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Bédouins d'Israël: le problème c'est la culture, pas la terre
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Toutes les tentatives dans le monde pour établir une société multiculturelle ont échoué car il n'est pas possible pour deux cultures différentes de coexister de manière légale. Ce qui est permis pour une culture ne l'est pas pour une autre, alors comment peut-il y avoir égalité entre des citoyens du même Etat censés vivre sous les mêmes lois ?
Ceci est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit des Bédouins d'Israël.
La législation israélienne interdit la construction sans permis sur un terrain qui n'appartient pas à son propriétaire, interdit la polygamie et interdit les assassinats que ce soit en tant que vengeance ou pour les crimes d'honneur.
Les Bédouins en Israël construisent sans interruption sur les terres domaniales qui ne leur appartiennent pas. Des milliers d'entre eux vivent au sein de familles polygames, des jeunes filles sont tuées lorsqu'elles déshonorent la tribu. Un comportement "libéral" bien connu vis-à-vis des hommes à l'égard des fréquentes vendettas.
Il existe d'autres caractéristiques culturelles chez les Bédouins qui ne vont pas à l'encontre des lois, mais causent de graves dégâts, comme les mariages consanguins à l'origine de déficiences génétiques responsables d'une mortalité infantile deux fois supérieure à celle constatée dans la population juive.
Même la mauvaise gestion des conseils locaux du secteur bédouin est liée au tribalisme, bien que les Bédouins vivent depuis 65 ans en Israël.
Ces jours-ci, l'Etat tente de résoudre le problème des terres domaniales sur lesquelles les Bédouins ont construit des milliers de maisons sans titre de propriété, sans planification et sans permis.
Des questions se posent quant au montant de l'indemnité financière que recevra chaque Bédouin comme compensation pour le terrain qu'il s'est approprié et qu'il est obligé d'évacuer, en dépit du fait que pas un seul Bédouin n'avait et n'a toujours pas pu apporter jusqu'à aujourd'hui la preuve qu'il en est le propriétaire, ce qu'il prétend pourtant.
Jusqu'à aujourd'hui, toutes les requêtes juridiques des Bédouins ont été rejetées par les tribunaux à cause de cette raison.
Mais en fait, le problème n'est pas tant la terre et la construction illégale sur le foncier domanial, mais davantage et de manière plus profonde les différences entre la culture du désert qui caractérise les tribus bédouines, et celle de l'Etat de droit qui détermine le mode de vie des autres citoyens, juifs, musulmans, chrétiens, druzes et alaouites, qui ne vivent pas dans le désert.
Par exemple: la polygamie est illégale en Israël, mais le pays n'applique pas la loi aux Bédouins et, plus encore, subventionne cette polygamie par le biais des allocations familiales et l'octroi d'un revenu minimum.
Pourquoi ? La réponse est simple: l'Etat préfère payer au détriment de budgets disponibles chez les autres groupes ethniques, uniquement afin d'éviter les manifestations et les blocages de routes par les Bédouins.
Les Bédouins d'Israël ne sont pas différents de leurs frères dans le monde arabe, qui vivent une existence parallèle, mais séparée de celle de l'Etat, sous d'autres législations.
La vie en groupe leur confère le pouvoir, puisque l'Etat, pour des raisons de commodité, ne traite pas individuellement chaque Bédouin, mais plutôt avec la tribu dans son ensemble, qui n'hésitera pas à recourir à la violence si elle estime que ses intérêts sont menacés.
Dans tout le Moyen-Orient, en Libye, Irak, Yémen, Syrie, Algérie, Sinaï égyptien et de nombreux autres endroits, les tribus luttent pour préserver leur culture, leurs règles, leurs chefs, leurs coutumes et leurs traditions.
Chaque tribu a son propre leadership et ses lois à elle et fonctionne dasn de nombreux domaines comme une entité indépendante du pays dans lequel elle vit.
Le traitement des Bédouins en Israël doit être holistique et aborder tous les domaines de leur vie: leur lieu de résidence, l'emploi, l'éducation et le comportement familial. En outre, l'Etat doit traiter un criminel bédouin comme toute autre personne qui contrevient aux lois du pays.
La politique des autorités à l'égard du secteur bédouin doit être cohérente, indépendamment de tout changement de gouvernement.
Le changement culturel ne se fait pas du jour au lendemain et nécessite un énorme investissement dans le temps.
L'Etat doit allouer les budgets nécessaires pour introduire un changement culturel dans le secteur bédouin pour l'amener au 21e siècle.
Dans le cas contraire, ce secteur important restera dans le désert culturel des tribus du Moyen-Orient.
Mordechai Kedar est directeur du Centre des études du Moyen-Orient et de l'Islam à l'université de Bar-Ilan en Israël |
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Le Likoud a gagné à Jérusalem
mais moins à Tel Aviv et Haïfa |
Dans la capitale, le Likoud gagne 24,16 % des voix, le parti unifié de la Thora 12,05, et l'union sioniste selement 8,39.
A Tel Aviv cependant, l'union sioniste gagne 34,25 %, suivi par le le likoud avec 18,26 % et Meretz avec 12,95 %
A Haïfa, l'Union Sioniste mène avec 25,28 %, plus le Likoud avec 20,74 et Yesh Atid avec 11,25 %
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Dans le sud, les menaces de rejet n'ont pas été une barrière pour donner un grand succès à Nethanyahu et au Likoud.
A Beersheva, le Likoud gagne 37,69 % des voix, quand l'Union Sioniste pousse à peine à 12,24%
Sdéroth a aussi donné une grande victoire au Likoud, avec 42,85 % des voix, contre 11,84 pour l'Union Sioniste.
On a eu la même histoire à Dimona, ou le Likoud gagne 41,06, alors que Shass arrive second avec 12,36%
A Ashdod, le Likoud obtient 31,34 % et à Ashkelon 40 %.
A Eilat, c'est 35,21 % comparé au 17 % de l'Union Sioniste.
Et à Arad, : Likoud 22,48 % et Union Sioniste 15,22 %
Dans le Nord, à Naharya, les résulats donnent le Likoud à 34,63 contre 16,79 pour l'Union Sioniste, et Likoud est aussi premier à Safed avec 28,52 % pendant d'Eli Yshaï de Yah'ad qui ne passe pas le seuil d'éligibilité atteint la seconde place à 16,13 %.
A Affoula,
le Likoude gagne 44,22 % des votes, comparé au 11,05 % de l'Union Sioniste.
A Kyriat Ata, le Likoud a gagné avec 35,43 % des voix comparé au 14,7 du Camp Sioniste.
Les résultats de Kiryat Bialik donnent 29,49 pour le Likoud et 25,15 à l'Union Sioniste, et à
Nazareth illit, le Likoud arrive à 27,38 % contre 21,32 pour Yisrael Beytenou. (Lieberman)
Meretz arrive en second dans le secteur arabe.
La liste unifiée arabe espère un grand succès dans les villes arabes.
A Nazareth par exemple, elle reçoit 92,23 % des voix, contre 2,68 pour l'union sioniste.
A Taybeh, la liste unifiée gagne 95,62 % et Meretz 1,69
Um et Fahm vote 95 % pour la liste arabe et en second le parti de l'économique qui a atteint un surprenant 2 % des voix.
Les villes du centre on aussi voté fortemenet pour le Likoud,
Hadera Khalon : Likoud 32,16 et Khalon 15,75 ( il habite Hadera), Union Sioniste 15,86
Netanya : 33,54 Likoud, et 13,82 pour l'Union Sioniste
Bat Yam : 33,34 Likoud, et 14,61 Union Sioniste
Holon : 31,7 Likoud et 20,16 Union Sioniste
L'Union sioniste a eu des résultats plus encourageants dans les autres villes du centre :
Ramat Gan : 31,15 contgre 22,96 pour le Likoud
Givataïm : 40,39 contre 16,83 pour le Likoud en seconde position
La tendance est la même à
Herzlia : victoire de l'Union à 34,45 comparé au 21,88 du Likoud
Ramat à Sharon : même chose, 44,18 contre 15,86
Raanana : 32,95 contre 21,45
A Ramla, le Likoud gagne avec 39,81 contre 14,92 % pour la liste arabe unifiée
et à Lod, c'est toujours le Likoud avec 32,77 contre 16,15 pour la liste arabe.
Cependant, dans les zones frontalières de Gaza, six mois après l'opération militaire, l'Union Sioniste gagne. Le kibboutz Nahal Oz lui donne 56,75 % des voix, contre Yesh Atid à 16,22 %
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