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Revue de Presse Proche Orient
Aout-Septembre 2010 Jeudi, 25-Mar-2021 |
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Courriers Humour |
La péninsule du Sinaï : un nouveau «No man’s land»Par Zvi MAZEL Ancien ambassadeur d'Israël en Egypte
Fellow of JCPA (Jerusalem Center for Public Affairs) La péninsule du Sinaï est en train de devenir une plateforme non seulement pour la contrebande mais encore pour les organisations extrémistes islamiques sans doute aidées par Téhéran. L'Iran profite de la faiblesse des dirigeants militaires égyptiens intérimaires, embourbés dans des querelles locales et faisant face à des problèmes économiques désastreux. Ces gouvernants ne savent pas comment combattre l'alliance contre nature entre l'Iran chiite, le Hamas sunnite et d'autres organisations extrémistes sunnites liées ou inspirées par Al- Qaeda. Citant des sources militaires anonymes, CNN a rapporté le 12 août 2011 que l'Egypte lançait une vaste opération sécuritaire contre Al-Qaïda dans la péninsule du Sinaï. Cela a été à moitié nié par le gouverneur du nord Sinaï qui a expliqué que les mesures envisagées étaient de nature défensive ; il s’agirait de l’envoi de deux mille policiers et d’un certain nombre de véhicules blindés. (Le traité de paix entre l'Egypte et Israël limite le nombre des troupes que l'Egypte peut déployer dans la région). Il est incontestable que le gouvernement central doit agir rapidement pour rétablir son autorité dans la région. Perte de contrôle du Sinaï Des experts militaires égyptiens, interrogés par le quotidien « Al-Masry Alyom », ont confirmé que l'Egypte avait perdu le contrôle du Sinaï et ont été jusqu’à demander qu’un couvre-feu soit imposé à toute la péninsule. L’anarchie règne dans la péninsule du Sinaï, à tel point que la semaine dernière, le groupe salafiste du nord du Sinaï, organisation qui chapeaute l'école des extrémistes islamistes visant à restaurer les lois du temps du Prophète, a annoncé qu'il allait mettre en place ses propres tribunaux jugeant selon la charia pour régler les différends entre les tribus qui vivent à El Arish, Cheikh Zueid et Rafah ainsi qu‘assurer la lutte contre la drogue et des trafiquants de femmes. Il a en outre déclaré qu'il n'y avait aucun d'objectif politique derrière le mouvement et que les salafistes n'avaient rien à voir avec les attaques contre le pipeline bien qu’il ait ajouté dans la foulée « qu’il était possible que le Sinaï fasse un jour partie d'un autre pays au cas où les frontières seraient changées». Mais il n'a pas expliqué à quoi il faisait allusion, s’il s’agissait d’une éventuelle déclaration d'indépendance des tribus bédouines du Sinaï ou d’une prise de contrôle par des éléments extrémistes palestiniens. Il a ajouté que les tribunaux ne tenteraient pas d'arrêter la contrebande des denrées alimentaires à destination de la bande de Gaza, car il s’agit «d’une obligation religieuse». Attaques de bédouins C’est l’attaque spectaculaire contre la station de police d'El Arish le 29 Juillet qui a provoqué la réaction des salafistes. A l’aube, des dizaines de jeeps et de camions flambant neufs, transportant 75 combattants lourdement armés, ont ouvert le feu sur le poste de police. Les policiers ont riposté avec courage et finalement repoussé les assaillants. La bataille a fait cinq morts dont deux officiers. Selon le quotidien « Al-Masry AlYom », les assaillants, tout de noir vêtus, portant des masques noirs et arborant des bannières noires proclamant que « il n'y a pas d’autre Dieu qu'Allah » ainsi que le sigle « Emirat islamique du Sinaï » avaient tiré 15 000 balles. Parmi les prisonniers capturés il y aurait trois palestiniens. L'attaque avait été précédée par ce qui peut seulement être décrit comme une prise d’assaut de la place principale de la ville par la guérilla noire vêtue. Lorsque le gouverneur du nord Sinaï a tenté de négocier une solution pacifique, ils ont exigé la libération des terroristes qui avaient commis des attaques en 2004 contre Taba et Charm El-Cheikh. L'échec des négociations a conduit à l’attaque contre le poste de police. Les habitants d'El Arish, en état de choc, ont refusé de parler à la presse. Il n’y eut aucun communiqué officiel. Toutefois, le gouvernement central a envoyé immédiatement des renforts au Canal de Suez tandis que des barrages routiers étaient installés à l'entrée des ponts sur le canal pour vérifier les voitures et les voyageurs. Selon des rapports non confirmés, de nouvelles attaques sont prévues par le mystérieux groupe. Mainmise de l’Iran et du Hamas Quelques heures plus tard Nofel était déjà dans la bande de Gaza, après avoir réussi à traverser tout le Sinaï et à entrer par l'un des tunnels. Il a fallu à Sami Shehab un peu plus longtemps, mais sa fuite avait été soigneusement planifiée. Il a été vu à Beyrouth quatre jours plus tard après avoir transité par le Soudan. L'Iran reste le principal fournisseur en armes du Hamas et du Hezbollah. Garder les réseaux actifs est un intérêt vital pour le Hamas et l'Iran; jeter la péninsule du Sinaï dans le chaos est un autre intérêt vital pour les deux. Selon des informations de source israélienne le Hamas a transféré certaines de ses usines d'armes dans le Sinaï, où ils n'ont rien à craindre car, se trouvant sur le sol égyptien, ils sont à l’abri d’une attaque de Tsahal. La péninsule du Sinaï est en train de devenir une plateforme non seulement pour la contrebande mais encore pour les organisations extrémistes islamiques sans doute aidées par Téhéran. L'Iran profite de la faiblesse des dirigeants militaires égyptiens intérimaires, embourbés dans des querelles locales et faisant face à des problèmes économiques désastreux. Ces gouvernants ne savent pas comment combattre l'alliance contre nature entre l'Iran chiite, le Hamas sunnite et d'autres organisations extrémistes sunnites liées ou inspirées par Al- Qaeda. Traduction de l'anglais par Jacques BENILLOUCHE |
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Les preuves de l'aide de l'Iran à la Syrie d'Assad s'accumulent
Samedi, 04 Juin 2011 http://www.iranfocus.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=9015:les-preuves-de-laide-de-liran-a-la-syrie-dassad-saccumulent-&catid=5:irak&Itemid=30UPI: Les preuves s'accumulent de l'aide apportée par l'Iran au régime syrien du Président Bachar el Assad, l'allié arabe de poids de Téhéran, dans la répression d'une insurrection en faveur de la démocratie qui dure depuis plus de dix semaines maintenant. La Syrie est d'une importance vitale pour le régime de Téhéran, non seulement parce qu'elle permet l'acheminement des missiles et autres armes au Hezbollah libanais, le mandataire de l'Iran dans le Levant et son fer de lance contre Israël, tout comme le mouvement du Hamas palestinien dans la Bande de Gaza. Mais également, elle est la passerelle pour les projets de l'Iran d'étendre son influence vers l'ouest et le monde arabe jusqu'à l'Atlantique et de maintenir son influence grandissante dans les affaires arabes. Si le régime syrien s'effondre, cela serait un revers géopolitique d'envergure pour l'Iran et pour le Hezbollah. L'alliance de la Syrie avec l'Iran chiite, entamée par Assad père en 1980 au début de la guerre de huit ans entre l'Iran et l'Irak, n'a jamais été bien vue par le monde arabe à dominante sunnite, et sa disparition serait donc applaudie dans la plupart des capitales arabes. Des fonctionnaires américains ont confirmé ces derniers jours des rapports selon lesquels l'Iran déploie du matériel et entraine des troupes afin d'aider Assad à écraser l'opposition très étendue au régime de Damas qui a commencé le 15 mars et dans laquelle environ 900 personnes ont été tuées. (Note de Mivy : on en est à plus de 2200 morts le 10 septembre 2011) « Il n'y a pas encore de fumée d'arme », écrit l'analyste israélien Jonathan Spyer dans le Jerusalem Post du 21 mai. « Cependant, les preuves indirectes s'accumulent et la diversité des sources dont elles émanent indique pour le moins qu'il y a quelque chose à avoir avec cela ». Les Iraniens ont toutes les raisons du monde à vouloir aider Assad à rester au pouvoir dans la mesure où il permet à la République islamique d'avoir un pied dans l'est méditerranéen droit jusqu'à la frontière nord d'Israël. Si la dynastie Assad, dominée par la secte minoritaire Alaouite, qui a mené la Syrie d'une main de fer depuis 1970, s'effondre, les Iraniens devraient probablement affronter un nouveau régime mené par une majorité sunnite qui voudra presque certainement durcir l'alliance avec Téhéran, ce qui sera un revers stratégique majeur pour l'Iran. « La survie du régime syrien serait un avertissement éclatant pour les dirigeants de la région prouvant que, contrairement aux États-Unis, l'Iran fait ce qui est en son pouvoir pour éviter à ses amis leur renversement », remarque Spyer. L'Iran est présent militairement en Syrie depuis longtemps, en grande partie avec un contingent de la force d'al-Qods, armée clandestine du puissant Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI). Cette force, basée à Zabadani, la principale infrastructure de soutien du CGRI au Hezbollah, est cent fois plus forte. Que son personnel soit impliqué dans des opérations contre les manifestants syriens est peu probable, étant donné leur mission. Mais des fonctionnaires américains et des diplomates arabes disent que d'autres agents d'al-Qods s'occupent de cela, entrainant les forces syriennes à réprimer ce genre de protestations de rues à grande échelle, manifestations que le régime de Téhéran a su éteindre ces dernières années par une force écrasante. La manœuvre récente des Syriens consistant à effectuer d'amples arrestations en masse d'opposants supposés et de fauteurs de troubles fait écho aux tactiques utilisées par le CGRI et sa milice, le Bassij, dans les villes iraniennes. Ces quelques dernières semaines, les forces syriennes, essentiellement l'unanimement détesté Mukhabarat, ou police secrète, ont rassemblé environ 10 000 personnes, une tactique qu'elles n'avaient pas employée auparavant. Il apparaît également que l'Iran fournit la Syrie en équipement électronique sophistiqué pour surveiller Facebook et Twitter afin d'identifier les organisateurs des manifestations et leurs sympathisants, tout comme Téhéran l'avait fait durant les manifestations de masse qui ont suivi les élections présidentielles de 2009. Ces derniers jours, des rapports persistants disent que le Brigadier-Général Mohsen Chirazi, considéré au troisième rang du commandement de la force al-Qods, se trouve en Syrie. Sa présence signalée ainsi que la présence grandissante de l'Iran en Syrie soulignent l'anxiété croissante de Téhéran face à la perspective de voir chuter le pouvoir d'Assad. (Traduit de l'anglais par Iran Manif- ndlr) http://www.infosyrie.fr/actualite/le-patriarche-de-leglise-chretienne-maronite-loccident-doit-donner-du-temps-a-bachar/ Le patriarche de l’Eglise chrétienne maronite : « L’Occident doit donner du temps à Bachar »Par Louis Denghien, le 9 septembre 2011 Un prélat très au fait des réalités géopolitiques de ce monde… Mgr Raï, qui est libanais, s’est également étonné que les pays occidentaux s’opposent à l’armement de l’armée libanaise, ou refusent de faire appliquer les résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies relatives au retour des Palestiniens dans leur pays. Le patriarche, qui se trouvait à Paris pour participer à la Conférence des évêques de France, devait se rendre à Lourdes jeudi soir. Mgr Bechara Raï n’est certes pas le premier dignitaire chrétien à s’inquiéter ouvertement de la montée en puissance, notamment militaire, des groupes islamistes radicaux en Syrie (voir nos articles « Une religieuse syrienne : mensonges médiatiques & réalités de terrain » et « Ca commence à se dire : les chrétiens syriens redoutent la « dérive islamiste » de la rébellion », mis en ligne les 19 et 16 août). Recevant les lettres de créances du nouvel ambassadeur syrien auprès du saint-Siège, le 9 juin dernier, le Pape, tout en appelant en substance le gouvernement de Damas à privilégier le dialogue par rapport à la répression avait eu ces mots : « Pour faire progresser la paix dans la région, une solution globale doit être trouvée. Celle-ci ne doit léser les intérêts d’aucune des parties en cause et être le fruit d’un compromis et non de choix unilatéraux imposés par la force. Celle-ci ne résout rien, pas plus que les solutions partielles ou unilatérales qui sont insuffisantes » . Une ou deux pierres symboliques dans le jardin des puissances occidentales, très pressées de faire de la Syrie un nouvel Irak, au risque de contraindre à leur tour les chrétiens syriens à choisir entre la valise et le cercueil !
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La guerre du Gaz aura-t-elle lieu ?- par Fedida Maklouf Une grande bataille navale se joue actuellement en Méditerranée, après la découverte à 1.600 mètres de profondeur et à 130 km au large des côtes chypriotes, libanaise et israélienne, de fonds sous-marins qui abriteraient environ 3.400 milliards de mètres cubes de gaz et 1.7 milliard de barils de pétrole, selon l'étude américaine US Géological Survey.Mais le hic, avant de pouvoir s'enrichir et d'exploiter une des plus grandes réserves de gaz découverte cette dernière décennie, Israël et le Liban, doivent s'entendre et délimiter leur frontière maritime respective. Le blème, officiellement le Liban est en guerre avec Israël et les négos, pas faciles. Les Libanais demandent à l'Onu d'intervenir dans ce dossier, mais le couac, cette dernière, n'a pas compétence en la matière. Beyrouth accuse le gouvernement israélien d'empiéter sur sa souveraineté maritime dans un accord ratifié entre Israël et Chypre. .Israël par la voix de Moshé Yaalon, accuse l'Iran et le Hezbollah, je cite, (cf. lien vers la source en bas du page) : .Quant à la Grèce, elle espère devenir une voie de passage du gaz vers le continent européen. Ses relations avec Israël, dont les activités d’exploration sont soutenues par des groupes américains, se sont considérablement améliorées au cours des derniers mois . Chypre, de son coté, veut isoler la Turquie, le nouveau ministre chypriote des affaires étrangères Érato Kozakou Markoullis recherche du soutien concernant sa position quand à l'exploration pétrolière au large de ses côtes sud de la Méditerranée. Dans un communiqué de presse officiel, la Fédération de Russie a clairement exprimé le droit souverain de Chypre, fondé sur le droit international, d'effectuer des explorations et le forage d'hydrocarbures dans sa ZEE (zone économique exclusive zone)." Le communiqué de presse mentionne spécifiquement le droit de la mer, ratifié par la Russie, Chypre, l'Égypte et Israël concernant les délimitations entre États voisins de la ZEE." Seul le Liban traîne la patte, malgré l'appât du gain, en raison de la pression Turque, Iranienne, et du Hezbollah.
La Russie a appelé la Turquie de ne pas lier les actions de la République de Chypre, qui sont fondés sur les droits souverains, avec le processus pour résoudre la question chypriote. |
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Entre Tel Aviv et Le Caire…Point de vue | LEMONDE.FR | 08.09.11 | 08h51 par Daniel Shek, ancien ambassadeur d'Israel en France Samedi soir, j'étais sur la "Place de l'Etat", en plein cœur de Tel Aviv. Pas seul : Nous étions plus de 300 000. Et 150 000 de mes compatriotes manifestaient du côté de Jérusalem ou Haïfa. La plus grande manifestation de notre histoire. La tentation est grande de mettre les nombreux remous qui agitent le Proche Orient, sur un même pied. Printemps arabe. Eté israélien. Et attribuer l'ensemble à une volonté généralisée de "changement". J'ai moi aussi pensé aux images du Caire, de Tunis, de Benghazi et de Hamma et tout ceci appelle chez moi quelques remarques : Le sentiment prédominant sur la place Tahrir était la rage. Née d'une soif de liberté et de démocratie inassouvie depuis des décennies, la juste colère déboulonnait la raison, la submergeait. Et libérait un peuple bâillonné. De longues années d'oppression se transformaient en un flot irrésistible de rancœur contre l'oppresseur déchu. Il fallait tout balayer avant de pouvoir réfléchir à reconstruire quelque chose de nouveau. La liberté d'expression est tout d'abord, un marteau qui détruit l'Ancien Régime. Et un cri. Les Egyptiens (et les Tunisiens et les Libyens et les Syriens) sont descendus dans les rues par haine du pouvoir et mépris de ceux qui règnent sur le pays. Ils demandent la fin du régime et la tête du dictateur. Les Israéliens partagent le même mépris pour "l'Establishment", mais ce qui les a pousse dans les rues, c'est au contraire un amour profond pour leur système politique (la démocratie) et une vraie inquiétude pour son avenir. Ils veulent que leur pays renoue avec le travaillisme social, plus solidaire, des "pères fondateurs" de l'Etat. Au Caire et à Tunis, mais aussi à Londres et à Paris, la violence est omniprésente. Vitrines brisées, voitures brûlées, magasins pillés. Et souvent la mort rode dans les rues. A Tel Aviv, rien de semblable ! La plus grande manifestation de l'histoire d'Israël s'est tenue sur la Place de l'Etat, haut lieu du luxe de Tel Aviv. Place circulaire bordée par les boutiques des plus grandes marques internationales. Un symbole, une vitrine des disparités socio-économiques insupportables de notre pays. C'est pourtant elle qui accueille ce grand moment de réveil national. C'est ici que le veau d'or sera égorgé. 300 000, 400 000 manifestants. Et pas un seul incident, pas une vitre brisée. Pas même une fleur arrachée. Place Tahrir la police, les forces de l'ordre, sont l'ennemi. Elles incarnent le régime et elles sont là pour étouffer la révolte et rétablir l'ordre, l'ancien, celui que les manifestants haïssent. Place Tahrir, les foules scandent "mort à Israël" et "mort aux Juifs". Plus loin on brûle le drapeau Israélien qui flottait devant l'ambassade d'Israël. Vu de Tel Aviv, ça fait mal au cœur. Plus de trente ans que le traité de paix avec l'Egypte est pourtant signé, et, soudain, tout redevient fragile. De part et d'autre on a tort : chez nos voisins, la haine d'Israël ne pansera pas les plaies arabes accumulées pendant les longues années d'oppression. L'espoir doit pouvoir traverser les frontières. Samedi soir, à Tel Aviv, englouti par la foule, j'étais fier, j'étais ému. Le temps d'une manifestation, les menaces, les précarités et les incertitudes de mon pays étaient oubliées. Il faut croire qu'un peuple en état de guerre perpétuelle qui défend sa démocratie avec amour et acharnement, qui manifeste de manière si exemplaire son exigence de justice sociale, finira bien par ne pas reculer devant les défis de la paix. |
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