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- Manifestations et colère après la mort d'un bébé palestinien dans un incendie criminel (Le Monde)
- L'attaque de terroristes juifs à Douma resserre l'étau sur l'Autorité Palestinienne (Samira Haas)
- L'incendie criminel de Douma, comment instrumentaliser la mort d'un enfant Desinfo 3/8/2015
- Douma : un village hautement inflammable J forum 25/8/2015
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Manifestations et colère après la mort d'un bébé palestinien dans un incendie criminel
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 31.07.2015 à 08h06 •
Mis à jour le 01.08.2015 à 01h09 En savoir plus cliquez ici
La mort d'Ali Saad Dawabsha, un enfant palestinien de 18 mois, dans un incendie provoqué, selon la police, par des colons israéliens, a poussé des milliers de Palestiniens à manifester en Cisjordanie occupée et à Gaza, vendredi 31 juillet.
Dans le village de Douma, près de Naplouse, où le bébé est mort, des centaines de personnes ont participé à ses funérailles, parmi lesquelles le premier ministre palestinien, Rami Hamdallah. Ce dernier a exhorté « la communauté internationale à agir » alors que « chaque jour, les droits des Palestiniens sont violés en Cisjordanie et que des martyrs tombent ».
« Le prix à payer »
Le cortège est parti de la maison des Dawabsha, une petite habitation dont seuls les murs en béton subsistaient après l'attaque, tandis que l'intérieur n'était qu'un vaste tas de débris carbonisés. Ici ou là, restaient des photos de la famille, dont celles du bébé, rongées par les flammes, ainsi que quelques affaires, dont un biberon. A l'extérieur, les graffitis en hébreu des colons barraient encore les murs – « Vive le messie », « Vengeance » et « Le prix à payer », proclamaient-ils.
Fait exceptionnel, le président israélien Reuven Rivlin a annoncé qu'il se rendrait à leur chevet en fin d'après-midi. En savoir plus ici
A Hébron, grande ville du sud de la Cisjordanie où les tensions avec les colons sont les plus vives, les protestations ont dégénéré et un Palestinien est mort lors d'affrontements avec l'armée israélienne, qui répliquaient aux jets de pierres par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes.
Des centaines de personnes se sont également rassemblées à l'issue de la prière hebdomadaire sur l'esplanade des mosquées, à Jérusalem.
Des renforts de l'armée israélienne ont été dépêchés près de Naplouse pour tenter de retrouver les agresseurs, présentés par les autorités comme « deux terroristes masqués », et éviter une explosion de violence.
« Nous pensons que cette attaque a des motivations nationalistes », a confirmé Luba Samri, porte-parole de la police israélienne. Il s'agit de l'attaque la plus grave lancée par des extrémistes israéliens contre des Palestiniens depuis un an, lorsqu'un adolescent arabe avait été brûlé vif à Jérusalem.
Cette attaque avait suivi la mort de trois jeunes Israéliens assassinés en Cisjordanie.
Nétanyahou dénonce un « acte terroriste »
Depuis des années, des militants d'extrême droite et des colons israéliens se livrent à des agressions et à des actes de vandalisme contre des Palestiniens et des Arabes israéliens.
La destruction cette semaine de deux immeubles illégaux à Beit El, décidée par la Cour suprême israélienne, a provoqué la colère des colons, même si le gouvernement israélien a annoncé la construction immédiate de 300 logements dans cette colonie.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a demandé la saisie de la Cour pénale internationale (CPI). Nabil Abou Rdainah, un de ses porte-parole, cité par l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, a ajouté :
« Un tel crime n'aurait pas été commis si le gouvernement israélien n'insistait pas pour que la colonisation se poursuive et pour protéger les colons. »
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé Mahmoud Abbas avec lequel il n'entretient habituellement pas de contact. Aussitôt après cette attaque à l'aube, il s'est dit « choqué par cet acte horrible » et a dénoncé un « acte terroriste ».
D'autres responsables politiques israéliens ont condamné cet incendie. Le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a promis que les forces de sécurité poursuivraient les auteurs de cette attaque « jusqu'à ce qu'elles mettent la main sur eux ».
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a appelé à « la tolérance zéro pour les violences des colons ».
Des mots partagés par François Hollande, le président français parlant d'actes « terroristes » tout comme le sécrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
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L'attaque de terroristes juifs à Douma resserre l'étau sur l'Autorité Palestinienne
MARDI, 11 AOÛT 2015 18:14 AMIRA HASS ????? ??? ????? ?? , TLAXCALA/LA PLUMA Amira Haas
Dans les heures qui ont suivi l'assassinat de Douma et pendant les funérailles d'Ali Dawabsheh, âgé de 18 mois, les habitants choqués du village étaient divisés en deux camps : ceux dégoûtés par l'apparition des membres des forces de sécurité palestiniennes, armés et en uniforme, et ceux qui éprouvaient de la pitié pour eux.
Avec leurs véhicules rutilants, ils n'ont pas pu passer dans la rue Allon et entrer dans le village (situé dans la zone B, sous le contrôle total de la sécurité israélienne) sans se coordonner avec l'armée israélienne.
Les forces de sécurité palestiniennes se sont déployées autour de la mosquée pendant les prières, auxquelles a assisté le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, avant que le petit corps brûlé soit enterré. Selon son oncle Nasser, le feu avait consumé les mains et les pieds d'Ali. La présence extraordinaire des forces de sécurité palestiniennes, quelques heures seulement après l'incendie mortel, a fait apparaître que, seulement 10 heures plus tôt, leur protection était totalement absente. Leur brève apparition a mis en évidence l'aisance dont ont fait preuve les tueurs, qui ne se sont pas contentés d'attaquer une maison en bordure du village, mais se sont permis d'entrer dans le quartier.
La présence de troupes armées et astiquées de l'Autorité Palestinienne n'a fait que montrer la faiblesse pathologique de celle-ci.
http://tlaxcala-int.org/upload/gal_11155.jpg |
Des membres des Forces nationales de sécurité loyales à Mahmoud Abbas à l'entraînement à Jénine en mars 2012. AP
Selon le droit international, l'armée israélienne est responsable de la sécurité des Palestiniens dans tous les territoires occupés ; selon les accords d'Oslo, elle est responsable de leur sécurité au moins dans les zones B et C. Mais leur mission explicite, et donc leur praxis, est de protéger la sécurité des colons et de leurs activités économiques. Selon les accords signés par l'AP, son dispositif est interdit de conduire des opérations dans les zones B et C afin de protéger son propre peuple. Si des civils se permettaient de porter des armes d'auto-défense contre des agresseurs israéliens et de les utiliser, l'armée israélienne et le service de sécurité Shin Bet les arrêteraient.
A propos du petit groupe de jeunes qui se sont présentés à l'enterrement avec les drapeaux verts du Hamas, quelqu'un a remarqué cyniquement : "Demain, ils se retrouveront dans les prisons de l'Autorité." Un autre a déclaré: "Au cours de la première Intifada, pas un seul colon n'a osé entrer dans le village. Depuis que notre AP s'est installée, nous avons été exposés à des attaques sans protection. " Selon une troisième personne les forces de sécurité " sont venues pour protéger le Premier ministre Hamdallah, pas nous. "Et il a ajouté: "Ils reçoivent leurs ordres d'Israël."
Ce sont les raisons pour lesquelles les opposants à l'AP ont été dégoûtés par le personnel de sécurité de l'AP et ceux qui ne sont pas contre l'AP ont eu pitié d'eux, supposant qu'ils se sentaient embarrassés par leur propre impuissance. Après tout, une douzaine de résidents de ce village travaille dans les forces de sécurité palestiniennes. Mais ils n'ont pas le droit de défendre leurs propres maisons.
Douma est situé non loin des violents avant-postes de la colonie " Vallée de Shiloh " qui, dans les 15 dernières années - et même avant - a transformé la vie dans des villages comme Mughayer, Jalud, Kusra et Krayut en cauchemar. Avec les fusils de l'IDF à leur secours, ils expulsent les gens de leurs terres. Les habitants du lieu disent qu'il y a trois ans, des assaillants non identifiés ont mis le feu à des voitures à Douma et laissé un message en hébreu.
"Mais nous sommes un village tranquille, nous ne créons pas de problème", disent quelques résidents. Beaucoup travaillent dans les colonies - Sa'ad Dawabsheh, le père d'Ali, lui aussi gravement brûlé dans l'incendie criminel [le matin du 8 août, le père de l'enfant a lui aussi succombé à ses blessures, NdT], a travaillé à Nofim. D'autres travaillent dans la colonie de Shiloh. Gagner sa vie est comme la sécurité personnelle : l'AP ne peut pas la garantir.
Tout en dissimulant l'incapacité de l'AP à protéger son peuple contre les attaques israéliennes de toutes sortes - les attaques de l'armée et des colons et les dommages aux cultures - les quelques militants du Fatah ont fait des déclarations grandiloquentes devant la maison de la famille Dawabsheh et le long du parcours des funérailles.
"En fin de compte, nous sommes tous muqawama [la résistance]", a dit l'un. D'autres ont parlé de la nécessité de rondes de surveillance dans le quartier pendant la nuit, dont le Fatah parle au moins depuis trois ou quatre ans.
http://tlaxcala-int.org/upload/gal_11156.jpg
"Il a été brûlé vif"
Les positions de commandement dans les forces de sécurité sont pleines de membres du Fatah. L'incendie criminel à la maison de Dawabsheh a exposé le Fatah, le parti qui gouverne de fait, dans toute sa faiblesse. L'armée israélienne et le Shin Bet font des éloges aux forces de sécurité de l'AP pour leur aide dans la prévention des attaques terroristes contre les Israéliens, mais l'AP n'est pas autorisée à prévenir les attaques terroristes contre son propre peuple. Et les forces se cachent dans leurs maisons et leurs bureaux lorsque l'armée israélienne envahit la zone A, où l'AP a l'autorité de police.
Ainsi, même si l'AP avait pu prouver que les membres du Hamas récemment arrêtés entendaient mener des attaques armées contre des Israéliens, et que celles-ci étaient contraires aux intérêts du public palestinien, cel aurait été à partir d'une position défensive. L'AP est fidèle aux indications des Accords d'Oslo (dont la validité aurait dû expirer en 1999) et aux limitations économiques, sécuritaires et territoriales prévues par ceux-ci, tout en croyant que l'expansion continue des colonies est une grave violation de ces mêmes accords.
Chaque attaque terroriste juive (y compris celles contre les paysans et contre les produits de leur travail) resserre l'étau de colère et d'embarras autour du cou de l'AP. Il est impossible de prédire quand et comment, mais à un certain point cette colère et cet embarras auront des conséquences dans la politique intérieure palestinienne.
Le régime israélien, en jouant les bien-pensants, se montre soudainement choqué par un assassinat qu'il a encouragé, pour ne pas avoir empêché les attaques terroristes précédentes et ne pas avoir puni les agresseurs. Cela indique à quel point Israël veut garder l'AP telle qu'elle est.
Amira Hass أميرة هاس עמירה הס
Original: Jewish Terror Attacks Tighten the Noose Around the Palestinian Authority
Traduit par Segesta3756 Source: Tlaxcala, le 10 août 2015 |
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L'incendie criminel de Douma ou comment instrumentaliser la mort d'un enfant
Hélène Keller-Lind
lundi 3 août 2015
La mort d'un petit enfant dans un incendie criminel révolte. Elle révolte la quasi-totalité des Israéliens. À commencer par le Président d'Israel, le Premier ministre, les ministres, les foules israéliennes qui se sont réunies pour condamner le ou les pyromanes. Au nom des valeurs du judaïsme. L'enquête vient à peine de débuter. Pourtant d'aucuns n'hésitent pas à accuser sans attendre.
Les uns des "activites/colons juifs", les autres donnant carrément un nom, une adresse, le nom de l'épouse de celui dont le procès a été fait en dehors de toute règle de justice.
Des organisations politiques internationales instrumentalisent cet acte criminel. Oubliant au passage la liste sans fin des crimes palestiniens.
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Un incendie criminel unanimement condamné en Israël
Il avait un an et demie. Il est mort pendant la nuit du 30 au 31 juillet 2015 lors de l'incendie criminel de sa maison à l'entrée du village palestinien de Douma près de Naplouse. Son frère et ses parents ont été grièvement blessés et sont soignés dans des hôpitaux israéliens. Le Président Rivlin et le Premier ministre Netanyahou se sont rendus à leur chevet, ont dit être bouleversés et indignés, condamnant ce crime sans réserves.
Benyamin Netanyahou indiquait avoir demandé aux "responsables de la sécurité et du maintien de l'ordre d'utiliser tous les moyens légaux dont ils disposent pour appréhender les meurtriers et de traiter celui qui a poignardé – il fait référence au criminel qui a poignardé six personnes lors d'une marche gay, deux d'entre elles étant décédées depuis – et les pyromanes avec toute la sévérité de la loi.
Nous sommes décidés à combattre vigoureusement les manifestations de haine, de fanatisme de quelque côté qu'elles viennent. Ce combat nous unit. Ce n'est pas un combat mené pat telle ou telle faction. C'est une question d'humanité fondamentale et est à la base de nos valeurs juives éclairées. Notre politique envers ces crimes est une politique de tolérance zéro".
Le 2 août, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon ordonnait à ses services d'utiliser le principe de détention administrative – détention imédiate sans jugement - envers le ou les pyromanes.
Prenant la parole lors d'une manifestation contre la violence et la haine à Jérusalem, le Président Rivlin évoquait ce crime et celui commis contre six personnes ayant participé à une marche gay ce même 30 juillet. Pour dire son horreur et mettre en garde contre la haine et la terreur. Une autre manifestation avait lieu à Tel Aviv.
Le Président Rivlin dénonçant à la fois un "terrorisme juif", comme celui qui a tué Muhammad Abu Khdeir – ceux qui sont accusés de son kidnapping et de son meurtre sont en cours de jugement -, en rappelant le nom de quelques unes des nombreuses victimes du terrorisme arabe: " Shalhevet Pass – petite fille de dix mois tuée dans sa poussette il y a quatorze ans par un sniper palestinien, membre de l'OLP -, la famille Fogel – les parents et leurs enfants de onze et quatre ans et leur bébé de trois mois tué parce qu'il pleurait, assassinés par deux terroristes palestiniens d'un village voisin -, Adele Biton – décédée en février 2014 à quatre ans des suites de blessures causées par un attentat avec jets de pierres en mars 2013, Eyal, Gil-ad, Naftali – les trois adolescents kidnappés et assassinés à bout portant par des terroristes du Hamas en juin 2014-". Un "terrorisme juif" marginal, dit-il, mais qui doit être combattu avec la plus grande vigueur. Dans cet "État d'Israel qui a été et continuera d'être un Étt de droit. État d'Israël qui a été et continuera d'être un État de liberté, de tolérance et de justice..."
Ce terrorisme n'a pourtant rien de juif, n'étant le fait que d'une poignée d'individus, s'attaquant à des cultures ou taguant murs ou voitures, en brûlant parfois, et le terrorisme palestinien, bien plus répandu et qui a fait des milliers de victimes israéliennes.
"Judaïsme et humanité", des termes associés se renforçant l'un l'autre
En effet, rappelait Benyamin Netanyahou le 2 août 2015 à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet ministériel, "les deux mots judaïsme et humanité sont assossiés et se renforcent l'un l'autre". Mots gravés, dit-il, "au-dessus de la porte de la maison du grand enseignant qu'eut mon père, le Professeur Joseph Klausner, parmi les historiens les plus exceptionnels du Peuple Juif de l'époque contemporaine". À qui, étant enfant, il rendait visite les Shabbat. "C'est ce qui nous distingue de nos voisins", ajoutait-il, "nous déplorons et condamnons ces crimes. Nous poursuivroons les meurtriers jusqu'au bout. Eux donnent le nom de meurtriers d'enfants à des jardins publics. Cette distinction ne peut être brouillée ni dissimulée. Il est important de le dire alors même que nous prononçons ces condamnations et nous unissons contre les criminels au sein de notre peuple".
Tzipi Hotovely, vice-ministre des Affaires étrangères israélien soulignait pour sa part "Tu ne tueras point est l'injonction phare des Dix Commandements. Le judaïsme sanctifie la vie et déplore tout ce qui est lié à l'adoration de la mort. Prendre une vie innocente et souiller la morale juive est un acte de terreur impardonable...Nous devons tout faire pour prévenir d'autres atrocités contre des innocents qui que ceux-ci puissent être et là où ils puissent être".
Michael Oren, ancien ambassadeur d'Israël aux États-Unis, aujourd'hui député du parti Kulanu dénonçait " un acte de terrorisme, terrifiant" des plus "préjudiciables à Israël car il porte tort à notre légitimité internationale ". |
Des propos irréfléchis dommageables facteurs d'antisémitisme
Bien que pour l'heure l'enquête ne soit pas bouclée, qu'il y ait eu sur les lieux du drame des graffiti en hébreu appelant à la "vengeance", et quand bien même les pyromanes seraient juifs, certains tiennent des propos pour le moins irréfléchis.
Ainsi, constate-t-on un glissement surprenant de la part du chef de l'opposition israélienne et dirigeant de l'Union sioniste – de gauche- Yitzhak Herzog qui déclarait lors d'un rassemblement contre la haine à Tel Aviv, que "au nom du peuple juif', il demandait pardon pour ce meurtre atroce". Voilà donc le coupable désigné, le peuple juif dans son ensemble...
Or, on sait le prix que paient, pour ne prendre que cet exemple, les Français juifs à cause, justement, de ce type d'amalgame. "En 2014, le nombre d'actes antisémites recensés sur le territoire français a doublé. Il est de 851 contre 423 en 2013. Cela représente une augmentation de 101%. 51% des actes racistes commis en France en 2014 sont dirigés contre des Juifs. Les Juifs représentent un peu moins de 1% de la population française.
Moins de 1% des citoyens du pays est la cible de la moitié des actes racistes commis en France" rappelait le Service de Protection de la Communauté Juive – SPCJ - dans son rapport sur l'antisémisitme pour 2014, réalisé avec le ministère de l'Intérieur.
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(Une très forte hausse) ...
Que va-t-il se passer aujourd'hui au regard de ce type d'accusation ?
C'est pourtant un blogger français qui publiait dans Times of Israel en français un constat dans lequel il rappelle, entre autres, un crime que même les Palestiniens ne rappellent plus, en amplifie un autre, le rendant pluriel, mélange à ces crimes des histoires de jupes pas assez longues, bref, en remet une couche contre "cette haine contre les juifs de gauche, les homosexuels, les non juifs...". Et il dénonce sans précaution aucune, sans attendre le resultat de l'enquête, les pyromanes assassins : "des activistes juifs". Prêcher la haine tout en la dénonçant...
"Tout Juif est une cible légitime"
Le Hamas terroriste, qui n'avait pas attendu ce crime pour traiter tous les Juifs en coupables et donc cibles légitimes de violences en a profité pour renouveler cette injonction.
L'UE et les Nations Unies instrumentalisent ce crime
Quant aux institutions comme l'UE ou les Nations unies, elles se sont empressées d'instrumentaliser ce crime.
L'UE en profite pour redire dès le 31 juillet qu'il y a "urgence à trouver une solution politique au conflit palestino-israélien" ainsi que "son opposition forte à la politique de colonisation israélienne". La veille, son Conseil des Affaires étrangères entendait presser Israël à conclure une "pax palestina"..., cet incendie criminel lui apportant un prétexte pour enfoncer le clou qu'elle ne saurait ignorer. Comme elle ignore l'enseignement à la haine palestinien qu'elle co-finance pourtant. Notamment par le biais du système éducatif de l'Autorité palestinienne que détaille Palestinian Media Watch dans son récent rapport. Ou en glorifiant à tout va les nombreux terroristes palestiniens.
Depuis New York, le 31 juillet 2015 Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, condamne "le meurtre d'un enfant palestinien" précisant : " l'échec répété de traiter effectivement les actes de violence répétés des colons ont conduit à un nouvel incident terrible impliquant la mort d'un enfant. Cela doit cesser". Il condamne "l'absence de processus politique et la politique illégale d'Israël de colonisation ainsi que la pratique dure et qui n'est pas nécessaire de démolition de maisons palestiniennes", ce qui, selon lui, "a conduit à un extremisme violent des deux côtés".
Oubliant allégrement les centaines d'actes terroristes palestiniens d'avant toute "colonisation" et l'incitation constante à la violence de l'Autorité palestinienne. Il incite "les deux parties à prendre des mesures audacieuses pour retrouver le chemin de la paix". Envoyé spécial pour le Moyen-Orient et Conseil de Sécurité lui emboîtant le pas. Et préparant avec l'Union européenne à se livrer à un forcing pour contraindre Israël à accepter une "pax palestina"...
Ou comment instrumentaliser un drame.
Côté arabe : où on revoit Khadija Benguenna...
Côté arabe, certains n'hésitent pas à dénoncer celui qui serait coupable, photo à l'appui. Comme le fait Khadija Benguenna, -,. Elle met toutefois le conditionnel par prudence n'hésitant pourtant pas à décliner l'identité du supposé coupable et le 31 juillet à 8 h 09 du matin poste sa photo sur sa page facebook. Post aimé par plus de 30.000 personnes ....
Elle poste aussi une vidéo qui accuse au conditionnel et donne la parole au Premier ministre israélien, se montrant donc moins virulente, précisant, toutefois, que si cette violence "des colons n'est pas nouvelle, personne n'avait été tué par celle-ci jusqu'au 31 juillet 2015". Alors que, faut-il le redire, aucun coupable n'a été arrêté à ce jour. D'ailleurs la journaliste vedette a-t-elle seulement regardé cette vidéo jusqu'à la fin ?
Un acteur, comédien, tunisien, très suivi, Abdelli Lotfi, lui, va plus loin. Il reprend le 1er août un post de Mounir Kamoun avec la même photo que précédemment mais accompagnée de ce commentaire : " Ce juif Extrêmiste à brûlé vif un bébé palestinien mais aucune importance pour les Medias...ce n'est pas un extrêmiste musulman,donc inutile d'en parler et de mettre sa tronche d'assassin à la une...". A 18h le comédien donnait l'identité non seulement de cet "extrémiste" qui, à ce jour, n'a pas été reconnu coupable dans cette affaire, mais aussi son adresse, le nom de son épouse et du père de celle- ci....
Et nous n'en sommes qu'au début...
Hélène Keller-Lind http://www.desinfos.com/spip.php?article49026 |
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Douma : un village hautement inflammable
Israel 25 août 2015 2
image: http://jforum.fr/wp-content/uploads/000_Nic6473092_752_501-700x467.jpg
Une bâtisse a de nouveau été la proie des flammes ces dernières heures dans le village de Douma. Les villageois ont de nouveau accusé des Juifs d'être à l'origine du sinistre mais après une enquête préliminaire menée conjointement par le conseil du village et par l'Autorité palestinienne, le feu se serait déclaré après un court-circuit. Une seule pièce de la maison a été ravagée et personne n'a été blessé. (coolamnews)
Selon d'autres sources arabes
Un officiel de l'AP a déclaré à WAFA qu'il est important de ne pas se précipiter et de blâmer les colons juifs pour l'incendie criminel de la nuit dernière, parce qu'il pourrait se révéler être le résultat de conflits entre les habitants du village et les Israéliens affirment que la même chose était vraie à propos de la première affaire d'incendie criminel.
Les médias de l'Autorité palestinienne ont rapporté que dimanche soir un incendie a éclaté dans une maison appartenant à un membre de la famille Dawabsha dans le village de Douma, non loin de Ramallah.
Selon les premières informations, certains membres de la famille ont été blessés dans l'incendie, mais des rapports ultérieurs ont dit qu'il n'y a eu aucun blessé. En outre, les rapports arabes au début ont accusé les colons juifs, mais après un peu plus tard le chef du conseil du village de Douma, Abdul Salam Dawabsha, a annoncé que le feu a éclaté à cause d'un système électrique défectueux.
Toutefois, les résidents locaux ont dit NRG avoir trouvé un cocktail Molotov à l'intérieur de la maison brûlée de Dawabsha, située au centre du village, tout comme les deux autres maisons brûlées des autres membres du clan Dawabsha et qu'ils y avaient mis le feu suite à un conflit interne. Les mêmes habitants ont remarqué que contrairement à l'incendie précédent qui a fait des victimes, aucun graffiti en hébreu n'a été trouvé sur les murs.
Cela pose question. A ce jour les auteurs présumés des incendies précédents dont celui qui a fait des victimes (un bébé et plus tard son beau-père du même clan Dawabsha ) seraient le fait d'«extrémistes» Juifs. Or à la lumière de ce nouvel incendie il se pourrait également avoir été motivé par des querelles intestines.
Jusqu'à présent, la seule différence entre les deux évènement est le fait que quelqu'un a été inspiré pour écrire des graffitis en hébreu sur les murs de l'une des deux maisons brûlées dans le premier cas. À ce jour, les forces de sécurité intérieure d'Israël ont été incapables d'établir un lien entre l'incendie meurtrier du village de Douma et des suspects juifs, hormis le fait que certains membres de la communauté des implantations de Judée et de Samarie détestent les Arabes.
En fait, la même force de sécurité interne qui n'a eu aucun problème pour trouver dans la semaine une cellule arabe qui a juré de jeter des cocktails Molotov sur les juifs pour venger l' incendie criminel, et à arrêter 16 colons juifs avec différents niveaux de détention administrative. Toutefois la police a avoué son incapacité à porter des accusations crédibles contre eux devant un tribunal.
Selon les rapports, la maison brûlée appartient à Manor Rashid Dawabsha, frère de Mamun Dawabsha, dont la maison vide a été incendié il y a trois semaines en même temps que la maison de Sa'ad Dawabsha, qui a péri dans l'incendie avec son bébé.
Ghassan Douglas, qui détient le portefeuille des colons au sein de l'Autorité palestinienne, a déclaré à WAFA que la maison a été incendiée la nuit dernière à la suite d'un incendie criminel, et qu'un membre de la famille a été blessé par l'inhalation de fumée.
Douglas a dit à WAFA qu'il il était important de ne pas se précipiter à blâmer les colons juifs pour l'incendie criminel de la nuit dernière, parce qu'il pourrait se révéler qu'il est le résultat d'un conflit de village, ce que les Israéliens affirment être déjà le cas à propos de la première affaire d'incendie criminel.
En savoir plus sur
http://jforum.fr/2015/08/douma-un-village-hautement-inflammable/#i9qFLw24RCL1KLy2.99
Autre incendie aujourd'hui à Douma !
L'incendie criminel de Douma, qui a eu des répercussions énormes tant en Israël que dans le monde entier n'est toujours pas éclairci, trop d'éléments troublants s'y rapportent, surtout le fait qu'il existe un vieux conflit entre 2 clans du village, un fait qui n'a pas été rapporté par les media.
De nouveaux éléments viennent d'être dévoilés par le journal Hadachot0404 qui pourrait corroborer la thèse d'une vendetta interne au village prenant pour cible la famille Dawabcheh dont le père et le bébé sont morts suite à l'incendie criminel à Douma. Au moins 3 incendies ont eu lieu dans des maisons de la famille Dawabcheh du village de Douma, selon les vérifications faites par le journal Hadachot 0404, חדשות 0404 qui reste très prudent dans cet article. |
Source :http://danilette.over-blog.com/2015...
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