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La ville de Gaza était la capitale d'un peuple mystérieux appelé «Philistins». Ils arrivèrent au XIIemes siècle. La sortie d'Egypte aurait eu lieu vers 1340, selon Wikipedia, soit à peu près en même temps. Ils avaient quatre villes-royaumes : Gaza, Ashkelon, Asdod, Gath et Eqron.

Depuis, on n'entendit plus parler des Philistins, sauf dans la Bible où ces concur-
rents redoutables des H ébreux sont devenus le symbole de la perversité.

Certains Palestiniens se revendiquent néanmoins Philistins

Rav Dinovisz nous parle des Philistins d'aujourd'hui.

Rav Dinovisz habite à Jérusalem et donne des cours essentiellement au public francophone.
Il se présente comme «hassid habad», il se démarque dans son enseignement (mais ce sont des nuances). Ce qu'il dit est souvent original et son enseignement (par le biais de ce qui en paraît parfois dans le "Petit Hebdo", repris sur Aroutz7 mêle pensée hassidique habad et regard sur l'actualité d'Israël. Il met en parallèle l'histoire biblique en portant l' accent sur les enseignements ésotériques.

Voici en première partie le résumé du cours de Rav Dinovisz, avec permettant à ceux qui n'ont pas de culture juive et biblique de suivre, et en seconde partie mes réflexions sur les idées développées.

Première partie : le cours de Rav Dynovisz

Vous trouverez l'article intégral ici.

Rav Dynovisz rappelle la Bible : «Dans la Paracha Le’h Lé’ha (ch 15, v 20) dix peuples, appartenant à la famille de Canaan, ont été promis à Avraham : le Kini, le Knizi, le Kadmoni, le ‘Hiti, le Prizi, le Refaïm, le Emori, le Cnaani, le Girguachi et le Yévoussi.»

10 peuples. Le chiffre 10 fait allusion aux 10 Paroles de la Création et aux 10 Commandements. Dans les deux cas, une place prédominante est laissée à l’homme puisqu’il est le "centre" de la création ou celui qui reçoit la Torah et a le devoir de l’accomplir. Ce chiffre symbolise donc l’étroite association entre l’Homme et son Créateur. Le chiffre 10 incarne la dimension naturelle, c’est à dire ce que l’Homme peut et a le devoir d’atteindre par ses efforts personnels sur le plan matériel tout en bénéficiant de l’aide divine.

L'Exode parle pourtant des Philistins, vu qu'il est écrit : (Chémot ch 24 v 31) « et ton territoire s’étendra depuis la mer des Philistins jusqu’au fleuve (l’Euphrate) car Je chasserai tous les habitants de ces territoires ». Et Rav Dynovisz de conclure logiquement : « Puisque il nous a été donné « jusqu’à la mer des Philistins » cela englobe la bande de Gaza.»

Les Philistins sont le onzième peuple. Le chiffre 11 fait allusion à une intervention divine dont aucune action matérielle ne peut être le réceptacle ou la cause.
Dans la science des secrets ce niveau est appelé Kéter - la couronne – et désigne la toute puissante royauté divine.

Les dix peuples peuvent être conquis par une voie naturelle comme la guerre. Dans la promesse faite à Avraham, Dieu nomma les peuples qu’Israël pourrait vaincre par la guerre. Il ne mentionna pas les Philistins qui, eux, ne peuvent être vaincus que par des voies surnaturelles nécéssitant une autre forme de combat dans le domaine spirituel exclusivement.

Nous avons vaincu les dix peuples mais non les Philistins. Nos mérites étaient suffisants dans ce combat et nous avons bénéficié de l’aide divine. Mais contre les Philistins il nous fallait des mérites bien plus grands qui nous faisaient défaut. La conquête de notre terre se fait donc à deux niveaux : le premier naturel, par la guerre, et l’autre surnaturel, par le miracle et dépendant de nos mérites spirituels.

Les H ébreux ont conquis les 7 peuples de Cisjordanie, et non les 3 de Transjordanie. Les trois peuples, de l’autre côté du Jourdain, qui ne seront conquis qu’au moment de la Délivrance finale, incarnent l’aspect le plus élevé de la dimension naturelle.
Cependant, les Philistins appartiennent à la onzième dimension qui ne se situe pas à ce niveau.

Les Maîtres des secrets expliquent :Chaque nation a un « Sar» une « force, un esprit qui lui est propre », mais il existe une force plus puissante que celle des « Sar» des nations, le Same’h Mêm (le Satan). Cette force est celle qui nourrit et renforce les peuples qui se trouvent sur la bande de Gaza.

Les Philistins puisent leur force du Same’h Mêm et sont donc presque invincibles. C’est la raison pour laquelle Israël n’est jamais parvenu à les vaincre totalement (le lien entre le Same’h Mêm et les Philistins est largement établi dans le livre du Rav Mattiahou Galzerson intitulé en hébreu : Sod Pilichtin. Il démontre aussi dans son livre le lien existant entre le nazisme et les Philistins antiques.

Pour détruire le Same’h Mêm il faut des forces qui dépassent tout ce que l’homme peut faire par des actions liées à ce monde matériel. Seuls nos mérites spirituels peuvent amener Dieu à l'anéantir.

A partir du moment où une communauté humaine s’installe sur un territoire soumis par l'influence d'un « Sar» particulier, elle finit par se transformer et présenter toutes les caractéristiques propres à ce Sar. Ainsi ceux qui habitent la Bande de Gaza reçoivent-ils le Sar des Philistins.

Les Philistins, étaient les petits-enfants de Mitsraïm, (Mitsraïm veut dire Égypte en hébreu, Mitsraïm était lui-même fils de 'Ham, le fils maudit de Noé), issu de l’inceste et de l’adultère (Noé 10-14 voir Rachi). C'est un descendant de 'Ham dont le territoire était l'Afrique.

La future terre d’Israël était depuis toujours le haut lieu du vrai monothéisme dans le monde. Chem, lui-même y habitait (Rachi Le’h Lé’ha ch 14 v 18). Chem veut dire "Nom".

(Ndlr : Depuis une vingtaine d'année les juifs français ont pris l'habitude de ne plus dire Dieu (la racine du mot vient de dei-wo en indo-européen, qui veut dire lumière. Ce terme évoque de nombreux cultes dont celui de Dyonisos. Aussi les juifs religieux appelent leur Créateur Hachem c'est à dire Le Nom. Au lieu de dire 'Inch 'Allah, on dit 'Bizrat Hachem, ce qui a le même sens : "Si Dieu le veut". Le fils préféré de Noé se dit Sem en français, d'où le nom de Sémite désignant les Hébreux et les Arabes. )

Afin de détruire la sainteté de la terre de Chem, 'Ham y envoya les plus corrompus de ses petits-enfants : les fils de Canaan et les Philistins (les Philistins étaient des enfants adultérins et Canaan un dépravé sexuel (Noé 9-22,23,24,25 et Rachi). Rien ne détruit autant la sainteté que la dépravation sexuelle.

Les Philistins étaient plus dépravés encore que les Cananéens. Ils étaient les fruits directs de l’adultère. De plus, ils n’avaient aucun sens des valeurs familiales puisqu’ils avaient été chassés par ceux qui les avaient engendrés (Noé 10-14. Ils sont sortis, c’est à dire : chassés). Nous retrouvons, plus tard, ce manque total de fidélité et de respect du conjoint dans la trahison de Dalila envers Samson.

Les Philistins incarnent donc, un peuple sans racine, sans famille, sans origine, sans passé et sans avenir. C’est pour cela qu’ils sont les ennemis jurés d’Israël, le peuple "famille" par excellence, le seul qui aujourd’hui encore se souvient des noms de ses pères et mères créateurs.

Les Maîtres des secrets expliquent que les Philistins puisent leur force de «l’ange de la débauche » appelé Lilith.

Rav Dynovisz continue en expliquant comment un mauvais esprit s'est emparé de la bande de Gaza, avec les conséquences que nous déplorons tous les jours :

• La grande majorité des prostituées, en Israël, transitent par l’Egypte et la bande de Gaza : Aza (Gaza en hébreu) vient du mot azout qui signifie : dévergondé comme dans azout panim – terme utilisé pour désigner quelqu’un qui n’a aucune pudeur.
  
  
• Ce tempérament victimaire nous permet de comprendre comment Aviméle’h (Roi des Philistins) réussit (dans la Bible), à deux reprises, à convaincre nos Pères de signer un traité de paix avec lui : Sa force est l’hypocrisie qui lui permet d’être pris pour un « ange » alors qu’il n’est qu’un « monstre ».
  
• Le goût de la débauche chez les Philistins remplace l'amour de la famille. Le summum de la pureté sexuelle est de s’unir afin de donner la vie. Au contraire, la débauche est un acte de mort puisque la semence est « jetée » sans aucune intention de vie. L’enfant qui naît par erreur, a donc été engendré dans un esprit de mort. Toute sa vie, il sera influencé par cette force de la mort qui est toute sa raison de vivre !
  
  

• La bande de Gaza appartient à la tribu de Yéhouda, la tribu des rois d’Israël. Le dévoilement de la royauté d’Israël dépend de notre conquête totale de cet endroit.
  
• Tant que les Philistins sont sur notre terre, il nous est impossible de nous affranchir totalement du joug des nations et la Guéoula (délivrance) finale ne peut se réaliser
  
• Ce sont les Romains (ennemis de l'extérieur) qui ont donné le nom de Palestine à cette terre après avoir détruit le royaume d’Israël. But : donner la terre aux Philistins afin de s’assurer qu’Israël n’y reviendrait jamais.

Il est extrêmement intéressant de remarquer aussi que la décision de la solution finale ne fut prise qu’en 1942 après la rencontre entre Hitler et le Mufti de Jérusalem.
Que se sont-ils dit ? Pourquoi le mufti avait-il besoin de rencontrer Hitler ?

Cette étude soulève beaucoup de questions.

• Les Philistins, et tous les historiens sont d'accord, venaient de Grèce, ils étaient donc les enfants de Japheth, l'autre fils de Noé, ils ne descendaient ni de Chem, ni de 'Ham. Dès lors la relation avec l'impudeur de 'Ham ne tient plus.
  

• Les Palestiniens dans leur écrasante majorité sont musulmans, et à défaut chrétiens. Ils sont donc des fils d'Abraham et de Chem. Qu'ont-ils à voir avec les Philistins ?
  
• Les jugements collectifs sur des peuples qui auraient des comportements prédéterminés m'ont toujours déplu. Le peuple allemand n'a pas toujours été nazi, même s'il l'a été à un moment de son histoire. En 1941, il existait de nombreux Allemands anti-nazis.
  Devait-on être anti-allemand ou anti-nazi ?
  
• Si le mauvais "Sar" (Le Sar est le prince céleste responsable d'un peuple) souffle sur le pays Philistin et pénètre ses habitants, y compris les enfants d'Abraham, pourquoi les Juifs d'Ashkelon ou Ashdod ne seraient-ils pas eux aussi des Philistins ?
  

• Les prostituées viennent des régions pauvres où des jeunes femmes sont prête à faire n'importe quoi pour vivre. Il n'y aurait rien d'étonnant à trouver des prostituées originaires de Gaza, mais il y en a encore plus venues d'Europe de l'Est ou d'Afrique noire. Il y a aussi des prostituées juives ou arabes issues des quartiers misérables d'Israël.
  

• Le culte de la mort est une déviance de l'Islam repris par ceux qui se servent de la religion comme moyen de pouvoir. Il faut aller chercher les mentors des bébé kamikazes à l'Université du Caire, de La Mecque, ou dans les madrassas d'Afghanistan et du Pakistan. A ma connaissance on n'y a jamais vu l'ombre d'un Philistin.
  
• L'esprit victimaire est une paresse intellectuelle de celui qui refuse de réfléchir sur les causes de ses échecs et de fournir les moyens nécessaires pour s'en tirer.
  C'est une forme de fatalisme. Inch Allah, très fréqent dans l'ensemble des pays musulmans.
  Surtout il est cultivé par les chefs incapables. En effet, si le bon peuple n'était pas une victime naturelle des autres, ce seraient leurs propres dirigeants qu'ils mettraient en cause.
  Je n'y vois toujours pas trace de Philistin.
  
• Si notre histoire est parsemée de drames liés à l'histoire des pays où nous habitons, entre les drames, il y eut toujours de longues périodes de paix où nous partagions les bonheurs et les peines des gens au milieu de qui nous vivions, même en Allemagne, même en Pologne et même en Syrie. Affirmer que les nations veulent la disparition du peuple juif est une généralisation digne de ceux qui adoptent des attitudes victimaires ! !
  
• Déduire de tout cela que négociation est trahison et qu'il n'y aura pas de Gueoula (délivrance), aussi longtemps qu'il restera des "Philistins" sur le sol d'Israël revient à défendre l'épuration ethnique.
  Cette attitude pourrait mener à des excès dangereux, surtout si on parle l'alliance entre Amalek et les Philistins. Le discours de Rav Dynovisz est redoutable dans son esprit.
  
• Cette vision du monde crée une différence de nature entre les hommes, comme si les écarts culturels étaient biologiques.
  Aujourd'hui on voit beaucoup d'Arabes israéliens chercher leur identité. Certains veulent être des citoyens comme les autres, ils cherchent à habiter des quartiers mixtes et demandent le droit à l'indifférence. D'autres s'enferment dans leur communautarisme et se rapprochent des mouvements irrédentistes islamistes. Comment le discours du Rav Dynovisz les distingue-t-il ?
  
• Mivy croit au combat nécessaire contre les idéologies qui obligent chacun à s'enfermer dans sa communauté en haïssant celles d'à côté. Comme le médecin lutte contre le virus en essayant de sauver le malade, nous devons lutter contre le mal en aimant les gens.
  S'il faut parfois prendre les armes pour combattre les fanatiques, tuer le malade en même temps que la maladie, c'est toujours un échec pour l'humanité.
  (*) Israël ne lutte pas assez contre la calomnie et sort trop facilement les armes.

        Michel lévy

(*) Par exemple l'Affaire Al Dura : en se battant pour prouver que France2 et les palestiniens mentaient effrontément, on aurait pu éviter que certains jeunes arabes s'engagent. On leur aurait peut-être sauvé la vie, et sauvé celles de plusieurs de leurs victimes israéliennes. C'est mieux qu'une élimination qui aurait entraîné des vengeances et répressions.

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