Mivy décoiffe, car il est fait par un chauve

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Derière mise à jour 09-Oct-2024
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Roch Hachana
Une des nouvelles années

Roch Hachana n'est pas une fête importante selon la torah écrite, on en parle à peine, c'est la fête des trompettes. Les rabbins lui ont ajouté bien d'autres significations, c'est l'anniversaire de la création du monde, de la ligature d'Isaac, c'est le début de l'année, c'est le jour où toute l'humanité est jugée. Au son du Chofar, au goût de la pomme trempée dans le miel, cette première fête d'automne, nous offre l'occasion de réfléchir sur notre comportement, et de le faire évoluer pour mieux nous engager dans la nouvelle année.

La fête de Roch Hachana est considéré comme une des plus importante de l'année, pourtant, dans la bible sa présence est discrète, on ne parle que la fête des « Chofars», (Nombre 29:1) c'est à dire des cornes que l'on sonnait pour l'alarme quand l'ennemi arrivait, ou pour annoncer l'arrivée du Roi, en gros, c'était un peu comme les cloches dans le monde chrétien.

Le Talmud, ( transcription de la loi orale rédigé entre l'an zéro et six cent de l'ère commune), reconnait quatre nouvel an, vers Pâques comme il est mentionné dans la bible, (Nissan est le premier des mois), en septembre (elloul) pour la fiscalité, en octobre (Tichri) pour le décompte des années, et en février (Chevat) pour les arbres.

Les rabbins ont déduit que le nouvel an royal, serait la base du calendrier, et la tête de l'année serait Roch Hachana, le premier elloul (cette année les 3 et 4 octobre). Ils ont même déduit que ce serait le jour du jugement.

A Roch Hachana, tous les hommes de toute la terre sont jugés, et dix jours plus tard, le jugement est confirmé à Yom Kipour.

Il n'y a aucune honte à pécher. La perfection humaine réside justement dans sa non-perfection. Par ce que nous sommes humains, et par ce que nous sommes libres, nous nous conduisons selon ce qui nous semble être le mieux pour nous, et nous nous trompons souvent. Donc, s'arrêter, se poser des questions, se remettre en cause nous permet d'avancer. Rien n'est acquis, nous ne sommes pas parfaits ! n'oublions pas que parfait signifie fini, donc mort.

C'est donc pour réveiller les consciences qu'on sonne du Chofar. Et nous avons l'obligation de faire "Techouva", le mot veut dire retour, on dit dans le langage courant qu'un juif a fait Techouva quand il est retourné à une vie régulière en suivant les commandements de la torah. On en demande pas tant, mais on espère que le son qui évoque le danger, les pleurs et les soupirs du Chofar ira jusqu'au fond de notre âme, remettra en cause nos certitudes, et nous permettra, de prendre de bonnes résolutions.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à regarder ce .pdf, qui correspond à mon exposé pour les amitiés judéo-chrétiennes de Dijon

 

 

 

 

 

 

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