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Guy Johnson (Nicolas Tikhobrazoff) Publié le 7/11/2020
En attendant la démonstration de la fraude électorale historique aux US, voici une petite note d’information:
Beaucoup d’entre vous le détestent et le méprisent. Comme c’est malin. Il sert le peuple américain et continue de servir le monde. Que faites-vous à part vous moquer de lui et le traiter “d’orang-outan qui a attrapé le virus chinois« ? Et s’il vous plaît, veuillez me dire ce que Biden aurait accompli au cours de ses 47 ans en politique?
Et je devrais échanger ce «clown » contre une langue de serpent et des menteurs hypocrites et corrompus? Je me moque bien de savoir si j’aimerais boire une bière avec lui. Je préfère un dirigeant fort qui n’a pas peur de botter le cul de qui le mérite. Je n’ai pas besoin d’une figure paternelle. Je n’ai pas besoin d’un mentor, c’est déjà le rôle que tiennent Hollywood et CNN, ABC, NBC, CBS et le New York Times.
Je n’ai besoin de personne pour m’assister, mais je ne veux pas être dirigé par un homme corrompu, connu comme étant sénile et demi-dément, marionette entre des mains plus puissantes.
Que Dieu bénisse Donald Trump, le président le plus mal apprécié de l’histoire.»
Ce putsch est une honte pour l'ancienne plus grande démocratie du monde .
J'espère que Trump n'en restera pas là , bien que bailloné par les merdias fascistes et la Silicon Valley qui dépasse le rêve de Staline.
(Non, ceci n’est pas un fake, c’est un écrit sérieux trouvé sur une page sérieuse)
« Nous interrompons cela, car ce que dit le président est en grande partie faux. » Le présentateur de CNBC Shepard Smith n'a pas laissé Donald Trump terminer son allocution dans la soirée du jeudi 5 novembre. Alors que le président sortant assurait : « Si vous comptez les votes légaux, j'ai gagné haut la main ; si vous comptez les votes illégaux, ils peuvent tenter de nous voler l'élection », la chaîne d'information en continu a choisi de couper la retransmission de ses propos.
« Il n'y a pas un début de preuve que c'est vrai », a immédiatement corrigé Shepard Smith à propos des allégations de Donald Trump sur de potentiels votes illégaux qui lui feraient perdre l'élection au profit de Joe Biden. Il y aurait eu une « vague rouge », la couleur des républicains, sur le pays ? « C'est complètement faux », embraye le journaliste. Des interférences des démocrates dans le processus électoral ? « Il n'y a pas de preuves de cela, le président n'en a donné aucune. »
CNBC est loin d'être la seule chaîne à s'être rebellée. MSNBC, qui avait déjà interrompu le discours où Donald Trump proclamait sa victoire dans la nuit de l'élection alors que le dépouillement n'était pas fini, l'a une nouvelle fois coupé. « OK, nous voici à nouveau dans cette démarche inhabituelle, non seulement en train d'interrompre le président des États-Unis, mais aussi de corriger le président des États-Unis », a soupiré le présentateur Brian Williams.
Lire aussi L'accusation de fraude, une stratégie dont Donald Trump use et abuse
Les chaînes NBC News et ABC News ont elles aussi coupé le président. Tout comme le journal USA Today, qui a rapidement interrompu la diffusion de l'allocution, avant de la retirer de toutes ses plateformes. « Notre travail est de diffuser la vérité, pas des complots infondés », a justifié la rédactrice en chef Nicole Carroll dans un communiqué.
Seules Fox News et CNN n'ont pas interrompu Donald Trump. Mais le présentateur de CNN Jake Tapper a corrigé le président dès la fin de son allocution. « Quelle triste nuit pour les États-Unis, qui entendent leur président dire ça, accuser à tort le peuple de voler l'élection, essayer d'attaquer la démocratie avec ce tissu de mensonges… »
Sur les chaînes d'information américaines, qui couvrent sans relâche l'attente interminable des résultats depuis près de trois jours, les déclarations mensongères de Donald Trump agacent autant qu'elles déroutent les journalistes. Le journaliste star de CNN Anderson Cooper a ainsi estimé, cette nuit, que les propos du président étaient « tristes, pathétiques », mais aussi « dangereux ». « C'est le président des États-Unis, c'est la personne la plus puissante au monde, et là, on le voit comme une tortue obèse sur le dos, qui s'agite sous le soleil brûlant, en train de réaliser que son heure est venue. »
Au cœur d’une pandémie qui a fait plus de 230 000 morts dans le pays, des dizaines de millions d’Américains ont choisi, en toute légalité, de poster leur bulletin de vote pour l’élection présidentielle de mardi – en grande partie, sans doute, par crainte des mouvements de foules et donc d’une potentielle contagion aux bureaux de vote.
Jeudi soir, après avoir déjà tweeté son exigence inconcevable de cesser le dépouillement des voix, le président américain Donald Trump a indûment affirmé depuis le podium de la Maison Blanche que le dépouillement de ces bulletins de vote constituait une fraude électorale.
Trump a noté, ce qui est vrai, qu’il avait été largement en tête dans de nombreux États-clés de l’affrontement au moment où ils ont achevé le compte des votes exprimés physiquement dans les bureaux de vote le jour du scrutin, mais que désormais sa marge d’avance s’était « érodée ».
L’élection est « truquée », affirme-t-il, sans fondement. La victoire lui a été volée, déclare-t-il sans preuves. Ses rivaux démocrates trouvent «mystérieusement» suffisamment de bulletins de vote pour mener son rival Joe Biden à la victoire. Les observateurs républicains sont empêchés de surveiller le dépouillement, et certains parmi les exclus, a-t-il sinistrement prévenu, sont « fâchés » et deviennent « quelque peu violents ».
De toute évidence, la diatribe de 17 minutes de Trump est un acte de désespoir – une explosion d’un dirigeant contre le peuple, qui lui avait accordé son pouvoir il y a quatre ans, et qui le lui retire, selon toutes vraisemblances.
C’est aussi une attaque dangereuse contre le processus démocratique – proférée depuis le lieu emblématique d’où les présidents élus sont chargés de gouverner tous les Américains, le lieu où les alliés internationaux des États-Unis reviennent chercher des conseils et un soutien fiables.
Inutile de dire que s’il y a des preuves de fraude dans le processus électoral de 2020, notamment dans le dépouillement des bulletins, il devra y avoir – et il y aura – une enquête. Seuls les bulletins légalement exprimés doivent compter, mais l’ensemble de ces bulletins doivent être comptés, et le résultat de l’élection doit être déterminé sur cette base. Inutile de dire que l’exigence d’arrêter le processus et l’affirmation sans fondement selon laquelle des fonctionnaires, des rivaux, des sondeurs, des médias et d’autres forces ont conspiré pour tenter de le retirer du pouvoir de façon illicite sont indéfendables, en particulier de la part du président, et les conséquences en sont tout bonnement imprévisibles.
Vue de Jérusalem, cette crise de la démocratie américaine orchestrée par la présidence suscite des inquiétudes et des échos particuliers. L’engagement de l’Amérique dans notre région, en tant que force de stabilité et de liberté, est un élément essentiel de la défense stratégique d’Israël. Une Amérique fiable, une Amérique qui partage nos valeurs démocratiques, est un partenaire vital pour nous et une force de dissuasion puissante pour nos ennemis. Ce n’était pas l’Amérique qu’incarnait le président jeudi soir.
Face à sa défaite, la harangue sans borne de Trump contre le système grâce auquel il a été dûment élu, enfonce le couteau dans la plaie ouverte par certaines des manœuvres désespérées de notre propre Premier ministre en ses heures les plus sombres : Benjamin Netanyahu n’a jamais semblé aussi délibérément délirant, mais il a lui aussi, au moment des élections, mis en doute la légitimité des votes dans la communauté arabe et a envoyé des militants armés de caméras pour tenter de décourager les électeurs arabes. Lui aussi, en cherchant à conserver le pouvoir malgré ses problèmes judiciaires, a bafoué la légitimité des institutions démocratiques d’Israël, des médias et de l’opposition – en affirmant sans preuve que des forces de l’ombre, notamment les forces de l’ordre et les autorités judiciaires, conspiraient pour l’écarter du pouvoir de façon illégale.
Un sondage réalisé la semaine dernière par l’Israel Democracy Institute a révélé que 70 % des Juifs israéliens et 63 % de tous les Israéliens considéraient Trump comme le candidat présidentiel « préférable » à Biden du « point de vue des intérêts d’Israël ». Cela est tout à fait compréhensible compte tenu de la longue série de discours et d’actes de l’administration Trump approuvés par le public israélien – la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, le déménagement de l’ambassade américaine dans cette ville, la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, le retrait de l’accord de 2015 avec l’Iran et la pression financière exercée sur l’Iran, l’adoption d’une position moins favorable aux demandes palestiniennes que les administrations précédentes et la négociation des accords de normalisation avec les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan.
Il est peu probable que de nombreux Israéliens aient été réveillés à
2 heures du matin pour regarder la performance dangereuse et désolante de Trump. Même s’ils l’ont entendu, ils pourraient bien s’en tenir à leur réponse initiale à la question du sondage sur la « préférence » présidentielle.
Mais les intérêts d’Israël en ce qui concerne les États-Unis sont fondés sur la fiabilité du fonctionnement de la démocratie américaine. Et le président américain a porté un coup intolérable à cette démocratie jeudi soir, qui aura des répercussions dans le monde entier.
Il est essentiel pour tous les gens épris de liberté – les Américains et ceux qui se tournent vers l’Amérique – de parer à cette attaque – d’y parer par la poursuite et la réalisation appropriées, légales et démocratiques du processus électoral que le président cherche à discréditer et saboter.
Donald Trump, ses fils et ses partisans propagent sur les réseaux sociaux de nombreuses fausses informations sur de prétendues manœuvres illégales dans différents Etats.
"Arrêtez le vol !" Tel est le mot d'ordre scandé sur les réseaux sociaux et dans les rues par les partisans de Donald Trump. Deux jours après l'élection présidentielle américaine, la tension est palpable aux Etats-Unis. Une poignée d'Etats n'ont toujours pas livré leurs résultats. Joe Biden et Donald Trump attendent toujours d'être départagés, jeudi 5 novembre.
En mauvaise posture, le président sortant, aidé de ses fils et de ses lieutenants, a lancé une intense campagne de désinformation. Il tente de persuader ses supporters que des fraudes massives ont été commises et sont toujours en cours, alors que le décompte des voix se poursuit. Voici cinq des principales rumeurs que le camp Trump colporte.
La rumeur s'est répandue sur les réseaux sociaux mercredi, capture d'écran à l'appui. Dans le Wisconsin, 3 239 920 bulletins de vote auraient été comptabilisés. Pourtant, seulement 3 129 000 électeurs auraient été inscrits sur les listes électorales. Il y aurait donc 110 920 suffrages exprimés en trop. La fraude serait donc manifeste, dans cet Etat du nord des Etats-Unis, emporté de justesse par Joe Biden. Donald Trump a donc demandé un recompte des voix.
Cette fausse information a été lancée sur Twitter, parmi beaucoup d'autres, par un militant pro-Trump, Mike Coudrey, qui multiplie depuis mardi les accusations de fraude en faveur de Biden. L'homme a depuis supprimé son tweet*, note le site Snopes*. Elle a notamment été amplifiée par la communauté complotiste d'extrême droite QAnon, comme le signale Radio Canada.
Le chiffre annoncé de 3 239 920 bulletins de vote comptabilisés est un peu en dessous des 3 297 408 suffrages exprimés dénombrés par le New York Times*, après le dépouillement de 98% des bulletins. Quant au nombre d'électeurs enregistrés dans le Wisconsin, il était de 3 129 000, comme le prétendent les supporters de Trump, au moment des élections de mi-mandat de 2018*. Au 1er novembre 2020, la commission électorale de l'Etat*, autorité compétente en la matière, dénombrait 3 684 726 électeurs enregistrés. Le nombre de bulletins de vote est donc en réalité bien inférieur – plus de 387 000 unités – au nombre d'électeurs.
Cette rumeur a été relayée par Donald Trump* lui-même, comme par nombre de ses supporters*, criant à la fraude manifeste. A commencer par le créateur du Gateway Pundit*, un important site d'extrême droite américain, également coutumier des "fake news".
Celle-ci repose sur deux captures d'écran de la carte électorale. Sur la première, Donald Trump est crédité de 2 200 902 voix contre 1 992 356 pour Joe Biden dans le Michigan. Sur la seconde, réalisée un peu plus tard, le rapport de force s'est brusquement inversé. Le démocrate totalise 2 130 695 votes, soit 138 339 de plus d'un coup, tandis que les suffrages du républicain n'ont pas progressé d'un iota. Or, le Michigan a été gagné par Joe Biden et le camp Trump a engagé des procédures pour faire interrompre le dépouillement.
L'explication de cette anomalie a été fournie par un porte-parole de Decision Desk HQ, l'entreprise à l'origine de cette carte interactive. "C'était une simple erreur venant d'un fichier créé par l'Etat et que nous avons intégré. L'Etat s'est rendu compte de l'erreur et a produit un décompte mis à jour. Une fois qu'ils l'ont eu fait, nous avons mis à jour le décompte en conséquence. Cela arrive lors des soirées électorales", explique-t-il, cité par Politifact. Les tweets postés par Decision Desk HQ à quelques minutes d'intervalle reflètent cette correction (ici, puis là et là).
"Ce genre de bizarrerie est typique", confirme à Politifact Alex Halderman, professeur d'informatique et d'ingénierie et expert en sécurité électorale à l'Université du Michigan. "Les résultats préliminaires sont parfois mis à jour manuellement en copiant et en collant à partir d'une feuille de calcul. L'erreur pourrait simplement être que les totaux d'un candidat ont été mis à jour mais pas ceux de l'autre", envisage-t-il. Ce problème semble provenir du comté de Shiawassee, selon le Detroit Free Press*.
L'éditorialiste conservateur qui a le premier pointé cette étrangeté et fait la capture d'écran à l'origine de la rumeur a depuis supprimé son tweet* et reconnu sa méprise*.
"J'ai déjà jeté plus d'une centaine de bulletins de vote pour Trump !" Cette phrase a été écrite dans une story sur Instagram, mardi 3 novembre, par un internaute se présentant comme un agent de bureau de vote du comté d'Erie en Pennsylvanie, promettant que son Etat allait virer au bleu, la couleur des démocrates.
En pleine journée de scrutin, la capture d'écran de cette publication semblant revendiquer une fraude évidente s'est rapidement mise à circuler dans le camp républicain, jusqu'à être retweetée par Donald Trump Junior. Certains activistes pro-Trump n'hésitant pas à publier l'identité de l'internaute auteur de ces mots, relève Politifact.
Le shérif du comté d'Erie a ouvert une enquête sur ce soupçon de fraude, mais le président du bureau des élections du comté explique dans un communiqué*, il apparaît que l'internaute qui a posté la story suspecte sur Instagram ne travaillait dans aucun des bureaux de vote du comté, qu'il n'y était même "pas enregistré comme électeur et qu'il ne vit probablement pas dans le comté".
En criant un peu vite à la fraude électorale, les partisans et le propre fils de Donald de Trump sont peut-être tombés dans le piège tendu par un farceur, note Snopes*. En novembre 2016, lors du précédent scrutin présidentiel, un internaute ayant le même identifiant et dont la photo de profil correspond, avait plaisanté sur Twitter, assurant être allé voter pour Hillary Clinton et Donald Trump.
Dans une vidéo postée sur Facebook* au cours de la soirée électorale, mercredi, une femme raconte avoir vu des assesseurs forcer certains électeurs à se servir de feutres pour remplir leur bulletin, alors que les machines de vote ne peuvent pas lire les documents remplis au marqueur : une manœuvre évidemment destinée à invalider les votes de partisans de Donald Trump. Tout ceci se serait déroulé dans le comté de Maricopa, celui de Phoenix, la capitale de l'Arizona, un Etat ô combien disputé.
Voilà pour ce "Sharpiegate" raconté par Politifact*. La rumeur a été colportée par l'influent animateur radio conservateur Michael Savage* ou des militants pro-Trump*.
Il suffit d'une rapide recherche sur internet pour démentir cette rumeur. Le département des élections du comté a ainsi mis en ligne une vidéo*, dès le 24 octobre, qui explique très clairement que les électeurs peuvent utiliser un feutre ou un stylo pour remplir leur bulletin de vote.
La vidéo conseille même l'usage du feutre pour les électeurs votant depuis chez eux par correspondance. Elle recommande juste l'encre bleue ou noire, plutôt que le rouge, qui n'est pas lu par les machines de vote. La vidéo souligne également que le feutre est utilisé dans les centres de vote parce que son encre sèche vite et qu'elle marche bien avec les machines de vote.
La secrétaire d'Etat de l'Arizona a elle aussi assuré sur Fox 10*, le matin même de l'ouverture des bureaux de vote, que les bulletins remplis à l'aide de feutres seraient évidemment comptabilisés comme il se doit. Si la rumeur avait été fondée, il aurait en outre fallu que les agents de vote soient capables de distinguer les électeurs démocrates des républicains d'un simple coup d'œil, glisse Snopes*.
A Phoenix, ce type de rumeurs non fondées selon lesquelles les bulletins en faveur de Trump n'auraient délibérément pas été pris en compte, ont conduit des partisans du président sortant, dont certains étaient armés, à se rassembler devant des bureaux de vote, au point que l'un d'eux a dû temporairement fermer.
La courte vidéo s'est propagée sur les réseaux sociaux au lendemain de l'élection présidentielle. On y voit un homme lâcher "Fuck Trump" et mettre le feu à des papiers, qu'il présente comme "environ 80" bulletins de vote en faveur de Donald Trump, en signe de protestation. La séquence a été partagée sur Twitter par Eric Trump*, l'un des fils du président sortant.
Cette séquence a été étudiée de près à la mairie de Virginia Beach*, la plus grande ville de Virginie, Etat remporté par Joe Biden. Après étude, il apparaît que ces bulletins de vote correspondent bien à des modèles utilisés par la commune. Il ne s'agit cependant pas de vrais bulletins, mais de spécimens. Contrairement aux bulletins de vote authentiques, ils ne portent pas de code-barre, explique la ville dans un communiqué repris par Politifact*. Surtout, ces bulletins de vote n'étaient pas imprimés pour l'élection présidentielle, mais pour les élections municipales locales.
* Les liens suivis d'un astérisque sont en anglais