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dernière mise à jour : Jeudi, 11/28/2019 |
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REPORTAGE - Plus d’un millier de galeries souterraines permettent au Hamas de s’approvisionner clandestinement en armes de plus en plus sophistiquées. À Rafah, on les appelle « les nouveaux riches » : de jeunes hommes d’affaires aux 4 × 4 rutilants qui ont fait fortune dans l’industrie des tunnels de contrebande avec l’Égypte, employant une armée de petites mains, des ouvriers au chômage ou des gosses qui fanfaronnent à moto dans les rues de cette ville frontalière au sud de la bande de Gaza. Pour Israël, la fin de la contrebande d’armes est une condition pour stopper son offensive militaire. Pour le Hamas, ces cavités souterraines sont, au contraire, essentielles pour se maintenir à flot face au blocus de Gaza et affronter militairement Tsahal. Les tunnels de Rafah, c’est un peu comme l’Arlésienne d’Alphonse Daudet. Pendant longtemps, tout le monde en parlait, mais personne ne les voyait. Et pour cause, jusqu’à la seconde intifada en 2000, leurs propriétaires étaient protégés par des responsables de services de sécurité de l’Autorité palestinienne, qui en verrouillaient l’accès. Les premiers faisaient bénéficier leurs protecteurs d’une partie de la rente. Le trafic portait sur des cigarettes, du lait, des vêtements, des pièces détachées de voitures, de la drogue également, ainsi qu’accessoirement sur quelques prostituées russes que la mafia acheminait ainsi en Israël. Bref, un trafic, comme on en trouve dans la plupart des zones frontalières du Moyen-Orient, où l’autorité de l’État est souvent défaillante. Cent dollars pour chaque mètre creusé À partir de fin 2000, la donne a changé : les insurgés palestiniens ont utilisé ces galeries pour s’approvisionner en armes. Tsahal a commencé à livrer une lutte sans merci contre le creusement de ces tunnels, n’hésitant pas à raser les quartiers supposés les cacher. Des Palestiniens sont morts, ensevelis sous le sable, mais d’autres ont continué de remuer la terre. Le retrait israélien de la bande de Gaza à l’été 2005 et la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007 ont alors renforcé cette contrebande d’armes, qui va des pièces détachées de roquettes iraniennes ou chinoises, aux missiles antiaériens, en passant par des tonnes de TNT et autres explosifs, indispensables à la détonation des missiles que le Hamas tire sur le sud d’Israël. « Jusqu’au retrait israélien, les creusements se faisaient uniquement la nuit. La journée, les gens avaient peur des patrouilles de Tsahal », se souvient Mohammed, un habitant de Rafah, au fait de ces trafics en tout genre. Le percement de ces tunnels est devenu la principale activité économique de Rafah, et un mode de redistribution sociale, savamment contrôlé par le Hamas, avec ses règles, ses tarifs, et même son vocabulaire propre. « Celui qui creuse est appelé le coupeur, le propriétaire la tête du serpent, et la fraiseuse pour perforer, un lapin », raconte Mohammed. Un creuseur de tunnel palestinien. Crédits photo : AP Une équipe de « coupeurs » perçoit en moyenne 100 dollars chaque mètre de tunnel dégagé. Côté égyptien, on compterait environ 850 entrées de cavités, et Les Israéliens ayant détruit beaucoup de maisons le long de la frontière, les trafiquants ont riposté en accroissant leur longueur. « Des galeries plongent jusqu’à 800 mètres, à l’intérieur de zones urbanisées », observe le militaire français. Depuis 2007, le Hamas a la haute main sur les trafics, tout en laissant agir d’autres « opérateurs », moyennant le paiement d’une taxe annuelle de 10 000 dollars pour avoir le droit de percer un tunnel. En revanche, les autres groupes palestiniens engagés dans la lutte contre Israël sont exemptés de cette dîme, ce qui n’empêche pas le Hamas de bien surveiller leurs approvisionnements en armes. Et si un ouvrier est tué par un éboulement, le Hamas exigera que le propriétaire de la cavité verse l’équivalent de 20 000 euros à sa famille. Chaque mois, le Hamas empocherait entre 6 et 8 millions d’euros de revenus. Un trafic particulièrement lucratif pour une organisation qualifiée de « terroriste » par l’Union européenne et les États-Unis, et donc privée des subsides internationaux pour payer ses milliers de fonctionnaires qui administrent la bande de Gaza depuis le renversement de l’Autorité palestinienne par les islamistes en 2007. Policiers égyptiens corrompus Derrière le Hamas, « les rois des tunnels » sont aussi les grandes familles de Rafah (El-Sha’er, Qishtah, Barhoum), dont les membres sont dispersés de part et d’autre de la frontière, depuis le retrait israélien du Sinaï en 1982. S’y ajoutent côté égyptien, les Bédouins qui « gardent » les entrées, moyennant bien sûr un pourcentage (30 % environ) de la fraude. Mais après l’instauration de la trêve entre Israël et le Hamas, en juin dernier, les habitants de Rafah ont vu arriver d’autres mercanti : « les gros commerçants de Gaza, dont l’activité s’était effondrée avec le blocus, se sont mis à acheter de nombreux tunnels entre 100 000 et 120 000 dollars chacun », affirme Mohammed. En élargissant l’éventail de ses bénéficiaires, le Hamas renforçait du même coup son réseau d’obligés. Au Caire, tous les diplomates le reconnaissent : la sécurité égyptienne n’ignore rien de cette contrebande en tout genre, véritable soupape pour une région lointaine, délaissée par les autorités. « Les policiers envoyés surveiller les souterrains viennent de la vallée du Nil, ces déracinés qu’on dépêche là-bas ne sont pas les majors de promotion », regrette un expert occidental. Leur désir de réprimer les trafics est d’autant moins grand que la plupart d’entre eux « toucheraient » entre 50 et 80 dollars chaque mois, en échange de leur silence. Pas étonnant que dans le désert de Rafah d’autres solidarités se créent : « Juste après avoir été avertis de l’imminence de bombardements israéliens contre des tunnels, des policiers égyptiens se précipitent à la frontière pour nous avertir, en criant », raconte un autre habitant de Rafah. Après avoir beaucoup rechigné, les Égyptiens ont enfin accepté de sécuriser leur frontière. Jusqu’où peuvent-ils aller ? Déjà, l’été dernier après la visite d’une délégation de parlementaires américains, Le Caire s’était résolu à inonder les entrées d’une douzaine de tunnels. « De vieux passages hors d’usage, minimise Mohammed, on avait bien compris qu’il s’agissait simplement de faire plaisir aux Américains. » En attendant, malgré les centaines de bombes israéliennes larguées depuis quinze jours sur Rafah, de nombreux tunnels restent opérationnels. Ces derniers jours, deux équipes de médecins arabes ont encore avancé clandestinement dans le sous-sol en gruyère de Rafah. Le Figaro |
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lundi 12 janvier 2009 "Il ne faut pas importer le conflit israélo-palestinien en France", clament à l’unisson tous les responsables politiques à qui on tend un micro. Noble intention, qui devrait couler de source dans un pays où on ne reconnaît pas les communautés, mais les citoyens de la République. Pourtant, par leur attitude, ces dernières semaines, certains, qui veulent aujourd’hui jouer les pompiers, ne se sont-ils pas comporté en pyromanes ? Ainsi, la plupart des reportages ou commentaires, sur les chaînes publiques, sont d’une partialité incroyable et d’une complaisance rare vis-à-vis du Hamas. Montrer principalement des images d’enfants ensanglantés, inviter sur les plateaux de télévision un Tariq Ramadan ou la porte-parole des « Indigènes de la République », sans leur opposer d’interlocuteurs capables de contrer leurs discours démagogiques et haineux, contribue-t-il vraiment à diminuer les tensions ? Dans ce contexte, 130.000 manifestants, dans toute la France, ont encore défilé samedi dernier, certains pour réclamer la paix mais beaucoup pour brûler des drapeaux israéliens, faire flotter le drapeau des fascistes du Hamas, et scander des « Allah akbar ». Ces manifestations contribuent-elles à diminuer les tensions ? Question taboue : qui constitue majoritairement ces cortèges ? D’après une dizaine de nos correspondants, les chiffres donnent environ 70 à 80 % de manifestants de culture arabo-musulmane, et 20 à 30 % de « Souchiens », pour reprendre l’élégante expression de la porte-parole des « Indigènes de la République », (1) admiratrice du Hamas, dont les propos sur les Blancs n’ont rien à envier aux provocations racistes de Jean-Marie Le Pen, autre admirateur du Hamas. Il est d’ailleurs fort intéressant de noter la similitude étonnante entre les propos de patron du Front national, ceux des islamistes et ceux de certains gauchistes. (2) Au regard des images subies, et des commentaires assénés, midi et soir, faisant état d’un véritable massacre, voire d’un "génocide" du peuple palestinien, on a connu le « peuple de gauche » capable de se mobiliser davantage. On est bien loin de l’onde de choc qu’avait provoquée la guerre d’Irak, et des manifestations monstres qui avaient suivi la décision de Bush. Comment s’en étonner ? Pourquoi les esprits libres iraient-ils manifester avec des fanatiques religieux, alors que quotidiennement, ils perçoivent la menace que ces gens-là font peser sur la laïcité et sur les valeurs républicaines de notre pays ? Pourquoi iraient-ils manifester avec des gens dont ils sentent confusément qu’ils manipulent l’opinion, en nazifiant l’Etat d’Israël, pour mieux masquer la réalité de leurs projets : imposer l’islam, en France et partout dans le monde. Les citoyens de ce pays, sans pour autant cautionner l’ensemble de la politique d’Israël, ne gobent pas le scénario des méchants juifs et des gentils palestiniens arabes, ils ont un peu plus de bon sens, même s’ils ne l’expriment pas aussi brillamment que le romancier Pierre Jourde (3) : « Israël, 20.000 km2, 7 millions d’habitants, dont 5 millions de juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu’ils soient Egyptiens, Saoudiens ou Français. Israël est l’Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l’injustice. C’est bon, de se sentir animé par une juste colère. C’est bon, d’éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux “jeunes des cités” que les deux millions d’Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu’Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. Ne leur dites pas que l’université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de juifs d’Alexandrie. Il en reste trente aujourd’hui. Ne leur demandez ce qu’il est advenu de tous les juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s’ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus “métissée”, Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s’il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l’admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu’il s’est agi d’illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d’Alexandrie a choisi d’exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce faux antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement il vaut mille fois mieux être Arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être Arabe en Israël qu’Arabe dans un pays arabe. Ne leur dites pas qu’Alain Soral, du Front national, qu’ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu’ils admirent si fort. » Tout est dit par ce mal-pensant, par ailleurs romancier iconoclaste. Les militants de gauche qui veulent demeurer des esprits libres, et ne pas se laisser endoctriner par le Mrap, la direction du PCF ou celle de la LCR, et pas davantage par la propagande des islamistes, savent également que beaucoup de ceux qui manifestaient ces deux samedis ont combattu férocement la loi contre les signes religieux à l’école. Ils constatent que ce sont souvent les fers de lance d’une offensive religieuse visant à confessionnaliser de nouveau notre pays. Ils savent que, dans ces manifestations, de nombreuses femmes seront voilées, et qu’ils entendront des « Allah akbar » lancés par des fanatiques, qui imposeront leur prière, envahissant l’espace public. Ils n’ont pas envie, par leur présence, de cautionner cela. Sans le dire aussi brillamment que notre ami Guillaume (4), ils sentent confusément que beaucoup de ces manifestants ne se comportent pas comme des citoyens acceptant les lois de la République, mais comme une cinquième colonne de l’islam, en France, visant à ce que les lois de la République s’effacent devant la loi du Coran. Et qu’il n’y a pas que la France qui est confrontée à ce problème. « Selon les sondages, 44 % des jeunes musulmans voudraient qu’on introduise la charia au Royaume-Uni. Il serait néanmoins irresponsable de mettre tous les Arabo-musulmans dans le même sac, comme il serait désespérant de ne voir, parmi les manifestants de culture arabo-musulmane, que des adeptes de la charia. D’abord, on rappellera qu’à peine 2% d’entre eux se sont déplacés pour manifester, ce qui laisse penser que l’instrumentalisation communautariste ne fonctionne pas encore partout, heureusement. D’autre part, si l’on n’a vu, le plus souvent, que la minorité excitée et fanatique, il y avait des manifestants sincères, bouleversés par le drame de Gaza, qui, en manifestant, pensaient aider la population à voir cesser les bombardements. Ils se sont laissés manipuler. Manifester avec les fascistes islamistes, c’est cautionner le Hamas, quoi qu’en disent les leaders de gauche qui essaient de justifier leur présence au nom de la cause humanitaire, contre la « riposte disproportionnée ». Que n’écoutent-ils des personnes difficilement suspectables de racisme, comme notre ami Mohamed Sifaoui, qui s’étonne de ne jamais avoir vu les manifestants de ce samedi dans la rue quand les démocrates algériens se faisaient égorger par le FIS, en Algérie (5). Que ne lisent-ils pas les propos de Wafa Sultan, refusant de se laisser manipuler par "l’hypocrisie inégalée de Gaza". (6) Rappelons-nous que le 7 novembre 2004, pour contre-attaquer contre la loi interdisant les signes religieux à l’école, la LDH et le Mrap, emmenés par les duettistes Tubiana-Aounit, avaient embarqué toute la gauche dans des manifestations nationales contre le racisme, en signant un texte avec plus de cent organisations, dont… l’UOIF. Ce fut un véritable fiasco, il n’y eut pas davantage que 3000 manifestants dans toute la France. Aucune leçon n’a été tirée de cet échec. On voit les organisations de Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Cécile Duflot, Olivier Besancenot, la CGT, des associations se disant anti-racistes accepter de signer des textes avec l’UOIF, le Collectif des Musulmans de France, et défiler avec les islamistes, comme s’ils ne savaient ce qui se scandait dans ces manifestations, et la nature de ces associations religieuses. (7) Certes, nous savons que dans les rangs de ces organisations, certaines protestations commencent à monter, comme celle de cette militante sincère, mais d’une naïveté désarmante, qui, présente le 3 janvier, s’indigne des prières des musulmans, et jure qu’on ne la reprendra plus. (8). Mieux vaut tard que jamais. Mais avait-elle bien lu la liste des organisations signataires ? Qu’espérait-elle d’autre ? Il n’y a aucune cohabitation possible, dans une manifestation, entre des gens se réclamant progressistes, et les fascistes islamistes. Une manifestation se réclamant pour la paix, qui ne scande pas le mot d’ordre de « Hamas fasciste » ne peut être crédible. N’oublions pas, bien sûr, les incidents classiques de fin de manifestation, qui ne feront que rappeler aux citoyens de ce pays que ceux qui pourrissent la vie des cités, ont brûlé 300 écoles publiques en 2005 et ont agressé les lycéens lors des manifestations contre le CPE, sont toujours là. Il fut un temps où la gauche était porteuse des valeurs laïques et républicaines. Il fut un temps où ses adeptes étaient fiers de crier « A bas la calotte ! ». Il fut un temps où elle mettait un point d’honneur à combattre tous les fascismes, et l’intégrisme religieux. Il fut un temps où elle accompagnait les luttes des femmes contre le cléricalisme. Aujourd’hui, elle manifeste avec des fascistes religieux, et défend le voile islamiste ! Quelle dégénérescence ! La crise boursière devrait être une aubaine pour elle, si elle avait une vision sociale, laïque et républicaine de la société. Mais d’un côté on a un parti socialiste qui a mis la pire anti-laïque, Martine Aubry, à sa tête (9). Savez-vous que le mari de Martine Aubry, Jean-Louis Brochen, est, dans le nord, l’avocat des islamistes, et qu’il défendait les jeunes filles qui voulaient imposer le voile à l’école, dès 1993 ? Est-ce un hasard si Martine Aubry et Amar Lasfar, recteur UOIF de la mosquée de Lille-sud, s’entendent si bien que le maire de Lille a accepté les piscines communautaristes, pour les femmes musulmanes, dans sa commune ? A la demande de qui ? D’Amar Lasfar ! Cette gauche libérale libertaire, dont Cohn Bendit est la caricature, et Martine Aubry un relais fidèle, continue à cautionner la construction européenne, elle a aidé Sarkozy à ratifier le traité de Lisbonne, contre l’avis du peuple. De l’autre côté, on a la « gauche du non », qui croit combattre le capitalisme en soutenant les islamistes, selon le concept que les ennemis de nos ennemis pourraient être nos amis. Reniant tous les principes laïques et républicains, aveugle devant la dramatique situation des couches populaires, et des salariés du privé, elle ose continuer à réclamer la régularisation massive de tous les sans-papiers, et la libre installation de tous les citoyens malheureux du monde en France. Que cherchent-ils, les voix des banlieues pour les prochaines élections ? En tout cas, ils n’ont aucune chance de reconquérir le peuple avec un discours aussi peu républicain, en période de chômage de masse et de manque criant de logements sociaux ! La chance de Nicolas Sarkozy, qui veut installer la discrimination positive, en finir avec la laïcité et communautariser la France (10), est d’avoir une telle gauche, qui a oublié ses racines laïques, en face de lui. (1) http://fr.youtube.com/watch ?v=fkXXe6_qw0s http://www.marianne2.fr/Les-Indigenes-creent-un-parti-anti-souchiens-_a86962.html ?voir_commentaire=oui (2) http://fr.youtube.com/watch ?v=isqHC1XgA_s (3) http://www.causeur.fr/il-ne-faut-pas-desesperer-montfermeil,1495 (4) http://www.fairelejour.org/article.php3 ?id_article=1893 (5) http://www.mohamed-sifaoui.com/article-26644084.html (6) http://mediarabe.info/spip.php ?article1644 (7) http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/01/pour-ceux-qui-en-doutaient.html (8) http://www.gaucherepublicaine.org/,article,2324,,,,,_La-manif-du-3-janvier-a-ete-detournee.htm (9) http://www.ripostelaique.com/Le-palmares-anti-laique-lillois-de.html (10) http://www.ripostelaique.com/Sarkozy-et-les-siens-veulent.html |
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La manif du 3 janvier a été détournée ! Par Lucette Guibert article publié dans la lettre 607 Les mots d’ordre de cette manif, à laquelle j’ai participé, étaient pourtant clairs : l’Appel du collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens ! Les termes du communiqué de la GUPS étaient clairs, aussi (je cite) : « … 9- Le bureau de la GUPS refuse l’attaque militaire contre Gaza par l’armé Israélien, et refuse aussi toutes les attaques contre les civiles palestiniens, et les attaques de Hamas contre les civiles israéliens. Cet appel a été démenti depuis. C’était une manif familiale, il y avait des gamins et des gamines, des enfants dans des poussettes, avec père et mère, qui ne sont pas les excités habituels des manifs pro-islam radical. Et ça, c’est nouveau : l’identification aux autres qui souffrent de la guerre ne s’embarrassait pas d’analyse. Ils étaient là, toutes générations ensemble, souvent encadrés par des jeunes en djellaba, certains brandissant le Coran. La dignité et la solidarité ne peuvent donc plus s’exprimer qu’à travers la religion ? Triste constat ! La manif du 3 janvier a été détournée et c’était angoissant à plusieurs titres Les mots d’ordre manquaient de nuances, pas un seul pour la paix ! Je n’ai vu qu’une seule banderole pour la création d’une force d’interposition. Les organisations telles que la LDH, le MRAP et l’Union des juifs pour la paix étaient peu visibles. La fin de la manif était un appel à la prière repris par des centaines de voix sur la grandeur de Dieu ! Piégée, j’ai assisté au plus grand détournement de manif de ma vie militante. Ce n’était pas les habituelles manœuvres de groupuscules qui scindent un cortège, qui ralentissent et noyautent ! Non, c’était toute la manif qui a été phagocytée, les manifestants réellement pour la paix, incapables de se faire entendre et de se démarquer. Un sentiment d’impuissance terrible ! Alors, je le dis avec colère. Je n’ai pas manifesté pour le choc des civilisations. J’ai manifesté pour l’arrêt du massacre, pour la seule solution durable : « deux peuples deux états laïques ! ». La prochaine manif, il est nécessaire que le carré des laïques soit visible, avec des pancartes et des banderoles sur nos mots d’ordre. « Deux peuples, deux états laïques », ce ne sera compréhensible que si on examine comment l’offensive profite aux « apôtres » de la guerre, de part et d’autre, guerre qui va au delà des territoires. Lier le combat laïque et le combat social au niveau international nécessite de décrypter comment ce conflit profite de manière durable, et planétaire, au capitalisme du désastre. L’allié de ce capitalisme, c’est le choc des civilisations et les communautarismes religieux. Arrêtons le massacre ! par Lucette Guibert |
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source : Palestine info Les Israéliens se montrent de plus en plus effrayés de ces préparations faites par le mouvement du Hamas et par sa branche armée, les brigades d’Al-Qassam. Des préparations pour un affrontement prochain dont le la date est n’est connue par personne. De telles préparations n’ont pas été démenties par Abou Obayda, porte-parole des brigades d’Al-Qassam, même s’il n’a donné aucun détail. Ces préparations ont tiré la sonnette d’alarme dans toute l’Entité sioniste. L’imagination des services de sécurité va tous azimuts. Beaucoup d’Israéliens pensent que la stratégie des tunnels adoptée par le Hezbollah au Liban est actuellement largement appliquée par le mouvement du Hamas, dans la bande de Gaza. Tout est prêt pour faire face à toute invasion israélienne ou à toute sorte d’escalade. Les tunnels Le journal hébreu Maariv a publié, vendredi 24 octobre 2008, un rapport parlant de « l’expansion de la construction de tunnels dans la bande de Gaza ». Il attire l’attention sur le fait que « le mouvement du Hamas profite de l’accalmie pour construire une ville souterraine ». Amir Rbabourt, analyste militaire du journal, dit : « Il y a construction à Gaza. Invisible. Mais florissante. Nous nous en rendons compte en jetant un œil sur la demande sur le ciment venant d’"Israël". Il n’est pas facile de remarquer où va ce ciment, sur le terrain ». Dans la bande de Gaza, dit-il, il n’y a quasiment pas un bâtiment à plusieurs étages. Même les bâtiments à un seul niveau, encore en construction, ne sont pas nombreux. « Qui ne construit pas vers le haut, construit vers le fond. La plupart de constructions se fait ces jours-ci sous terre », continue-t-il. A noter que les brigades d’Al-Qassam est l’unique faction palestinienne qui avait usé de tunnels pour mener des opérations de qualité contre les forces israéliennes d'occupation dans la bande de Gaza, avant que celles-ci ne se trouvent obligées de quitter la Bande. Pourquoi les tunnels Avec un ton ironique, il demande : « Que pourrait construire le Hamas, ici ? Posez la question aux militants du Hezbollah, ceux qui ont bâti des sites naturellement protégés. Les points sont cachés sous terre ; ils sont impénétrables ; ils ont complètement changé l’équilibre du jeu pendant l’été 2006. Tout cela se passe actuellement dans la bande de Gaza ». Dans le cas où l’accalmie fond, et si l’armée israélienne entre à Gaza, les milliers de combattants sortiront de ces tunnels pour faire plus de pertes aux envahisseurs, dit-il. Les services de renseignements israéliens estiment qu’en janvier 2009, les affrontements entre l’Entité sioniste et le mouvement du Hamas reprendraient de plus belle. L’accalmie Ehud Barak, ministre de la défense israélien, et toute la direction israélienne ne veulent pas de tels affrontements. Ils implorent l’Egypte pour une prolongation de l’accalmie. Cependant, le vice-ministère de la défense israélien, dit le journal hébreu Maariv, a donné des ordres pour une restriction des quantités de ciments allant d’"Israël" vers Gaza. Au gouvernement israélien, il y en a même qui appellent l’arrêt total de toute fourniture en ciment à la bande de Gaza. Défense et offensive C’est autant pour se défendre que pour des raisons offensives que le Hamas creuse ces tunnels en dessous de grandes villes telles Gaza et Rafah, prétendent des responsables israéliens. Ainsi, les membres du mouvement du Hamas pourraient faire la surprise chaque fois d’un emplacement différent. On parle également de tunnels en dessous des axes principaux. Ces tunnels seraient farcis de charges qui exploseraient au nez des engins de l’envahisseur. Systèmes de défense Amir Rbabourt pense que le Hamas prend la méthode suivie par le Hezbollah. Il émet un grand doute sur la capacité de l’armée de l’occupation israélienne de posséder une solution efficace pour s’adapter à des réseaux de tunnels. Et même le sonar, système développé par les Américains, ne pourrait être une solution efficace, dit Yatshaq Ben Yesraël, député de la Knesset israélienne. Le sonar ne peut détecter que des espaces vides, quelques mètres sous terre.
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