|
Le territoire de Gaza avait été conquit en 1967, Israël s'y était implanté en construisant plusieurs villages et en mettant en culture des friches maritimes, puis, unilatéralement, le 15 Août 2005, suite à une longue période de violences nationalistes arabes, il a pris la décision d'évacuer tout le territoire sans condition ni négociation.
Aujourd'hui, le Hamas règne à Gaza. Le Hamas, est un parti politique proche des frères musulmans, disposant d'une milice qui lui a permis de prendre le pouvoir suite à une élection plutôt favorable et à un coup d'État sanglant. Le Hamas considère que la Palestine va de la mer au Jourdain, et qu'elle arabe et musulmane. Seule une minorité de non musulmans pourraient y habiter à condition de prouver leur appartenance à une famille résidant sur place au XIX ième siècle.
Le Hamas considère qu'il n'y aucun lien entre le peuple juif et la terre de Parlestine. Il propose aux juifs israéliens le choix entre "la valise ou le cercueil"
Pour des raisons d'opportunité, il accepte des trêves dans sa lutte.
Les responsables du mouvement condamnent toute négociation avec « l'entité sioniste », et la réciproque est vraie, Israël refuse tout dialogue avec un mouvement « terroriste ».
Depuis que le Hamas dirige, Israël exerce un blocus, qui s'est sensiblement assoupli au cours du temps pour devenir un contrôle douanier strict interdisant uniquement les armes et tout ce qui pourrait permettre de renforcer la puissance militaire. Le but israélien, était d'affaiblir le mouvement islamiste pour essayer de le faire tomber en le rendant impopulaire, et aussi d'empêcher l'arrivée d'armes. Le blocus a été un échec complet.
En réaction, le Hamas a pris l'habitude de lancer des roquettes sur Israël, et Israël de réagir en lançant des raids souvent héliportés sur des cibles stratégiques qui pouvaient être des tunnels, des entrepôts ou des combattants du Hamas. Autant de prétextes pour l'envoi de nouveaux missiles.
L'opération «plomb durci»
Israël a essayé de chasser le Hamas par l'opération plomb durci, lancée en 2009 et ce fut un nouveau fiasco :
- Le Hamas s'est maintenu au pouvoir, et l'autorité Palestinienne n'a pas voulu entrer à Gaza sur les chars israéliens, ce qui l'aurait complètement discréditée. Il n'y a pas d'opposition démocratique crédible à Gaza.
- Les milices islamistes n'ont jamais cessé de tirer des roquettes sur les villes du Sud d'Israël.
- L'image d'Israël a été fortement dégradée par une propagande efficace faisant passer Gaza pour une ville martyre, et les soldats Israéliens pour des soudards sans scrupules. Le rapport Goldstone est un assemblage d'accusations sans preuves de témoins parlant parfois sous la contraintes. Les «juges» n'ont rien vérifié, et n'ont pas tenu compte les opinions contradictoires .
- Le blocus a donné lieu au creusement de multiples tunnels s'avançant loin en Egypte, alimentant largement le territoire en produits proscrits, et en armes de tous genres. Les recettes de passage ont permis au Hamas de se constituer un trésor de guerre important.
- Les bonnes relations entre bédouins trafiquants du Sinaï et miliciens djihadistes Gazaouis ont semé le Djihad dans le Sinaï au détriment de l'autorité Égyptienne et ont ruiné le tourisme dans la péninsule.
Depuis 2009, les armes affluent vers Gaza
Le Hamas, a cherché une revanche militaire, plusieurs événement extérieurs sont venus le renforcer :
L'Iran souhaite acquérir une domination militaire sur les régimes sunnites. Dans ce but, il cherche à se doter de l'arme nucléaire, et à être le fer de lance de la croisade islamique contre l'occident et Israël. La République Islamique craint qu'Israël ne cherche à toucher ses installations nucléaires, par des attaques aériennes venues de pays amis comme le Kurdistan, l'Azerbaïdjan par exemple, ou par des sous-marins, ou encore par des vols furtifs longue distance. Pour prévenir ces attaques, Téhéran a armé sérieusement le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza. Si Israël attaquait, il serait noyé sous une pluie de missiles venus simultanément du Nord et du Sud, tandis que des missiles longue portée partiraient directement d'Iran, voir d'Irak qui est devenu un pays vassal de la république Islamique.
L'Egypte a basculée dans le clan islamiste suite au "printemps arabe", théoriquement, la frontière entre Gaza et l'Égypte est ouverte, l'Égypte ne tolérera pas une nouvelle attaque type plomb durci. Israël ne peut pas se permettre une rupture définitive avec l'Egypte, ce qui renforce sérieusement la position du Hamas qui théoriquement n'est plus assiégé. Toute action terrestre prolongée mettrait fin définitivement au cessez le feu baptisé pompeusement paix qui règne entre l'Egypte et Israël.
La révolution Lybienne a mis sur le marché un nombre impressionnant d'armes ultra sophistiquées tombées entre les mains de clans lybiens de toutes obédiences. Parmi elles on trouve des proche d'Al Qaïda, des Djihadistes qui ne rêvent que de «libérer la Palestine», ou plus prosaïquement de faire de bonnes affaires en vendant des armes volées. Cet afflux d'armes va complèter l'arsenal du Hamas.
Le Sinaï est en ébulition, des tribus bédouines sont contaminées par des idées salafistes, djihadistes, et supportent de plus en plus mal la neutralité égyptienne imposée aux frères musulmans par les américains qui malgré tout tiennent encore le cordon de la bourse. Les chefs de tribus bédouines s'enrichissent grâce aux tunnels où passent armes et argent vers Gaza. Ils ne sont pas insensibles aux idées djihadistes qui passent par les mêmes tunnels. Les armes lybiennes et Iraniennes transitent sans problème d'Egypte à Gaza. Les chefs de tribu ne souhaitent pas voir leurs affaires entravées, par le gouvernement égyptien, fut-il lui aussi aux mains des frères musulmans, et des opérations militaires opposent de plus en plus souvent armée égyptienne et tribus bédouines.
Le Hamas s'est senti pousser des ailes, et s'est enhardi
Fort de cette conjoncture, le Hamas s'est convaincu qu'Israël ne pourrait pas réagir fortement, par ce qu'une opération d'envergure serait ipso-facto qualifiée de crime de guerre, voir de génocide et condamnée par le monde entier (Le rapport Goldstone avait pour but d'empêcher Israël de se défendre), et par ce que l'Egypte islamiste ne pourrait plus sembler être complice des sionistes.
Alors la violence s'est accélérée. Plus d'une centaine de missiles sont tombées en une semaine début novembre 2012, en frappant les pauvres villes de Sdérot, et Netivot, mais aussi Askelon voir même Ashdod et Beer Sheva. Israël a réagit rapidement, et dépêche son aviation qui atteint quand elle le peut les tireurs, ou à défaut les tunnels alimentant Gaza en produits illicites aux yeux des israéliens. Les raids servent de prétexte à de nouveaux tirs de missiles, qui eux même justifient les raids aériens.
Visite de l'émir Hamad Ben Khalifa Al-Thani du Qatar
Le 23 octobre, l'Émir du Qatar a fait une visite de quelques heures à Gaza. Ce fut un triomphe. Pour la première fois le boycott international du Hamas était brisé, l'Émir avait mis son costume de père Noël, et a fait des promesses mirifiques, 400 millions de $, alors qu'il ne donne quasiment rien à l'Autorité Palestinienne.
Ce cadeau est un signe de bienvenu au Hamas qui retourne dans le giron sunnite, en effet la milice islamiste soutient les rebelles syrien contre le président Assad, et en représailles, Khaled Mechaal, le président officiel du mouvement, qui avait installé son siège à Damas a été expulsé et s'est installé à Doha, justement à côté de l'Emir Hamad Ben Khalifa.
L'Iran perd ainsi un allié, et le Hamas aura du mal à renouveller son stock de missiles iraniens.
L'Emir du Qatar, miliardaire très impliqué dans la communication dirige le géant médiatique Al Jazeera , chaine qui diffuse sur tout le monde arabe, et au delà vu qu'il existe ou existera très prochainement des chaines en Swahili, en turc, ou en serbo-croate, et bien sûr en anglais. La France a demandé à l'Emir de ne pas se lancer sur le marché francophone. On voit ici la force d'un islam sunnite combattant l'influence occidentale sur l'ensemble du monde islamique y compris en Europe et en Afrique noire. Al Djazeera rachète tous les droits sur le sport, voir même des équipes comme le Paris Saint Germain, car pour faire passer ses idées dans le peuple, rien ne vaut le sport. Assimiler l'islam au foot doit servir de booster pour la diffusion des idées islamiques. Être le parrain de la cause palestinienne assurera au Qatar la caution morale de l'ensemble de la communauté musulmane.
L'Emir en un homme d'affaires avisé, a investit dans les hôtels de luxe, dans des entreprises industrielles ou de service, et on pouvait penser qu'il agirait en élément modérateur vis à vis du Hamas. Des bombardements israéliens ne peuvent que provoquer des dommages à une économie qu'il faisait mine de vouloir doper.
Or, sa visite n'a pas provoqué la moindre modération chez les lanceurs de missiles. Ils n'ont pas attendu son départ pour continuer à frapper les villages et les villes d'Israël.
"On" a détruit l'usine d'Al Yarmouk au Soudan
Le lendemain de la visite de l'Emir, le 24 octobre, des avions furtifs bombardaient l'usine d'armement de Yarmouk au Sud de Khartoum au Soudan. Donner le nom de Yarmouk à cette usine n'était pas innocent, Yarmouk est le nom de la bataille décisive des musulmans contre les chrétiens en 636. Les opinions divergent sur cette usine, selon les autorités soudanaises, on y fabriquait des armes classiques, et selon les israéliens on y entreposait et montait des missiles destinés à passer à Gaza à travers l'Egypte et le Sinaï.
Ce bombardement peut soulager le Sud Soudan qui continue à être bombardé par les avions d'Omar El Bechir, le bourreau du Darfour, mais aussi, si les informations israéliennes sont exactes, doit gêner la logistique iranienne au service du Hamas. D'après les photos vues sur le net, l'incendie a été immense, et un grand cratère est apparu, ce qui montrerait un effondrement, et que l'essentiel de l'objectif ne serait pas en surface.
Les services secrets on refusé de me dire ce que l'on faisait en vérité dans cette usine ! .
L'assassinat d'Ahmed Djabari
Depuis le départ de l'Emir du Qatar, la violence a redoublée, tirs missiles continuels sur tout le Sud d'Israël et bombardement des aires de lancement de missiles et des tunnels de contrebande. La situation devenait invivable pour les uns et pour les autres, aussi les diplomates ont-il fait de gros efforts pour ramener le calme.
Le Président Morsi d'Egypte, a servi d'intermédiaire entre Ahmed Djabari porte parole du Hamas et Israël. Ahmed Djabari a appris l'hébreu en prison, où il s'est transformé en militant du Hamas. Après sa libération s'est engagé, il s'est marié avec la fille de Rantisi, un des pères fondateurs du mouvement, et a transformé la milice en véritable mini-armée munie d'un arsenal militaire sophistiqué et hiérarchisée selon un organigramme vraisemblablement calqué sur celui du Hezbollah. Il est devenu le véritable ministre de la guerre du Hamas, et pouvait ambitionner de remplacer Khaled Meshaal exilé en Syrie puis au Qatar.
C'est alors qu'il tenait en main un projet acceptable de cessez le feu, qu'il a été pris pour cible par des avions israélien et assassiné. C'est une déclaration de guerre a hurlé le Hamas, mais lancer des missiles est-ce un rameau d'olivier ? ? Aussitôt une pluie de roquettes s'est abattu sur Israël, alors que l'aviation Israélienne se lançait dans une série de bombardements aériens sur des cibles très précises.
L'opération colonne de nuée עמוד ענן (Defense Pilar en anglais)
La mini guerre a duré huit jours. Les populations civiles ont été traumatisées, trente secondes, voir moins pour s'abriter entre la sirène et l'impacte du missile. Quand on a des rhumatismes, ou qu'on est loin de tout c'est quasiment impossible. Une demie heure entre l'avis israélien et le bombardement, le temps de se sauver en espérant à son retour retrouver sa maison, où aller ? comment laisser aux flammes tous ses biens ? ?
Les israéliens ont tout fait pour épargner des vies, d'abord celle de leurs compatriotes, les leçons de la guerre du Liban ont été retenues, et avec l'aide des USA, Israël a mis au point un sytème remarquable pour intercepter les missiles à courte et moyenne portée, appelé Dôme d'acier
( כיפת ברזל ) >
. Il s'agit d'une batterie de missiles anti missile particulièrement efficace et... onéreux. Près de 90 % des tirs de dôme d'acier ont touché un missile ennemi, si bien que malgré des milliers de tirs, une seule maison a été touchée, et on a déploré trois morts, toute la famille d'une camarade de classe de ma petite fille. La plupart des autres missiles sont tombés en rase campagne, où ils ont tué par hasard deux autres personnes.
Côté palestinien, la protection des civils n'a pas été "la" priorité, il s'agissait avant de tout de protéger les dirigeants qui étaient la cible privilégiée de l'armée, et surtout le stock d'arme. La technique du bouclier humain a été largement utilisée. Les armes étaient sous des maisons, tout près des écoles et des mosquées. Des ordres interdisant aux civils de fuir les zones de combat ont été donnés. Les bombardements ont été très spectaculaires, d'immenses cratères remplaçaient des bâtiments anodins servant de dépôt d'armes.
Sur le plan militaire, Le général Aviv Kochavi, le directeur du renseignement militaire de Tsahal, a estimé que le Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP) possédaient 24 roquettes à longue portée de 240 mm Fajr-3 et 333 mm Fajr-5, dont 18 ont été détruites le sol et six ont été tirées sur Israël. (Source : MOHAMMED NAJIR JDW IHS Jane's 28 nov 2012)
Pour protéger Tel-Aviv des Fajrs, l'armée israélienne a utilisé une cinquième batterie « Iron Dôme » mise au niveau d’interception des roquettes à longue portée.
Le Hamas a également tiré une roquette de -75 M, qu’il avait affirmé avoir lui-même produit et, qui comme le Fajr-5, a une portée de 75 km: cette production représenterait une avancée majeure dans la technologie des fusées. Une source militaire israélienne a confirmé que la fusée a été fabriquée par le Hamas et a dit qu'il était de 8 pouces (203 mm) de diamètre.
L'accord de cessez le feu
Israël avait massé des troupes d'infanterie autour de la bande de Gaza, une intervention terrestre semblait imminente. Par deux fois l'ordre de pénétrer dans le territoire aurait été donné, puis annulé. En fin de compte, un accord a été signé,
- Israël doit stopper toute hostilité dans la Bande de Gaza, par les voies terrestre, maritime et aérienne, incluant les incursions et les assassinats ciblés
- Toutes les factions palestiniennes doivent cesser toute hostilité depuis la Bande de Gaza contre Israël, en particulier les tirs de roquettes et les attaques le long de la frontière
- Dans les 24 heures suivant le début du cessez-le-feu, doivent être mis en place l'ouverture des points de passage, la facilitation du mouvement des individus et du transport des marchandises, la fin des restrictions de mouvement des habitants, la fin des procédures de ciblage des habitants dans les zones frontalières
Qui a gagné ?
En Israël, les sentiments étaient partagés, entre le soulagement d'avoir évité une opération terrestre, désastreuse pour l'image du pays, et coûteuse en vie humaine, entre la satisfaction d'avoir été protégé par "Dôme d'acier", et la frustration de ne pas avoir changé en quoi que ce soit la situation géopolitique. Tout le monde pense qu'il y aura encore un prochain round. Israël n'a pas fini le travail pour les gens de droite, et n'a pas ouvert de perspectives de paix pour les gens de gauche.
A Gaza, on a fêté la victoire, le document commence par demander à Israël de cesser ses actions militaires, comme s'il était à l'origine des violences, et le Hamas obtient une reconnaissance internationale et une promesse d'amélioration économique par un allègement du blocus. En fait dans les 48 heures, la zone maritime autorisée pour les pêcheurs Gazaoui a été portée de 3 à 6 miles marin. Le Hamas a prouvé sa capacité à atteindre Jérusalem et Tel Aviv avec des missiles iraniens ou même fabriqués sur place.
Perspectives
L'accord avec Gaza assoit la légitimité du Hamas, au détriment de l'Autorité Palestinienne qui continue à ne rien obtenir de spectaculaire. Cela aide à comprendre le forcing de Mahmoud Abbas pour obtenir une reconnaissance internationale à l'ONU. Ce vote a été très mal pris par Netanyahu qui a pris des mesures de rétorsions : blocage de fonds et construction dans le No man's land entre Jérusalem et Maalé Adoumim, c'est à dire couper la Cisjordanie en deux par une zone continue d'habitations israéliennes. Cette mesure de rétorsion très mal vue par la communauté internationale a annulé tout les bénéfices diplomatiques d'une guerre mesurée. Israël se retrouve dans la position du méchant malgré la retenue de ses militaires.
Clairement, les choses bougent par la violence et les faits accomplis. Grâce à leurs missiles, les gazaouis obtiennent le doublement de leur zone de pêche. L'autorité palestinienne obtient une reconnaissance de l'ONU, Netanyahu subit, pratique la défensive, ou joue la montre.
Les accords d'Oslo sont morts, soutient-il, la droitisation de son électorat, ses alliances avec l'extrême droite font que loin de chercher un compromis, il semble chercher à s'excuser de ne "pas être allé jusqu'au bout" auprès de son électorat nationaliste.
Je me
pose la question : "Que veut-il ? " ne sait-il pas que s'il obtient un accord avec les Palestiniens, les iraniens n'auront plus aucun prétexte pour le menacer ? ? que s'il ne soutient pas l'autorité palestinienne, il n'aura en face de lui
que le Hamas ? ? qu'Israël ne peut pas rester juif et démocratique avec une importante population arabe, qui ne se veut pas israélienne ? ? Pourquoi fait-il mine de vouloir une paix avec deux états alors qu'il fait l'impossible pour qu'il n'en soit pas ainsi ? ?
Certains ont dit que l'opération colonne de fumée avait un but électoral, en effet, Netanyahu ne pouvait pas gagner les élections si le Sud du Pays continuait à se faire canarder, mais même sans élections, cette situation était intenable.
Israël a gagné un peu de calme, du temps pour respirer. Mais, cet armistice est fragile, ce n'est pas la paix. C'est un un épisode de la guerre de cent ans, qui ne pourrait finir qu'avec la volonté des populations arabes et juives de bannir la violence, et de se résoudre à un compromis basé sur la raison et non sur un nationalisme mystique.
Aucun dirigeant, fut-il un tyran, ne peut gouverner toujours contre la volonté de son peuple, tôt ou tard, il devra s'adapter ou partir. C'est la volonté de paix qu'on aimerait entendre dans les discours véhiculés par les médias, les mosquées et les synagogues, or on ne l'entend pas, et l'enseignement, surtout l'enseignement arabe, inculqué aux futurs générations ne présage rien de bon.
Aujourd'hui la méfiance l'emporte très largement sur tout le reste.
Michel Lévy
|