Rocard) ont signé leur texte (sans l'avoir lu!) en croyant qu'ils signaient 
        pour Genève.  
        On sait ce qu'ils 
          pensent de nous.   Gérard » 
        
         
          Le Parti Socialiste souhaite l’application de la feuille de route, empêchée 
        par le manque de volonté des parties, tout en rappelant les principes 
        qu’il a énoncés dans un texte de référence 
        sur l’ensemble de la région , tient à préciser ses 
        positions sur les derniers développements :  
              AAutre 
            réaction ....  J'ai 
            moi-même eu un échange assez virulent avec Frédérique 
            Sprang, que vous pouvez consulter à cette adresse http://mmlf.webdynamit.net/spip/phpBB2/viewtopic.php?t=33
 Nous avons décidé de laisser passer les élections 
            avant de solliciter le PS. Si le PS veut se reconstruire, il doit 
            se débarrasser des nuisibles comme Frédérique 
            Sprang.
 Kebir 
            Jbil (Président du Mouvement des Maghrebins Laïques) Rappel 
            officiel de la position du parti socialiste :  - Il apporte 
          son soutien déterminé à l’Accord de Genève 
          et salue l'action courageuse de ses promoteurs israéliens et 
          palestiniens. Ce texte témoigne que la possibilité d'un 
          accord de paix négocié entre les deux peuples existe toujours. 
          Il est d’autant plus important qu’il est le résultat équilibré 
          d’une longue négociation au cours de laquelle chacune des parties 
          a fait les concessions nécessaires pour proposer une solution 
          aux problèmes les plus difficiles. Il répond à 
          la question de Jérusalem, destinée à devenir la 
          capitale des deux Etats, et à celle des réfugiés 
          pour qui il reconnaît le droit à des indemnités 
          et le choix du lieu de résidence permanent, soit en Palestine, 
          soit en Israël après accord des autorités israéliennes. - Le Parti 
          socialiste rappelle qu'une paix réelle entre les deux peuples 
          suppose l'égale prise en compte des légitimes aspirations 
          des deux peuples à la paix et à la sécurité. 
          Il comprend le profond et légitime besoin de sécurité 
          de la population israélienne, et condamne avec force les attentats 
          terroristes, qui visent la population civile israélienne. Il 
          soutient également l'aspiration non moins légitime du 
          peuple palestinien à vivre dans la dignité dans son Etat. - Attaché 
          aux termes de référence d'une paix juste, souvent résumés 
          par la formule de « la terre contre la paix », le Parti 
          socialiste appelle les autorités israéliennes à 
          mettre fin aux mesures unilatérales compromettant la recherche 
          de la paix et dénonce en particulier la construction du « 
          mur » de séparation qui aggrave les conditions de vie des 
          palestiniens et compromet toute possibilité de construire un 
          Etat palestinien viable. Il dénonce vigoureusement les incursions 
          meurtrières et ciblées menées par le gouvernement 
          d’Ariel Sharon, ainsi que la paupérisation et les humiliations 
          qui découlent de l'occupation militaire au quotidien. Il soutient 
          les revendications du camp de la paix israélien, et notamment 
          de « La Paix maintenant » qui, dans la continuité 
          de l’action d’Itzak Rabin, demande au gouvernement israélien 
          de « mettre fin à l’occupation, d’évacuer les colonies 
          et de reconnaître la légitimité de l’Etat palestinien 
          sur l'ensemble des territoires aujourd'hui occupés, moyennant 
          éventuellement des ajustements de frontière mineurs et 
          réciproques. » - Le Parti 
          socialiste est aussi convaincu que les progrès démocratiques 
          seront un puissant facteur de paix. C'est pourquoi il demande que les 
          institutions de l'Autorité palestinienne puissent fonctionner 
          sans entraves et que les élections législatives prévues 
          puissent avoir lieu. Il demande également que l’Autorité 
          palestinienne et Yasser Arafat aient la volonté et les moyens 
          d’agir efficacement dans le domaine de la sécurité intérieure, 
          afin que soit mis fin aux actes terroristes. Il souligne la nécessité 
          et l'importance des réformes attendues de l'administration palestinienne 
          et soutient les revendications pour plus de transparence. - Le Parti 
          socialiste souligne enfin que la paix au Proche-Orient, qui est l'une 
          des conditions de la sécurité internationale, est l'affaire 
          de la communauté internationale toute entière. C'est pourquoi 
          l'Union Européenne, les Etats-Unis, la Russie ainsi que les pays 
          membres de la Ligue Arabe, qui ont adopté un plan de paix global, 
          doivent redoubler leurs efforts. Ils doivent notamment œuvrer pour que 
          les Nations Unies ratifient l’Accord de Genève, comme cela est 
          prévu dans ce texte, et mettent en place la « force multinationale 
          » qui, selon l’Accord, doit en garantir l’application. - Nous 
          demandons au Parti Socialiste Européen, à l'Internationale 
          Socialiste et à tous leurs partis membres d’apporter leur plein 
          soutien à cet accord et à le défendre activement 
          dans toutes les instances internationales. Dès à présent, 
          les groupes socialistes à l'Assemblée nationale et au 
          Sénat demandent à l'Union Internationale des Parlementaires, 
          qui tient son Assemblée générale annuelle à 
          Mexico le 17 avril prochain, d'inviter les principaux signataires à 
          y présenter l’Accord. - Le Parti 
          socialiste prendra lui-même des initiatives pour soutenir cet 
          accord, notamment les 7 et 8 mai à l’occasion d’une manifestation 
          du Parti socialiste européen sur la Méditerranée 
          et lors d’une visite d’une délégation conduite par le 
          Premier secrétaire dans la région.   
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