Les Netourei Karta 28/2/2004 |
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Mis
à jour du 2/12/2004:
Les Netoure Karta sont utiles à la cause islamiste, l'article de
Charlie Hebdo dans la marge le montre
Le
tribunal international de La Haye, à la demande de l'ONU, s'est
emparé du dossier Clôture
de séparation qui limite les zones qu'Israël souhaite contrôler
et le reste de la cisjordanie. Ce fut une occasion de voir des manifestations
pour ou contre cette barrière. En tête des contres, quelques rabbins,
leur présence m'a intrigué. J'ai donc souhaité en savoir plus sur ces
gens là, et j'ai navigué sur la toile, je vous communique le produit de
mes recherches, le texte qui suit est avant tout une compilation de mes
trouvailles, avec de nombreux liens. Ces
extrémistes ne représentent qu'eux même, je vous défie
de trouver dans une seule synagogue de France, un seul rabbin partageant
leurs opinion. Mais c'est en poussant le bouchon trop loin qu'on peut
voir où certaines tendances peuvent mener.
«Avec
leur lévite, leur caftan et leurs papillotes, les juifs de Mea Shearim
semblent sortir tout droit d’une gravure du 19e siècle -- comme le quartier
dans lequel ils vivent. Avec ses maisons basses et lépreuses, ses cours
pavées, tendues de cordes sur lesquelles du linge sèche en permanence,
Mea Shearim évoque irrésistiblement un ghetto d’Europe Centrale. Objet
de la curiosité des touristes, qui les photographient comme on photographierait
des êtres rares, les habitants de Mea Shéarim sont aussi connus comme
des “fanatiques” qui le jour du Sabbat dressent des barrières autour de
leur quartier pour empêcher les véhicules de circuler... » écrit
avec talent Chris Kutschera, journaliste reporter spécialiste du
Kurdistan. Mea
Shéarim, veut dire cent portes. Le nom fait référence aux cent
portes d'entrée, de lecture, de la Torah, et correspondait à la section
hebdomadaire de la Bible devant être lue à la synagogue la semaine où
fut créé ce quartier. Lors
de la guerre d'Indépendance, la population de Méah Shéarim se trouva brusquement
rapprochée de ces frères laïcs, inconnus, qui avaient organisé une armée,
et qui les défendirent sans que la question ne fut même discutée. Cette
population représentait à ce moment là un groupe de personnes inoffensives,
incapables de porter une arme, ne sachant pas tenir un fusil, et non-initiés
au vocabulaire militaire de l'hébreu moderne, parlant yiddish par respect
de l'hébreu en tant que langue sacrée.
Un seul groupe « ethnique » se
distingua dès la déclaration d'indépendance
de l'Etat d'Israël, en déclarant que l'existence de cet Etat était une
hérésie avant l'arrivée du Messie. Il s'agit du groupe
des « Nétourei Karta », ils
tirent leur nom d'un texte du Talmud de Jérusalem qui raconte l'histoire
de deux rabbins visitant une ville et demandant a voir les gardiens de
la ville (Netourey Karta). On leur amena les gardiens, et ils demandèrent
a voir les vrais gardiens de la ville, c'est a dire les scribes et les
maîtres. (Talmud de Jérusalem Haguiga 2, 7). Les
Netourei Karta écrivirent une lettre
à la Société des Nations (l'ONU de l'époque), en demandant à ce que la
SDN s'oppose à l'existence de l'Etat d'Israël. Ce même groupe poussa la
logique jusqu'au bout, en réclamant un passeport jordanien auprès du roi
hashémite. |
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En fait on n'entend pratiquement pas parler des Netourei Karta ici, et beaucoup de mes concitoyens ne savent
même pas qui ils sont... Ils ne font pas la une des journaux locaux, ne se payent pas d'encarts publicitaires d'une page dans le journal du vendredi, et je ne sais
même pas si les journalistes étrangers s'intéressent a eux. Je ne sais pas si ils recrutent dans le milieu orthodoxe traditionnel, bref a mon avis ils n'ont aucune influence sur l'opinion
israélienne. |
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« Aujourd'hui, Mea Shéarim, est le seul quartier qui résiste au phénomène du tourisme. Il garde intacte la réalité, archaïque, en hommage aux gettos juifs d'Europe maintenant disparus. Autre trait de caractère : l'indifférence des juifs orthodoxes vis à vis des femmes : ils les marginalisent, les considèrent comme des objets, dont le rôle exclusif consiste à assurer la reproduction. Chaque matin, la première phrase des prières masculines consiste à remercier Dieu de ne pas les avoir fait femme. Je crois que nous sommes tous faits d'une partie masculine et féminine. Peut-être que ce film a été réalisé par ma moitié féminine...» dit Amos Gitaï le réalisateur de Kadoch, film tiré du roman d'Eliette Abecassis "La Répudiée" . | |
Les Netoure Karta pratiquent un judaïsme très scrupuleux, leur ancien rabbin, le rabin Blau était marié avec une dame d'origine française et convertie un article en sa mémoire est publie par la revue Kountrass.
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En fait les Netourei Karta sont la coqueluche des militants pro palestiniens, le Mouvement des jeunes musulmans publie un reportage de l'AFP : JERUSALEM, 15 juil (AFP) - "Yasser Arafat, c'est mon meilleur ami, mon frère!" Celui qui parle n'est pas un Palestinien exalté, mais le rabbin Moshe HIRSCH, installé depuis 50 ans dans le quartier juif ultra-orthodoxe de MEA SHEARIM à Jérusalem. Plus royaliste que le roi, le "rav" (rabbin), né à New York il y a "soixante et quelques années", réclame un Etat de Palestine et, pour sa communauté, des passeports palestiniens.Le vénérable rabbin, barbe blanche et costume noir, appartient au groupe ultra-orthodoxe très minoritaire des "NETUREI KARTA", qui refuse la création d'un Etat juif avant l'arrivée du Messie, comme le commande la Torah (la Bible). Selon lui, l'Etat d'Israël est "sacrilège car fondé sur des bases séculaires et nationalistes". Les Israéliens exploitent
le judaïsme. Le sionisme va contre Dieu. Prendre la terre des populations
qui y vivent, en l'occurrence des Palestiniens, ne peut qu'entraîner
le chaos", dit le rav HIRSCH, qui reçoit au coeur
du quartier de MEA SHEARIM, dans la sobre maison de son fils, aux murs
couverts de volumes du Talmud. |
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Combien
sont-ils ?
Quelques milliers, surtout à Jérusalem et aux États Unis. Ils ne forment qu'une toute petite minorité des "hommes en noir". La plus part des 'Haredim, c'est à dire des religieux sans concession à la modernité, ceux qui s'habillent en noir ont une attitude très différente vis à vis de l'État Juif. |
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