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Rue de presse sur le congrès du Fatah fin juillet 2009 |
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En congrès à Bethléem, le Fatah recherche un nouvel élan Article publié le 04/08/2009 http://www.rfi.fr/actufr/articles/116/article_83328. Le Fatah tient à partir de ce mardi à Bethléem son premier congrès depuis vingt ans. Quelque 2300 délégués sont appelés à renouveler les instances dirigeantes du mouvement fondé par Yasser Arafat et tenter de redonner un nouvel élan à un parti miné par les luttes de clans et usé par le pouvoir. Le Fatah est en crise. Déchiré par les luttes intestines, impopulaire et affaibli, le parti historique palestinien compte sur le congrès qui s’ouvre ce mardi à Bethléem (Cisjordanie) pour retrouver un nouveau souffle. Depuis la mort de Yasser Arafat, en 2004, le Fatah n’est plus que l’ombre de lui-même. « Le Fatah n’a pas de direction, pas de programme et pas de stratégie, tranche Sofiane Abu Zaïda, ancien ministre et baron du Fatah. C’est pour cela que ce congrès est si important : pour nous permettre de clarifier notre idéologie et remettre le parti en état de fonctionner ». Les rapports de force au sein du Fatah En soi, la tenue du congrès, le premier depuis celui d’Alger en 1989 est déjà un succès. La « vieille garde », menée par Farouk Qaddoumi, président du Comité central du Fatah et représentant de la tendance « dure » opposée à Mahmoud Abbas, a tout fait pour l’empêcher. Les compagnons de Yasser Arafat, dont la plupart vivent en exil et se sont opposés aux accords d’Oslo, craignent l’émergence de nouveaux dirigeants issus de deux Intifada et bien mieux implantés localement. Les négociations, interminables, ont duré plus de deux ans, avant que Mahmoud Abbas n’impose la tenue du congrès à Bethléem. Le président palestinien aura ainsi voulu recentrer le mouvement sur cette génération ancrée dans les territoires palestiniens, contre la volonté des « historiques » de la diaspora. Le congrès permettra de mesurer les rapports de force entre les différentes factions au sein du Fatah. Les quelque 2300 délégués devront renouveler les deux instances dirigeantes du Fatah, le Comité central (18 sièges) et le Conseil révolutionnaire (120 sièges). Le vote devrait marquer l’accès au pouvoir du très populaire Marwan Barghouti, candidat au Comité central depuis la prison israélienne où il purge cinq condamnations à perpétuité pour son rôle dans la seconde Intifada, et le retour du controversé Mohamed Dahlan, l’ex-homme fort de Gaza, réputé proche des Américains. A la demande des Etats-Unis, Israël a accordé un permis exceptionnel d’entrée à quelque 400 délégués de l'extérieur, de Syrie, du Liban et d'autres pays arabes, dont beaucoup n’ont jamais mis les pieds dans les territoires palestiniens. En revanche, la plus grande partie des 450 délégués de la bande de Gaza n’ont pu faire le voyage, empêchés de quitter le territoire par le Hamas. Le processus de paix au coeur des débats Fondé dans le fracas des armes et l’exaltation de la lutte armée, le Fatah doit aussi se prononcer, quinze ans après les accords d’Oslo et la création de l’Autorité palestinienne, sur le processus de paix. « Nous devons faire la différence entre le droit à la résistance contre l’occupation et l’usage de la violence contre des civils, reprend Abu Zaïda. Nous devons aussi étudier les options du Fatah si les négociations échouent. Devons-nous retourner à la lutte armée ou adopter de nouvelles formes de lutte ? Aujourd’hui, ce n’est pas clair ». Au sein du Fatah, de nombreux militants veulent également durcir le ton sur les colonies, Jérusalem ou le statut des réfugiés. Le Fatah étant le principal interlocuteur dans les négociations avec Israël, les réponses apportées par le congrès ne seront pas sans conséquence sur le processus de paix.
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Courriers Humour |
samedi 8 août 2009 - 07h:28 Sousan Hammad - The Electronic Intifada
Bethléem a connu quelques jours peu habituels. Terminé, son charme suranné. La police palestinienne fait des heures supplémentaires et les petits cafés de la ville sont animés par des hommes en complet fumant cigare, pour la sixième assemblée générale du Fatah. Le mouvement Fatah, laïque, a été fondé dans les années cinquante et se trouve depuis à l’avant-plan du mouvement national palestinien. Pour beaucoup des 2.000 responsables du Fatah exilés de Palestine depuis des lustres, c’est une première visite. La dernière conférence générale de ce genre a eu lieu il y a plus de 20 ans à Tunis, mais le congrès de cette année, qui doit réélire les 21 membres du comité central de l’organisation, arrive à un moment crucial de la lutte palestinienne. Avec l’acte de violence récent (encore un) d’Israël - la spoliation et l’expulsion de deux familles de leur maison de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est - le leader de l’Autorité Palestinienne (AP) Mahmoud Abbas et ses cohortes du Fatah doivent travailler contre l’impudente attitude, sans le moindre compromis, du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Mais il y a une chose pour laquelle on peut se fier au Fatah, c’est la puissance exemplaire de sa capacité d’intimidation - dans ce cas avec les attributs du totalitarisme tel que défini par le parti unique et la suppression de toute opposition. A Bethléem donc, la cérémonie d’ouverture du congrès a commencé. Des affiches de martyrs et d’innombrables calicots tentant de rendre visible un esprit de résistance couvrent les murs de la salle de conférence : certains avec des slogans appelant les Palestiniens au retour, d’autres insistant sur le combat armé et l’indépendance. L’hymne du Fatah retentit et la foule solennelle se tient debout, les bras mollement pendants. Quelques secondes plus tard, les délégués sont pris par un spectacle de chants et d’applaudissements quand Abbas, dont le mandat présidentiel expire en janvier prochain, apparaît sur la scène. Comme il attendait son tour pour lire ce qui ressemblait aux incontournables 60 pages de discours, un homme déambulait autour de la salle pour distribuer des keffiehs (le traditionnel foulard à damier) bon marché marqués Fatah aux délégués et aux journalistes. Il insistait pour que chacun le porte pour les caméras. Le spectacle se poursuit avec un discours mélodramatique par l’ex-premier ministre Ahmed Korei,(1) qui possède une part des Ciments al-Qods, société qui a vendu du ciment à Israël pour la construction du Mur illégal en Cisjordanie. Réveillant l’angoisse du passé, Korei a rappelé le souvenir du défunt dirigeant et fondateur du Fatah, Yasser Arafat, et demandé une minute de silence pour les martyrs du Fatah en Palestine. Abbas prend les commandes sur scène, décrivant Bethléem comme le lieu de naissance assiégé de Jésus. Les délégués de Syrie, du Liban, d’Allemagne et d’autre lieux écoutent Abbas parler de tous les défis auxquels fait face le Fatah, notamment une attaque en règle contre l’impudence du Hamas qui n’a pas autorisé les responsables du Hamas à quitter Gaza. Comme Abbas parlait de Gaza, un délégué s’est levé de sa chaise, criant et scandant d’une voix menaçante « Mort au Hamas ! » Personne n’a paru dérangé par la haine exprimée par cet homme. Abbas a poursuivi son discours, survolant l’historique de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) depuis sa naissance en 1964 jusqu’à aujourd’hui, pendant deux heures d’affilée. La vieille garde nationaliste n’a pu tenir en place pendant une heure de discours. Les gens entraient et sortaient dans les couloirs, sous l’auvent extérieur, pour retrouver leurs vieux camarades. Au milieu du charabia politique, un clone de Kadhafi blindé de lunettes de soleil arriva avec un retard très chic, tandis que les téléphones cellulaires sonnaient et que des nuages de fumée de cigarettes auréolaient les têtes des délégués assis à écouter une histoire qu’ils connaissaient déjà et que leurs vies traversaient. Il était bien difficile de ne pas entendre le ton d’auto-congratulation appuyée d’Abbas dégoulinant des hauts-parleurs alors qu’il parlait de l’importance d’améliorer les mesures de sécurité en Palestine. Il parla des nouvelles lois que la police palestinienne a renforcées dans le but de « discipliner les Palestiniens » ainsi que d’une enquête sur la mort d’Arafat - bien sûr sans mentionner les récentes allégations du Secrétaire général et chef du département politique de l’OLP, Farouk Kaddoumi, selon lesquelles Abbas lui-même aurait collaboré avec Israël pour causer la mort du défunt président. Il interpella Kaddoumi indirectement, disant que ceux qui veulent dénoncer la mort d’Arafat devraient avoir honte d’eux-mêmes. Mais aucune mention ne fut faite malgré la décision draconienne d’Abbas de fermer temporairement les bureaux cisjordaniens d’Al-Jazeera pour avoir diffusé des interviews où Kaddoumi portait ses accusations incendiaires. Beaucoup de jeunes et de vieux restèrent cyniques quant à la possibilité de surmonter les conflits internes de l’organisation, disant qu’ils connaissaient tout cela depuis longtemps. Apparemment le seul vrai croyant était Gibril Rajoub, ex-haut responsable à la sécurité du Fatah et ancien chef de l’une des nombreuses forces de sécurité de l’AP, qui est considéré comme un des successeurs possibles d’Abbas. Rajoub a déclaré à la horde de journalistes qui lui tendaient leurs micros que le congrès était « une renaissance » qui allait revitaliser le Fatah. Mais il suffisait de sortir pour voir la ségrégation régnant parmi les délégués. Les aînés de la diaspora, en uniformes kaki rappelant leurs jours révolutionnaires, se rassemblaient en fumant des cigarettes et buvant du Nescafé, tout en exprimant leur gratitude d’être revenus en Palestine avec les permis d’une semaine octroyés par Israël. Ensuite il y a la jeune garde : anciens combattants comme Zakaria Zubeidi, l’ancien leader des Brigades des Martyrs d’al-Aqsa, mais aussi le signataire d’un accord d’amnistie avec Israël. Il déborde d’optimisme devant la presse sur l’urgence de la pacification avec Israël. Comme le disait un responsable du Fatah désireux de garder l’anonymat : « il y a deux avions dans ce mouvement : un avion de dahlanistes [Mohammed Dahlan et ses troupes] - qui n’ont que paix et pragmatisme à la bouche, et un autre avion de résistants - ceux qui veulent maintenir en vie la lutte armée. Mais il y a tant de corruption de la part de ceux qui tiennent des hautes positions que je ne pense pas que nous puissions nous rencontrer ... c’est entre eux et nous ». Peu importe que la Cisjordanie et Gaza deviennent de plus en plus dépendantes des organisations d’aide occidentales pour développer leur villes et leurs villages, Abbas a insisté pour montrer aux délégués de l’exil le « succès » de l’AP. Malgré l’absence d’Etat palestinien, Abbas a dit combien il avait amélioré la sécurité d’Etat. A ces mots, Mohamed Edwan (haut responsable des relations avec la presse, qui par hasard était assis à côté de moi) a branlé du chef, en disant « C’est un état policier, pas un état en sécurité ». Il est déjà difficile de percevoir le but de telles cérémonies, mais quand le propre communicateur d’Abbas rejette ce qu’il qualifie de mensonge, comment pouvons-nous attendre que le comité central, l’ordre du jour politique et les organismes prenant les décisions électorales agissent à l’unisson avec les membres du parti, moins encore que les dirigeants politiques d’autres factions, voire d’Israël ? Tels sont les feux de joie auxquels le Fatah est confronté lors du congrès. * Sousan Hammad est une journaliste basée dans la ville cisjordanienne de Ramallah. (1) Après le vote Ahmed Qorei a finalement été évincé du comité central du Fatha |
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[Jeudi 13/08/2009 ] Aroutz7 par Shraga Blum http://www.a7fr.com/2009/08/abou-ala-deverse-sa-frustration/
Il n’a pas attendu pour lancer des accusations de fraude et contester la légitimité de la nouvelle équipe terroriste en place: « Les irrégularités qui ont eu lieu lors des élections en Iran sont minimes à côté de celles qui ont eu lieu pour les élections du Fatah », lance-t-il. Le vieux terroriste en complet cravate accuse « des éléments extérieurs qui sont intervenus dans le processus de vote, afin d’éloigner certaines personnes et en faire entrer d’autres, permettant ainsi l’élection d’éléments du Fatah qui s’accommodent avec l’occupation israélienne »! Il cite en exemple le Secrétaire Général de la Présidence (!) Taïb Abd Al-Rahim, qui était donné perdant et qui a pourtant été placé à la 16e place sur 19 au Comité Central du Fatah. Concernant ces « éléments dociles », il cite plusieurs anciens responsables de la Sécurité, Muhamad Dahlan, Jibril Rajoub, Toufik Tirawi. « Est-ce une coïncidence » demande-t-il ? Selon lui, « il n’y a aucune harmonie au sein de la nouvelle équipe ». Il a adressé un recours contre les résultats du scrutin mais aussi contre la manière dont tout le processus a été effectué. Sur le plan politique, Abou Ala a exprimé des réserves sur les chances de voir un jour se réaliser la solution des « deux Etats », indiquant que « c’est ce qui ressortait de ses pourparlers avec l’ancienne équipe israélienne de négociations dirigée par Tsipi Livni ». |
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Conclusion du congrès du Fatah qui vient de se terminer : Statu quo c’est à dire fuite en avant dans la collaboration avec les colons sionistes Congrès du Fatah : on le sait, le Fatah, le parti palestinien fantoche à la botte des colons sionistes, organisait ces derniers jours son congrès à Béthléem. Dans l’impossibilité d’organiser des élections en Palestine sous peine de se faire rayer de la carte par un raz de marée en faveur du Hamas, les sionistes de la clique à Makhmout Barabbas n’auront trouvé que ce moyen pour se faire élire au moins par quelqu’un ou plutôt par quelques uns, en l’occurrence des d’apparatchiks qui, malgré les trahisons et la collaboration, malgré la colonisation qui progresse chaque jour et malgré les massacres, ont “choisi” de voter pour le statu quo (de leurs émoluments ?) et la continuité (de la sionisation ?). Bravo à eux ! Toutes choses égales par ailleurs, çà me rappelle un peu la réélection du ouiouiste Thibault à la tête de la CGT après le référendum où 90% des mecs de la CGT avaient pourtant voté NON. C’est se qu’on pourrait appeler une fuite en avant dans une collaboration suicidaire toujours plus poussée avec l’ennemi (qui est d’ailleurs le même en France et en Palestine). Entrée à la direction du Fatah du mercenaire sioniste et tortionnaire Mohammed Dahlane : tout le monde parle de l’entrée de Marouane Bargouthi à la direction du Fatah (Bargouthi emprisonné par les sionistes pour laisser le champ libre à leur agent Barabbas ?) et veut y voir le symbole du “renouveau” du Parti. Mais moi je trouve que ce qui symbolise le mieux ce congrès c’est l’élection à sa direction du mercenaire sioniste Mohammed Dahlane responsable de la mort de tant de palestiniens. Toutes les voix dissidentes ont été étouffées : je sais pas si tout le monde a été arrosé de dollars ou quoi mais l’opposition anti-Barabbas à laquelle on pouvait logiquement s’attendre vu la situation n’aura finalement abouti à rien sinon à des engueulades en interne et à un plébiscite des agents sionistes. Pourtant, vu ce qu’on avait pu entendre avant le congrès, on aurait pu penser qu’on assisterait au moins à un affaiblissement de la faction sioniste et à l’amorce d’une “phase de transition” devant conduire à un “recentrage” (désionisation) du Fatah face à la colonisation sioniste déchaînée. Mais d’affaiblissement il n’y en eu point et, au contraire, c’est à une réélection haut la main des traîtres qu’on a eu droit. Au-delà même du caractère non démocratique de ces scrutins, il faut croire que la fuite en avant dans la collaboration dont je parle ci-dessus n’est pas une option parmi d’autres pour les apparatchils du Fatah mais la seule solution pour leur pérénité “professionnelle”. Durcir la position du parti contre les bailleurs de fonds sionistes équivaudrait en effet à se rapprocher du Hamas et donc à lui faire des concessions c’est à dire à précipiter la prise de pouvoir par la résistance et une perte substantielle de revenu pour les agents sionistes. La bombe de Farouk Kaddoumi qui a affirmé, avant le congrès, avoir des preuves que Barabbas et Dahlane avaient comploter avec leurs maîtres sionistes pour assassiner Yasser Arafat : parmi les déclarations qui auraient dû faire trembler la clique de Barabbas sur ses base, on a notamment eu cette déclaration fracassante de Farouk Kaddoumi, le chef du bureau politique de l’OLP), qui a affirmé, juste avant le congrès, détenir des enregistrements prouvant que Mahmoud Barabbas et son complice Dahlane avaient comploté avec les sionistes pour assassiner Arafat ainsi que des responsables du Hamas et du Djihad Islamique. Mais cette déclaration n’a apparemment accouché que d’une souris puisqu’elle a seulement donné lieu à un vote à l’unanimité accusant la colonie sioniste d’être responsable de la mort d’Arafat… Fadi Hamadneh, un jeune homme de 22 ans, membre du Hamas en Cisjordanie, meurt sous la torture des harkis palestiniens : la sionisation des harkis du Fatah est d’ailleurs peut-être encore plus avancée que ce qu’on croit puisque, pour fêter la fin du congrès, ils se sont livrer à un sacrifice humain. On a, en effet, appris qu’un jeune homme de 22 ans, Fadi Hamadneh, un membre du Hamas en Cisjordanie qui avait été arrêté par les harkis palestiniens, s’était “suicidé” (les mains attachées dans le dos ?) lors de sa détention. Un musulman qui se suicide c’est un peu comme un musulman qui fait sauter des mosquées en Irak, ya que les citoyens de pavlov ogzidentaux pour croire à ces bobards. Comme quoi ya pas que dans les usines à torture de la horde américano-sioniste en Irak, en Afghanistan et ailleurs qu’on meurt, ya aussi dans les prisons des sionistes du Fatah ! En tout, cas si ses bourreaux l’ont tué à force de torture, cela veut dire que ce courageux martyr n’a pas parlé malgré l’enfer que les dévots de Satan lui fesaient subir. Gloire à lui ! |
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