Mivy décoiffe, car il est fait par un chauve

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Derière mise à jour 25-Fév-2024
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La guerre à Poutine

Nous avons très peur, un conflit armé en Europe, cela nous semblait impensable, voir une puissance nucléaire dirigée par un homme seul atteint de paranoïa peut nous donner des cauchemars. L'Ukraine est envahit sur de fallacieux prétextes, par Vladimir Poutine, qui ne supporte pas l'effondrement de l'URSS, et qui prend le risque de ruiner la Russie, l'Ukraine voir de provoquer un désastre nucléaire. L'Ukraine résiste grâce aux armes occidentales, mais pour combien de temps ? qui arrêtera Vladimir Poutine ? Peut-être les pertes énormes subies par l'armée russe, si mal préparée.

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Les problèmes avaient commencés en 2013, quand le président Ukrainien Viktor Ianoukovytch, avait tourné le dos à l'Europe, pour se rapprocher de la Russie. Cela avait provoqué d'immenses manifestations populaires pro-européennes place Maïdan débouchant sur la "révolution de février", et la fuite en Russie de Viktor Lanoukovytch.

Le nouveau gouvernement a dû faire face à des contre manifestants pro russes, dans l'Est de l'Ukraine, et en Crimée.

L'affaire du Donbass

A la suite de référendums locaux, deux entités indépendantes aux noms de “République populaire de Donetsk” et “République populaire de Louhansk” sont auto-proclamées. Les référendums d’autodétermination ne sont reconnus ni par l’Union européenne, ni par les Etats-Unis, ni par la Russie qui se contente du silence. Cependant, en mars 2014, des séparatistes pro-Russes s'emparent de Sébastopol en Crimée, avec l'aide des “petits hommes verts”, des soldats d’une société militaire privée travaillant sous contrat avec l’Etat russe. Poutine déclare qu'il n'y est pour rien. Le 11 mars 2014 la Crimée déclare son indépendance, et aussitôt organise un référendum et le 17 mars, la Crimée est rattachée à la Russie. (voir "Toute l'Europe" dont ce texte s'est inspiré)

En avril 2014 des séparatistes occupent les bâtiments gouvernementaux de Donetsk, Louhansk et Kharkiv.

Pendant sept ans, les séparatistes, soutenus et armés par la Russie ont tenté de conquérir en vain tout le Donbass, ils ont été chassés de Kharkiv, mais se sont maintenus dans de vastes territoires. Il y aurait eu deux millions de réfugiés, probablement, partis soit vers la Russie, soit vers le reste de l'Ukraine, mais je n'ai pas trouvé de source me disant clairement, qui s'était sauvé, ni pour aller où.

Les «autonomistes» contrôlaient le sud-est du Donbass fin 2021. On a parlé de 14000 morts que la propagande Russe attribue à l'Ukraine, en fait les trois quart des victimes sont mortes au combat, soit d'un côté soit de l'autre, et le quart restant sont des civils qui se trouvaient au mauvais moment au mauvais endroit. Contrairement aux allégations des belligérants, il n'y a jamais eu ni menace, ni génocide contre les populations civiles.

Début 2022, la Russie a commencé à masser des troupes tout autour de l'Ukraine, surtout près du Donbass, mais aussi en Crimée, puis en Belarus, et on se souvient comment les armée Russes sont entrées au Belarus pour mater une révolte populaire à Minsk afin de maintenir Alexandre Loukachenko au pouvoir malgré le rejet massif de ses compatriotes. Le Belarus est aujourd'hui un état vassal de la Russie. (*)mais Volodymyr Zelensky ancien comédien devenu président de l'Ukraine, tient haut le drapeau de la liberté et refuse l'assujettissement russe.

Tout le monde était inquiet, et l'inquiétude est montée d'un cran, quand lundi 21 février 2022  Vladimir Poutine a déclaré :   « Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps : immédiatement reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk » et aussitôt il a demandé au parlement russe d'approuver cette décision, puis de ratifier les accords d'amitié et d'entre-aide entre les deux républiques. Leur contenu n'a pas été dévoilé.

Et le 24 Février, Vladimir Poutine déclare : «Les "républiques populaires" de Donetsk et de Louhansk ont demandé l’aide de la Russie. A cet égard, en vertu de l’article 51 du chapitre VII de la Charte des Nations unies, avec l’autorisation du Conseil de la Fédération de Russie [...] j’ai décidé de mener une opération militaire spéciale».

Dénazifier l'Ukraine

Un autre but énoncé de Poutine est la dénazification de l'Ukraine. On sait qu'avant la seconde guerre mondiale, Staline avait détruit les koulaks, petits propriétaires terrains, il les avait empêché de cultiver leurs propres terres collectivisées maladroitement, entrainant en Ukraine une famine faisant des millions de morts. Logement, les Ukrainiens avaient accueilli les allemands en libérateurs, puis devant les exactions nazies beaucoup d'Ukrainiens ont rejoint l'armée rouge, ou ont combattu dans les forêts, alors que d'autres nationalistes ukrainiens devenaient des auxiliaires zélés des pires nazis en commettant des atrocités sans nom.  Stepan Bandera était leur leader, il reste l'idole des nationalistes fascisants, mais ne représente pas la peuple ukrainien.

Aujourd'hui, l'Ukraine se veut libre, européenne et promeut la "décommunisation" .

Pour les Ukrainiens, ce mot signifie l’adoption d’une thèse sur les régimes totalitaires, qui remonte à Hannah Arendt. Il s’agit de qualifier aussi bien le régime stalinien que le régime d’Hitler de régimes totalitaires, car ils enlevaient toute liberté aux citoyens et finalement conduisaient les pays à leur perte. En 2015, le parlement ukrainien a adopté la loi sur la « décommunisation », en interdisant tout symbole communiste comme tout symbole nazi.

Les anciens ont pensé à l'attitude d'Hitler face aux Sudètes.

Les Sudètes étaient des populations d'origine germanique et germanophiles, ils se sont trouvés détachés malgré eux de l'empire Austro-Hongrois par le traité de Versailles en 1919, et rattachés à la Tchécoslovaquie. Ils habitaient des montagnes faisant frontière avec l'Allemagne et l'Autriche. Hitler les a agité et armé, s'est fait leur champion, puis est venu à leur secours, il a organisé un référendum parmi les sudètes, gagné par les partisans du rattachement, il a annexé leur territoire, et la Tchécoslovaquie n'ayant plus les moyens de se défendre a été envahie, et transformée en deux protectorat nazi la Bohème-Moravie et la Slovaquie.

Poutine a trouvé des russes et des russophones dans le Donbass, il les a agité, et venu à leur secours puis a profité de l'occasion pour entrer militairement en Ukraine, là il y eu divergence, car les ukrainiens, eux, avaient les moyens de se défendre, même contre un ennemi dix fois plus puissant.

Par ailleurs la préférence pour la manière forte et les armes a été la même chez les deux dictateurs :  Le PIB (Produit intérieur brut, c'est à dire la richesse) de la Russie était inférieur à celui de l’Italie soit 1630 milliards de dollars contre 2072 en 2018.
Toutefois, le budget militaire y est beaucoup plus imposant (*) . La Russie dépense 3,9 % de son budget pour ses armes, contre 1,4 % pour l'Italie, et 3,4 pour les USA et 1,9 % pour la Chine.

Aspects psychologiques de la  personnalité de Vladimir Poutine

Un autre aspect du problème est la psychologie curieuse de Poutine. Nous avons assisté le 21 février 2022 à la transmission télévisuelle d'un conseil de sécurité exceptionnel de Russie, où les plus hauts dignitaires de l'État devaient donner leur avis à Vladimir Poutine sur le bien fondé de la reconnaissance des "républiques" du Donbass.

 Un à Un, chaque dignitaire devait se présenter devant Poutine, et dire haut et fort qu'il approuvait. On a vu le patron du Renseignement extérieur, Sergueï Narychkinele visiblement stressé, il s'est mis à bafouiller, dans l'incapacité d'émettre la moindre réserve, ou de s'exprimer, pris comme un élève devant son professeur, obligé de dire qu'il était d'accord. Pour Nicolas Tenzer, politologue, « C'était la mise en scène d'une forme de domination absolue, du pouvoir d'un seul homme. » (*)

Vladimir Poutine, le président russe (gauche), lors d'un Conseil de sécurité, à Moscou, le 21 février 2022. (ALEKSEY NIKOLSKYI / SPUTNIK / AFP)

Pour la petite histoire Erdogan, mégalomane comme Poutine, s'est lui aussi fait construire une belle maison, 17 691 m² pour la datcha de Poutine, mais 200 000 m² et 300 pièces pour le logement HLM d'Erdogan qui lui sert aussi il est vrai, à abriter des ministères parallèles.

La phobie de l'OTAN

Une autre justification à la guerre, est la phobie de l'OTAN. L'organisation militaire comprenant 30 pays et chapeautée par les États Unis a été importante pendant la guerre froide, pour limiter l'expansion soviétique. Elle était en pleine déliquescence, passait pour inutile, outre les pays occidentaux, elle comprenait la Turquie, qui se voyait déjà à la tête de l'empire Ottoman reconstitué, c'est à dire en rival des puissances occidentale..

Or les menaces de Vladimir Poutine, ont poussé beaucoup de pays de l'Est à demander à adhérer à l'OTAN. Poutine affirme que c'est l'OTAN qui voulait pousser ces pays à adhérer. En fait c'est l'Ukraine a demandé à faire partie de cette alliance au plus grand dam de la Russie.

Poutine se sent assiégé, et Poutine considère que cette demande d'adhésion est représente uns agression contre la Russie.

La paranoïa de Poutine qui peur, et suite à son agression contre l'Ukraine, l'opinion de Suède et de Finlande sont devenus brutalement très largement favorables à l'adhésion de leur pays à l'OTAN, surtout que les dirigeant de l'organisation militaire a affirmé que si la Russie agressait un membre de l'OTAN, ce serait immédiatement la guerre. Dans ce cadre par exemple, le Danemark a envoyé des avions F16, au côté de Polonais et des Belges dans les pays Baltes, la France a dépèché 5000 hommes en Roumanie.

La Russie a mis toutes ses forces dans la bataille

La guerre voulue et déclenchée de sang froid par Vladimir Poutine mobilise la quasi totalité du dispositif militaire Russe, et bien sûr la totalité des militaires Ukrainiens. Outre les armées officielles, des milices amies aident les deux camps. Par exemple, on trouve des Tchétchènes qui se battent du côté Ukrainien comme du côté Russe.

Le rapport de forces est franchement inégal, toutefois le Ukrainiens résistent tout en perdant régulièrement du terrain. La capitale Kiev et Odessa sont quasiment assiégés, ainsi que les grandes villes de Kharkiv et de Marioupol.

Volodymyr Zelensky le président Ukrainien, dirige la résistance nationale, il prend des mesures telles que la mobilisation générale, l'interdiction de quitter le pays pour tous les hommes en âge de porter les armes, et se dépense sans compter pour se procurer des armes.

L'OTAN reste prudente et évite une confrontation directe avec Poutine

Or si tous les pays occidentaux soutiennent l'Ukraine, aucun n'a envie d'entrer en guerre contre la Russie qui dispose de centaines, voir de milliers de bombes atomiques. Ils redoutent l'extention du conflit. Pour cela, l'OTAN fournit des armes défensives, mais pas d'avions ni de missiles moyenne portée. Israël a refusé à l'Ukraine son "Dôme de fer" seul système à ce jour efficace pour bloquer les roquettes.

Les Russes ont détruit au sol dès le premier jour de la bataille les avions ukrainiens, et a rendu les terrains d'aviation militaire inutilisables. Il faut des mois pour former un pilote, et les ukrainiens ne savent piloter que des avions Russes. Seule la Pologne en possède, elle pourrait les fournir à l'Ukraine, et les États Unis les remplaceraient par des avions américains. Mais Poutine a déclaré que tout pays qui fournirait des avions à l'Ukraine, ou qui y enverrait des troupes, serait considéré comme étant en guerre contre la Russie.

Les malheurs de la guerre

A Marioupol, une bombe est tombé dans l'hôpital pédiatrique tuant plusieurs femmes et bébés, aussitôt on parle de crime de guerre, cela me rappelle Gaza, quand on fait la guerre en ville, les deux belligérants risquent de viser de travers et de tuer des innocents.  Le problème n'est pas cette maladresse, mais l'agression contre une population civile et un gouvernement.  Plus grave, les centrales nucléaires ont été prises d'assaut, et en cas de rupture de l'alimentation électrique, toute l'Europe serait contaminée. Or que maîtrise t-on quand on fait la guerre ?  

Devant les bombes qui détruisent les maisons, les réseaux électrique, qui prive d'eau et de gaz, les gens fuient, à ce jour plus de deux millions de personnes sont parties. La plupart sont des femmes et des enfants, car les hommes ne peuvent quitter le pays, ils sont réquisitionnés pour la guerre.

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L'information largement manipulée ou interdite

Donc les alliés de l'Ukraine fournissent le plus discrètement possible des armes défensives, roquettes anti-char par exemple, cela fait mal, beaucoup de soldats russes auraient été tués, il paraitrait que l'armée Russe disposerait de fours crématoires mobiles, afin de brûler les corps de leurs soldats morts au combat, ceci afin d'éviter que le retour de cercueils informe la population sur la situation militaire réelle et ne cause du tort à l'image de cette guerre dont il ne faut pas prononcer le nom.

En effet, en Russie, toute personne diffusant des «informations mensongères», disant par exemple qu'il y a la guerre en Ukraine est passible de plus le 3 mars 2022 de peine pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison.

Déjà en 2018, en matière de liberté de presse, la Russie de Poutine était au 148 ième rang sur 180.(*) Depuis la situation s'est  beaucoup aggravée. La plupart des journalistes ont quitté la Russie. Les russes ne peuvent plus s'informer, Facebook, Google, Youtube, Instragram et autres services se sont retirés du pays. Réciproquement, un communiqué de l'ambassade de Russie en Grande Bretagne a été censurée en Grande Bretagne.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce l'interdiction de la diffusion dans l'UE de RT (Russia Today), Sputnik et leurs filiales, accusés de « diffuser [des] mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division » dans l'UE. Le 3 mars, RT America annonce fermer son réseau et licencier la plupart de ses employés.  Ces fermetures sans préavis, alors que RT par exemple avait une certaine autonomie, et s'était bien gardé de diffuser des communiqués douteux pose des questions sur la liberté et la qualité des informations que nous recevons en France.

Réactions en Europe

Les premières victimes sont les populations civiles des grandes villes assiégées, Marioupol, Kharkiv, Kiev, Odessa qui fuient comme ils peuvent pour se réfugier à Lviv, ou à l'étranger vers la Pologne, la Moldavie ou la Roumanie. Le 10 mars, on a dit que plus de deux millions de personnes avaient fui, Israël tente d'attirer les juifs Ukrainiens, et accepte quelques dizaine de milliers de non juifs. En France, en pleine campagne électorale, tous les candidats appuient l'Ukraine, et Eric Zémmour qui avait annoncé que la France fermerait ses frontières aux émigrés Ukrainiens, a dû faire marche arrière, toute l'opinion est solidaire de l'Ukraine.

Les édifices publics à Dijon sont pavoisés aux couleurs de la France, de l'Europe et de l'Ukraine, comme les télévisions publiques qui mettent un petit drapeau Ukrainien en haut à gauche de l'écran, et partout, on fait appel à la bienfaisance.

Comme personne ne souhaite de guerre avec une puissance nucléaire dont le chef semble être un paranoïaque imprévisible, le président des États Unis, et les chefs d'états Européens ont décidé un boycott complet du pays. La Russie est exclu du système bancaire international Swift . En conséquence le Rouble s'est effondré, le 11 mars 2022, 100 roubles valaient 0,685 € contre 4,17 au premier janvier.

Les occidentaux ont décidé de boycotter la Russie, en particulier de ne plus lui acheter son gaz. Or on venaient d'inaugurer un magnifique gazoduc  Nord Stream 2 allant de Russie en Allemagne, et le gaz russe alimente la moitié des ménages allemands. L'Allemagne qui a renoncé au nucléaire, achète la moitié de charbon et le tiers de son pétrole à la Russie ! si bien qu'elle est terriblement dépendante, et que les sanctions la puniront davantage qu'elle gênera Poutine.

Les sanctions antirusses partent dans toutes les direction, on a confisqué la fortune des oligarques (milliardaires proche du pouvoir), et tous les achats à la Russie, parfois aussi les artistes russes sont pénalisés, alors que les malheureux qui doivent déjà subir la dictature du régime, ils sont à la double peine. A Dijon le comité de jumelage Dijon-Volgograd a déclaré que la guerre de Poutine ne devait pas briser soixante années d'amitiés entre les deux villes.

Qui va gagner la guerre ?

Poutine semblait vouloir démembrer l'Ukraine, rattacher à la fédération de Russie, non seulement le Donbass, mais probablement toute la côte de la mer Noire, y compris Odessa. Il souhaitait aussi, semble t-il, car il n'a fait de confidence à personne, mettre à la tête du reste de l'Ukraine, qui serait démilitarisée, un homme de paille, on a même écrit qu'il souhaitait diviser ce reste en deux, en séparant la zone qui fut Polonaise avant la grande guerre (Galicie avec Lviv pour Capitale) de la région de Kiev.

Ces but semblent inatteignable aujourd'hui, on tente des pourparlers, et pour la première fois de son histoire, Israël pourrait jouer un rôle, car le pays a de bons rapport avec les deux belligérants. L'Ukraine accepterait d'abandonner son envie de rejoindre la communauté européenne, et son adhésion à l'Otan, elle pourrait même reconnaître le rattachement du Donbass à la Russie, si la population le souhaitait vraiment, mais n'accepterait rien d'autre.

Poutine est en difficulté, il ne réussit pas à prendre les grandes villes, il ne réussit pas à diviser les Ukrainiens qui sont unanimement derrière leur président, il subit d'énormes pertes en matériel, (On dit que les ukrainiens les laissent avancer, puis détruisent les ponts ce qui leur interdit le ravitaillement et le replis), et attendent qu'ils soient en panne d'essence pour les cueillir !) . il ne réussit pas à souder derrière lui le peuple Russe. Malgré l'aide timide de la Chine qui pourrait participer au financement de son économie en place de l'occident, malgré la hausse du prix des matières premières qui lui profitent, la Russie n'a pas les moyens financiers de poursuivre indéfiniment une guerre de cette ampleur. On dit même que certains oligarques russes verraient d'un bon oeil le départ de Vladimir Poutine. Souhaitons lui de ne pas partir les pieds devant.

Et la guerre continue, la Russie a bombardé une base ukrainienne à la frontière polonaise, là où arrivent les armes, La Russie vient de commander des armes à la Chine, la partie est loin d'être terminée, à ce jour on ignore comment elle se terminera, pourvu que le conflit ne dégénère pas, pourvu qu'il se termine vite et que la liberté triomphe.

Michel Lévy


Contenu de la revue de presse :
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