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Derière mise à jour
27-Sep-2024
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04/10/2004
La journée de la culture juive, partie d'Alsace où le patrimoine
entre lentement dans la richesse touristique régionale, s'étend
aujourd'hui sur 25 pays. En France, à Dijon ce fut l'occasion d'ouvrir les portes de la très
belle synagogue, de montrer des documents très rares dont certains
remontent au moyen âge, et de présenter deux peintres :
Roger Bokobza et Michèle Weber.
A l'origine, était l'Alsace, avec d'innombrables lieux de mémoire
juive, cimetières abandonnés, synagogues transformées
en salle de réunion au mieux, en dépôt ou garage, pire en ruine. Ici, ce n'est pas la guerre qui exterminé le judaïsme rural, mais la modernité, les gens sont partidans les petites villes, puis dans les grandes, puis à Paris ou à Jérusalem, et ceux qui sont restés à la campagne se sont fondus dans la population.
Des strasbourgeois nostalgiques
ont cherché le moyen de sauver ces lieux,en contactant les autorités et ensemble, ils ont compris que ce patrimoine pouvait revivre, il pouvait être entretenu à condition de trouver une utilité, qui justifierait l'investissement nécessaire à leur restauration. On a trouvé :
c'est du tourisme que viendra la renaissance culturelle ! En 1996 sous le nom de Journée Portes Ouvertes, cette initiative onjointe de l'Agence de Développement Touristique du Bas-Rhin et du B'nai B'rith Hirschler, a vue le jour, elle a été étendue progressivement et est devenue Journée Européenne de la Culture Juive depuis 1999. Cette année, elle a été co-organisée par le B'nai B'rith Europe, le Conseil Européen des Communautés Juives European Council of Jewish Communities) et la Route du Judaïsme
d'Espagne (Red de Juderias de Espana). 25 pays participent, chacun à sa manière, pour beaucoup,
il n'y a que des fantômes , des expositions montrant les traces
de ce qui fut, mais pour d'autres, c'est tout un patrimoine culturel
et historique du judaïsme qui est mis en valeur. Grâce à des portes ouvertes, des circuits, des expositions,
des conférences ou des concerts, le grand public est invité
à s'initier à la musique klezmer, à l'art contemporain,
au théâtre et à visiter les synagogues, les cimetières
anciens, les bains rituels ou les anciens quartiers juifs. Ainsi une belle solidarité permet de réunir plus de 10 000
bénévoles et institutionnels autour de l'organisation
de ces manifestations. Associations juives, sociétés d'histoire,
offices de tourisme, municipalités, musées, artistes,
étudiants, tous travaillent à la préparation de
cette journée dont le programme officiel a été
diffusé sur le site Internet crée pour l'occasion www.jewisheritage.org Au-delà
de cette journée exceptionnelle consacrée à la rencontre avec le public, les organisateurs se sont fixés comme objectif de promouvoir et de contribuer à la préservation du patrimoine juif, partie intégrante du patrimoine culturel de l'Europe. La création d'un Itinéraire Européen du Patrimoine Juif constitue un deuxième axe de travail mené parallèlement. A Paris, le B’nai B’rith en partenariat avec le Consistoire
de Paris a organisé un colloque le dimanche 5 septembre à 20h00
sur le thème de Maïmonide, à l’occasion du
800ème anniversaire de sa mort. Mais,moi, , où toute la communauté s'était mis en quatre pour montrer à ses voisins
l'ancienneté et la modernité de sa culture.
La synagogue a été inaugurée en 1879, le terrain
avait été cédé gratuitement par la ville de Dijon en 1869. C'est Alfred Sirodot qui a conçu ce bâtiment de style néo-mauresque, en s'nspirant de la grande "shule"
de la rue de la Victoire à Paris, les vitraux sont en effet les mêmes. M Schanoski, sculpteur à Dijon a orné ce bâtiment qui atteint 39 mètres de haut.
Il
y avait dans cette exposition des objets anciens précieux prêtés par
les musées de la ville, d'une part, et des objets familiaux venus
de divers foyers de la ville.
La curiosité des officiels, très nombreux pour l'inauguration
a posé problème, en effet, les visiteurs ont du patienter
un bon moment dans le jardin avant de pouvoir entrer, mais les organisateurs
avaient installé des chaises, et la cour de la synagogue ressemblait
à une garden party, où les visiteurs devisaient joyeusement
en attendant un hypothétique pastis.
Certains objets plus récents étaient à vendre, petite précision,
pour le lecteur inatentif, il s'agissait de verres à Kiddouch,l'ensemble était très beau... Deux peintres étaient venus montrer leurs oeuvres : Michèle Weber et Roger Bokobza Roger
Bokobza, né en 1944, est originaire de Gabès,
en Tunisie, diplômé des beaux arts, il s'est lancé
très vite dans le graphisme, et a eu l'honneur de dessiner
un timbre poste de Tunisie. Vous
pouvez le joindre facilement : Ses peintures ont des thèmes variés, mais il peint surtout ce qu'il aime, sa femme, Paris, des objets familiers, surtout s'ils ui rappelent sa Tunisie natale, et bien sûr le judaïsme.
A Dijon, compte tenu du thème de l'exposition, il n'avait emporter que des oeuvres à thèmes "judaïca"
: L'arche de Noe (partie d'une série biblique destinée à illustrer des livres pour enfants) Les scènes * de la vie religieuse, d'abord «La circoncision » puis «La Bar Mitzva», et
«Le mariage» ... Michèle Weber est originaire de Mulhouse
où elle a suivit les cours de l'école des beaux arts,
élève de Denis Ancel, et de Monique Baroni, directrice
du salon d'automne à Paris, elle voue à la peinture
une véritable passion. Elle aime autant le figuratif que
le non figuratif, mais pour la journée du patrimoine juif
elle a sélectionné des oeuvres très
figuratives. Si sa peinture vous plait, vous pouvez la contacter au
L'exposition
:
Belgique,
Bosnie-Herzégovine, Bulgarie,
Croatie,
Danemark,
Espagne,
Finlande,
France,
Grèce,
Hongrie,
Italie,
Lituanie,
Luxembourg,
Pays-Bas,
Pologne,
Portugal,
République Tchèque,
Roumanie,
Royaume-Uni,
Slovaquie,
Suède,
Suisse,
Turquie
et Ukraine,
L'exposition à Dijon .
06 13 21 26 41