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Derière mise à jour
07-Déc-2024
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-586 destruction du premier temple de Jérusalem par Nabuchodonosor
- 539 chute de Babylone prise par les Cyrus le Grand, roi de Perse
Lors que Cyrus rend la liberté aux Juifs, Zorobabel se met à la tête de ceux qui habitent la province de Babylone pour les ramener en Judée et rassemble les matériaux pour construire le second temple . Il devient le gouverneur de la province perse de Judée.
Néhémie lui succède.
En -458 Ezra arrive de Perse à Jérusalem pour réorganiser la vie juive . Avec Néhémie il est le principal maître d'oeuvre de la reconstruction de Jérusalem.
Esdras fait une lecture solennelle de la « loi de Moïse » dans la Ville sainte (Néhémie, VII, 72-VIII, 18). La venue d'Esdras à Jérusalem est, pour la communauté, le commencement d'un ordre nouveau, et le jour où la loi est proclamée marque la naissance du judaïsme.
-331 : Victoire d'Alexandre le Grand Le protectorat perse de Judée passe sous contrôle grec
Les Sofrim (Scribes) => Membres de la Grande Assemblée, ou Grand Sanhédrin.
Les Soferim (hébreu : סופרים scribes) sont un groupe de sages Hazal anonymes de l'ère du Second Temple.
Ils avaient pour rôle de lire devant le peuple et d'expliquer la Bible, dont ils ont fixé le contenu et le texte. En général ils sont anonymes, car ils travaillent collectivement
. Parmi les premiers membres de la Grande Assemblée, on pouvait compter
Ils ont fixé les livres retenus comme saint dans la Bible, Ils firent évoluer radicalement la physionomie du judaisme en le détachant du culte lié au temple et en érigeant l'étude comme mitzva suprême. On lui attribue la canonisation des écrits d'Ézéchiel, de Daniel et d'Esther, l'institution de la fête de Pourim, ainsi que la diffusion des rouleaux de la Torah, des tephilines et des mezūzōt. Elle établit encore les principales prières synagogales et les principaux rites familiaux de sanctification du sabbat.
Ils ont institués les prière (Berakhot 33a)
le judaisme rabinique est né.
La Grande assemblée s'achève avec Simon le Juste en -273 .
La période des zougot (en hébreu תְּקוּפָת הַזּוּגוֹת, təqouphat hazZougôt) s'étend, au temps du Second Temple de Jérusalem, sur cinq générations de Sages, l'un en fonction de président du Sanhédrin, l'autre en qualité de vice-président avec pour titre av Beth Din.
-175 à -140 Révolte des Maccabées
Dans l'historiographie rabbinique traditionnelle, la période des Zougot se situe entre la période des Hommes de la Grande Assemblée, dont la plupart des membres sont anonymes, et celle des Tannaïm, dont les enseignements sont consignés dans la Mishna, la Tossefta ou les baraïtot.
Cependant, les enseignements des Zougot étant eux-mêmes consignés dans la Mishna (dans les Pirke Avot pour la plupart), ils sont eux-mêmes des Tannaïm.
Le dernier de ces zougot, celui de Hillel Hazaken et Shammaï Hazaken, est aussi le plus célèbre car ces maîtres ont chacun fondé les deux grandes écoles de pensée rabbinique de l'époque de la Mishna.
- 66 Arrivée de Pompée, les romains s'allient aux juifs contre les grecs
-63 prise e de Jérusalem
De -37 à -4 Reigne d'Hérode le Grand, roi cruel, bâtisseur, et collaborateur Zélé
+6 Annexion de la Judée à l'empire Romain
Les Tanaïm : Ceux qui enseignent -> ils ont écrit la Michna de -10 à 220
+132-135 Révolte de Bar Kochba
Des écoles ont fleuri à
les académies babyloniennes occupèrent la même fonction que l'ancien Sanhédrin, celle d'un concile d'autorités spirituelles juives. Les académies furent fondées en Babylonie pré-islamique, sous la dynastie sassanide zoroastrienne ; elles étaient situées non loin de la capitale sassanide, Ctesiphon, qui était en ce temps la plus grande ville du monde. Elles furent en fonction pendant quatre cent ans sous le califat islamique, après la conquête de la Perse au VIIe siècle.
Amoraïm (judéo-araméen: אמוראים, singulier אמורא Amora : « exposant »)Pluriel de amora, mot araméen de la racine amar (parler, expliquer, interpréter)
C'est un terme générique pour désigner les docteurs du Talmud, qui opèrent entre la clôture du Mishna (vers 200 ap. J.C.) et la compilation des Talmuds (vers 400 ap. J.C. pour le Talmud de Jérusalem, un siècle plus tard pour le Talmud de Babylone).
L'époque des Amoraïm voit s'affirmer, à côté du centre juif de la terre d'Israël, situé d'abord à Tzippori, en Basse Galilée, puis à Tibériade, le centre dit « babylonien », en Mésopotamie, dont le pôle principal est l'académie de Soura, et accessoirement celle de Néardéan Poumbedita.
Dans la chaîne de la tradition, ils constituent un maillon entre les tannaim et les saboraim.
Il est d'usage de la diviser en huit générations : les cinq premières comprennent des amoraim palestiniens et babyloniens ; les trois dernières ne comptent que des docteurs de Babylonie, le Talmud de Jérusalem ayant été achevé entre-temps. Il n'est pas facile d'identifier tous les amoraim mentionnés dans le Talmud et le Midrash : le même amora, en effet, est parfois cité sous des noms divers et, inversement, plusieurs amoraim peuvent porter le même nom. Néanmoins, il est permis d'en identifier plus de deux mille avec certitude.
Leurs discussions juridiques et leurs débats ont finalement été codifiées dans Guemara.
Bien que largement indépendants, une correspondance soutenue transmettait en terre d'Israël les questions de Babylonie et les enseignements « de l'ouest » à ceux-ci.
Aux origines de l'institution Amora fut d'abord un titre donné aux Sages qui traduisaient l'enseignement du maître depuis l'hébreu mishnaïque des lettrés au judéo-araméen parlé par les masses, de même que lors des lectures publiques de la Torah
Les premiers Amoraïm de Babylonie furent Abba Arika, respectueusement surnommé Rav, dont certains enseignements sont encore consignés dans la Baraïta, et son contemporain, Chmouel qui fut aussi son contradicteur dialectique.
Parmi les premiers et plus éminents Amoraïm de la terre d'Israël figurent Rabbi Yohanan et Rech Lakich.
Les derniers Amoraïm sont généralement considérés être Ravina I, Rav Achi et Ravina II, neveu de Ravina I, qui codifia le Talmud de Babylone vers l’an 500.
Les Talmuds exposent les opinions de plusieurs centaines d’Amoraïm,
Les académies de Babylone prirent un ascendant considérable sur la vie juive au cours de la période des Gueonim. Ceux-ci, qui dirigeaient les grandes académies de Soura et Poumbedita, étaient généralement considérés comme les dirigeants spirituels de l'ensemble des communautés de la diaspora juive, à l'exception des possessions fatimides contemporaines (l'Égypte et la Syrie), dirigées par la Yeshiva de la terre d'Israël.
Selon l'épître de Sherira Gaon, qui sert de référence pour la période gaonique, le premier gaon de Soura fut Mar Rav Mar, qui en assuma la fonction en 609, et le dernier aurait été Samuel ben Hofni, décédé en 1034 (en réalité, il semble qu'au moins trois gueonim lui aient brièvement succédé, mais à sa mort, l'académie de Soura était déjà fermée) ; le dernier gaon de Poumbedita fut Hizqiah Gaon, déposé et torturé à mort en 1040, selon les sources traditionnelles (bien que les études modernes ne semblent pas les confirmer). Toutefois, il est généralement considéré que la période des Gueonim s'arrête à la mort de Haï Gaon, en 1038, couvrant donc approximativement 450 ans.