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Je vais régulièrement à Beith Shemesh, et je vois la société israéliennes évoluer lentement, cette fois, plutôt que de longs discours, je vous présente toute une série de photos, et si vous êtes observateur ou observatrice, vous verrez que plusieurs d'entre elles sont très bavardes.
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C'est grâce à ma petite fille, qui a eu la bonne idée de naître au printemps israéliens, que nous avons pu bénéficier d'un voyage en Israël. En France, il n'y a pas eu de printemps, seulement de la pluie, (c'était peut-être du au printemps arabe, la France a vendu "Le Printemps" à l'émir du Qatar).
Ce mois d'avril a été tout à fait exceptionnel, froid, en France il a gelé très fort, et mes géraniums, sortis précipitamment avant mon départ le cinq avril ont gelé. En Israël aussi, nous n'avons pas eu chaud, s'il n'a pas gelé, il a plu, et le pull over était souvent le bienvenu.
Grâce à cette météo fraîche, j'ai pu me promener dans la campagne, sans craindre ni insolation, ni coup de chaleur.
La nature
Ainsi, j'ai décidé de traverser Beth Shemesh à pied... la ville est très longue, bâtie en général sur les collines, et traversées par des vallées parfois cultivées. J'ai pris des raccourcis, des terrains en friche couverts d'herbes folles, et à ma plus grande surprise, j'y ai vu des graminé, alors je me suis rappelé que le blé est une herbe sauvage originaire du Proche Orient.
Dans les rues, on voit des arbres en fleur, parfois de superbes villas construites par des américains fortunés, avec piscine à l'intérieur camouflées dans ce qui ressemble à première vue à un garage.
J'ai pu avec mon petit fils marcher dans la campagne, nous avons gravi les collines du Parc Izhrak Rabbin, en fait une belle ballade qui monte dans les collines de Judée recouvertes d'arbres méditerranéens, beaucoup de pins. Partout, il y avait des espaces aménagés pour le pique-nique, avec des corbeilles pour qu'on puisse jeter les papiers gras.
La bonne nouvelle, vient des israéliens qui sont de plus en plus propres, ils évitent de jeter dans la nature leurs papiers gras, mais la mauvaise vient des services de nettoyages, ils vident très rarement les corbeilles, si bien les papiers et surtout les milliers de sac en plastique, et les gobelets trop légers s'entassent à côté de l'espace réservé, et s'envolent pour se disperser partout dans la nature. Pire, lorsque les corbeilles sont ramassées, elles sont jetées dans de grandes bennes qui attendent un hypothétique voyage vers la décharge, alors l'odeur qui s'en dégage est assez forte pour faire fuir deux régiments de terroristes kamikazes.
Ailleurs, loin des parcs, il n'y a plus rien d'aménagé, et les collines ne sont que partiellement boisées. On trouve la roche à nu, et parfois des marques curieuses, des ronds de 30 cm de diamètre, creusés à 10 cm de profondeur, laissant supposer l'emplacement d'un poteau de bois devant soutenir une maison. Des empruntes mystérieuses de bêtes à quatre, cinq, six ou sept doigts, en fait une érosion curieuse qui laisse imaginer l'improbable.
Plus étonnante, cette grosse pierre, mal taillée, 1 m 50 de haut environ, on dirait qu'elle a été oubliée par Astérix lorsqu'il est venu donner un coup de main pour la construction du temple de Jérusalem. |
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La fête de l'indépendance
Nous avons fêté l'indépendance, et assisté à une belle fête le soir à Ashkelon
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Bien entendu, la fête s'est terminée par un feu d'artifice, nous avons d'ailleurs bien failli le rater, nous avions fait le projet fou d'aller manger une glace au "Café-Café", seul lieu ouvert, mais, nous n'étions pas les seuls...
Le service d'ordre ne laissait entrer qu'en fonction des places disponibles, et une longue attente commençait. Soudain nous avons vu un homme de type russe s'avance, et exiger le passage, malgré les efforts du service d'ordre, l'homme est entré, et n'a pas été expulsé manu-militari. Cette incivilité nous a impressionné, mais que faire... au bout de dix minutes, nous avons pensé qu'il était inutile d'attendre, car une fois à l'intérieur, nous n'étions pas prêt d'être servi, et juste à ce moment, le feu d'artifice a commencé, le malotru qui était entré n'a rien vu, bien fait pour lui ! ! na na na na nère ! ! |
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A travers Jérusalem
Cette année, Jérusalem comme Dijon bénéficie du tram, et les rues les plus commerçantes de la nouvelle ville (ville juive) sont devenues piétonnes. Par rapport à mes dernières visites, j'ai remarqué que la sécurité était moins contraignante. Par exemple, on ne vérifie plus les sacs à l'entrée du marché ou des centres commerciaux. Par ailleurs, J 'ai eu l'impression de voir davantage de femmes arabes dans les magasins de la rue Jaffa.
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La journée des grand'pères
Mes petits enfants fréquentent des écoles religieuses, et il y a des écoles pour filles, et des écoles pour garçons. Seules les filles sont en uniforme. L'école de mon petit fils avait décidé d'organiser une matinée des grand'pères. Chaque petit devait inviter son papy, lui offrir un petit déjeuner. Je dois avouée, que j'ai eu le meilleur déjeuner de la classe ! ! j'ai été gâté comme un coq en pâte, et les autres grand'parents ont du être verts de jalousie.
Puis, le maître a distribué une page du talmud, et toute la classe, petits et grands, par groupe de travail jeune-vieux a étudié un texte, nous expliquant nous devions compter les jours entre Pâque et Pentecôte.
Ensuite, le maître a distribué un questionnaire d'histoire : Pourquoi y a t-il eu une guerre en 1967 ? en 1982 ? et l'enfant devait rédiger la réponse de l'ancien... j'ai pu expliquer en deux lignes 1967, c'était simple, mais expliquer en si peu de mots l'aventure libanaise de Sharon, était très largement au dessus de mes capacités.
Ensuite, nous sommes allé dans une salle où les enfants de plusieurs classes, ainsi que les parents, grand parents ont pu assister à un spectacle. Les enfants nous ont joué la vie d'un héros, Dror Weinberg, un militaire, respecté et aimé par tous, y compris par les arabes, assassiné en rentrant de la prière du shabbat à Hébron. Mais plutôt qu'un long discours, je préfère vous montrer l'ambiance de la matiné à travers des photos.
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Et voilà, la fête est finie... il a fallu rentrer en France, et j'ai profité d'une belle grève, Israël ayant décidé de signer l'accord "ciel ouvert" permettant la libre concurrence avec les pays européens, le personnel de toutes les compagnies israéliennes se sont mises en grève le jour de notre départ prévu. Alors après un après midi, très long occupé à lire devant un verre désespérément vide, nous sommes retournés auprès de nos petits enfants, et ce fut à nouveau la fête.
Michel Lévy |
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