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.... Mais voici que des élites, politiques, intellectuelles, religieuses* occidentales, décident de nous priver à nouveau de notre identité. On ne parle plus de vrai ou de faux Israel, non, cette fois, c'est Israel qui n'existe plus: Jerusalem n'a jamais été juive, Abraham s'appelait Ibrahim, le roi David s'appelait Daoud, Salomon, Soliman et le Temple n'était une mosquée construite sur terre musulmane car, peut-être l'ignoriez-vous, le monde était musulman avant que les Juifs viennent tout falsifier.
Je connaissais cette théorie classique anti-juive mais cette fois, officiellement, une déclaration et un vote de l'UNESCO, organisme censé pourtant protéger le patrimoine de l'humanité, nous raye de cette humanité en nous spoliant et nous dépossédant de notre héritage*.
De quoi s'agit-il? Il s'agit d'une déclaration adoptée le 15 avril, rédigée par les experts de l'Autorité Palestinienne et parrainée par le Liban, l'Algérie, l'Égypte, le sultanat d'Oman, le Soudan et le Qatar...
Comme l'écrit si bien Jean-Pierre Bensimon*, cette déclaration est "le narratif arabo-palestinien qui nie l'existence d'un temple juif antique à Jérusalem, qui prétend que Jésus était palestinien, ou qui affirme que les Juifs installent de fausses tombes dans les cimetières"... C'est une "construction cousue de fil blanc. Elle veut asseoir l'idée que les Juifs sont de purs étrangers qui ont inventé une fable pour prendre leur terre aux autochtones."
Cette déclaration est d'une extrême violence: il y est question de Palestine occupée et de puissance occupante (Israel) d'une manière obsessionnelle. Israel est accusé de tout et du reste mais surtout, le nom hébraïque de chaque lieu historique y est systématiquement effacé et remplacé par un nom musulman.
Ne vous y trompez pas, les génocides commencent toujours ainsi: la mise à l'écart culturelle, administrative et économique de la population à éliminer. Comme nous avons, ici en Israel, la capacité de nous défendre militairement contre un génocide potentiel, perpétré cette fois par les islamistes, héritiers des nazis*, nous devons être effacés de la carte du monde culturellement et historiquement.
Que les pays "hautement démocratiques" ci-dessus aient présenté cette déclaration, cela est dans le droit fil de leur conception du monde. Que l'UNESCO l'accepte, c'est révoltant mais pas surprenant. Mais savoir que cette falsification de l'histoire est votée par un pays, démocratique, en principe soucieux des droits de l'homme, la France*, cela me donne la nausée.
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Yom Hashoah:
https://bokertovyerushalayim.wordpress.com/2013/04/07/tout-homme-a-un-nom/https://bokertovyerushalayim.wordpress.com/2015/04/14/reflexions-tristes-le-jour-de-yom-hashoah/
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UNESCO, le mur des cons a été franchi |
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Le 15 avril, sur proposition de six États arabes (Algérie, Égypte, Liban, Oman, Qatar et Soudan), l'organisation «dite culturelle» internationale a conféré à tous les lieux hautement symboliques du peuple juif (Mont du temple, caveau des Patriarches, tombe de Rachel) des appellations arabes.
C'est ainsi qu'il n'est fait mention nulle part du lien ancien des Juifs avec Jérusalem et que le mur des Lamentations est dénommé «Al Buraq plaza» en référence à Mahomet. Comme cela ne suffisait pas, la motion, rédigée par les experts de l'Autorité palestinienne, devait accuser (point 14) les Juifs perfides d'avoir fabriqué de fausses tombes pour s'emparer des cimetières de la ville sainte !
Certes, nous savions depuis des décennies que l'ONU et les organisations affiliées, sont dominées depuis longtemps par des potentats despotiques. Nous savons tous que ces organisations sont coutumières du fait d'adopter des résolutions extravagantes concernant Israël. Un jour, c'est à Durban(2001) que le sionisme est qualifié de racisme, un autre, c'est l'État juif qui est qualifié d'oppresseur des femmes ce qui est à mourir de rire quand on connait le poids des femmes dans la société israélienne et celui de ces mêmes femmes dans les pays musulmans !
Et, nous étions totalement au courant que l'État Juif, Juif parmi les États, méritait de collectionner à lui seul plus de condamnations que tous les États de la planète réunis, comme naguère les juifs, bien qu'ultra minoritaires et boucs émissaires idéaux, étaient considérés comme la source de tous les problèmes de la planète.
Voilà soixante dix ans (avril 1945) que le pilote allemand Hans Guido Mutke a réussi à passer, pour la première fois, le mur du son, en avril 2016 c'est au tour de la fameuse organisation, l'U.N.E.S.C.O, de réussir un autre exploit : celui de franchir le mur du con ! Ce n'était pas facile tant les challengers étaient nombreux en la matière mais, il faut bien le reconnaître, sans conteste l'U.N.E.S.C.O y a admirablement réussi . Le négationnisme étant sévèrement réprimé dans notre pays, on se demande bien pourquoi donc le parquet ne s'est pas saisi de l'affaire !
En effet, comment contester le fait que le Mur occidental, vestige du temple d'Hérode, a été érigé, comme tous les historiens le confirment, cent ans avant la naissance du Christ ( pour ne parler que du second temple) sans être un abominable négationniste ? Comment nier que l'islam n'est apparu dans la région que 700 ans après la construction du temple et cinq cents ans après sa destruction, sans être un abominable négationniste ! C'est donc à juste titre que nous pouvons affirmer que l'organisation «dite culturelle» a commis un crime contre l'histoire équivalent dans sa stupidité à celui d'affirmer que Rome n'a rien à voir avec la chrétienté et que le Vatican est indubitablement un lieu saint musulman !
Face à toutes les horreurs qui ont frappé le monde libre ( Merah, Musée Juif de Bruxelles, Charlie Hebdo, Hypercacher, Aéroport de Bruxelles, Métro de Bruxelles,…), face au terrorisme , face aux guerres mortifères qui se répandent au nom d'un Islam dévoyé, face à la haine et à l'antisémitisme qui embrasent une grande partie du monde musulman, l'O.N.U ( "le machin") n'a d'autres préoccupations que de sévir contre le seul État Juif au monde, la seule démocratie digne de ce nom au Proche, Moyen et Extrême-Orient. Et aujourd'hui, au-delà de l'État Juif, ce sont aux Juifs dans leur universalité, dans leurs racines, dans leur croyance que ces scélérats s'attaquent !
Ils veulent réussir là où Hitler a échoué mais ils ne réussiront pas plus que lui ! Dans ce contexte, c'est l'U.N.E.SC.O qui se joint ( ce qu'elle fait depuis des lustres ) à la mascarade. Elle vient donc au travers d'une décision de son exécutif de condamner les atteintes à la liberté de culte à Jérusalem. Cela nous ferait mourir de rire si ce n'était magistralement tragique et misérable. Oubliés les massacres de Chrétiens du Nigéria, du Pakistan, en Asie ou en Afrique, oubliée la destruction des synagogues et des églises, oubliées la destruction des "joyaux de l'humanité", sensés être protégés par l'U.N.E.S.C.O, comme les Bouddahs d'Afghanistan ou les trésors de Palmyre, oubliée la maltraitance des Bahai's, des Coptes ou des Chrétiens d'Orient, sans oublier, bien entendu, la destruction massive de tout reliquat du judaïsme dans le monde musulman !
C'est à cette œuvre de destruction massive du patrimoine culturel mondial que l'U.N.E.S.CO participe en devenant complice de ces maltraitances culturelles. Pas un pays musulman au Monde ne pratique la liberté de culte, pas un lieu saint non-musulman n'est dignement respecté, ne fusse que par un seul de ces pays et notamment par ceux qui ont porté cette scélérate résolution, et pourtant pas un de ces pays n'a jamais été condamné pour ces entorses majeures aux Droits de l'Homme. La dernière résolution de l'U.N.E.S.C.O, portée par ces pays qui ne respectent en rien la liberté de culte, fait penser à Hitler qui déciderait d'exécuter un homme pour racisme sous prétexte que celui-ci l'aurait traité de "sale moustachu" !
En ces jours de Pessah, l'attitude de l'O.N.U et de l'U.N.E.S.C.O nous appelle au souvenir: celui de l'endurcissement du coeur de Pharaon mu par la haine des Hébreux. Alors, oui ! L'U.N.E.S.C.O a bien franchi le mur du con! Mais le plus grave dans cette affaire ce n'est pas que l'U.N.E.S.C.O ait rétabli les autodafés en jetant au bucher tous les textes saints du judaïsme et en niant le lien ancestral du peuple juif avec la terre d'Israël et Jérusalem vers laquelle chaque juif se tourne en effectuant ses prières. NON, nous y sommes habitués ! Non, ce qui est grave, beaucoup plus grave, c'est que notre pays se soit joint à la farce !
Quand Manuel Valls ou le Président Hollande disent que l'antisionisme est le masque et l'anti-chambre de l'antisémitisme, ils ont raison ! Mais alors que dire quand ceux-ci avancent sans masque, à visage découvert et que ces visages sont ceux de ces personnalités qui ont prononcé ces merveilleuses paroles? Nous avons suffisamment vanté les mérites et le courage de cet exécutif pour ne pas condamner leur abandon d'aujourd'hui !
- Comment croire ceux qui, d'une part, dénoncent l'antisémitisme et, d'autre part, dénient aux Juifs leur histoire, leur passé et leur avenir ?
- Comment comprendre ceux qui, d'une part, dénoncent l'antisémitisme et, d'autre part, apportent leur soutien à une résolution aussi scélérate ?
- Comment les croire quand la voix de la France se mêle à celles des dirigeants les plus antisémites de la planète alors même que nos alliés occidentaux s'y opposent ou s'abstiennent ?
Est-ce à ce prix que nous vendons nos Rafales ? Décidément, il y a quelque chose de pourri au Royaume de France et les Juifs de France, sacrifiés sur l'autel du commerce extérieur, ont véritablement du souci à se faire !
Ce qui est attristant, pour nous Français, et particulièrement nous français juifs, c'est le mépris que porte les représentants de notre pays à l'Histoire et aux valeurs du Judaïsme, et ce, malgré les tentatives désespérées de ceuxci pour faire croire au contraire. Ce qui est attristant, c'est la prise de conscience et la constatation de la perte de tout repère moral et la vivacité d'un négationnisme d'État au vu du vote de notre pays, notre cher pays, qui se joint à cette infamie.
Non ! Aujourd'hui, pour les Juifs de France, Ayrault n'est pas notre héros ! La justification qu'il a donné à son vote est non seulement incompréhensible mais une insulte aux juifs de France ! Et nous le déplorons ! Ces paroles ne relèvent certainement pas du « politiquement correcte » mais je ne suis pas un adepte de cette idéologie de l'hypocrisie.
En ces jours solennels de la Pâque Juive, symbole de libération et de liberté retrouvée, nous appelons toutes les O.N.G attachées à l'éthique et à la lutte contre le négationnisme à se mettre en congé de l'U.N.E.S.CO, et ce, jusqu'à ce que l'Éthique reprenne sa place au cœur de cette organisation. Cet appel vaut tout particulièrement pour les O.N.G juives !
Pour faire face à ces défis, à ces agressions contre notre passé, notre présent et notre avenir, nous avons un impératif devoir de nous rassembler , de faire bloc avec tous les démocrates qui partagent notre espoir et faire face, et ce ,quelles que soient nos sensibilités. Pour notre part, nous continuerons d'œuvrer dans ce sens, de manière concrète et non uniquement par des mots, afin de concentrer nos efforts sur la défense de nos valeurs, de notre pays, de notre peuple et de notre allié, la démocratie israëlienne. Des résultats concrets, c'est la seule chose qui vaille !
Richard Abitbol |
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Jérusalem : l'Unesco trahit l'Histoire Par Gilles William Goldnadel
publie le 2 mai 2016 par Le Figaro |
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L'avocat Gilles-William Goldnadel* ne comprend pas pourquoi la France a voté en faveur de la résolution de l'organisation internationale qui rebaptise les lieux symboliques du peuple juif de noms arabes.
Pour apporter la démonstration que la question juive et aujourd'hui le conflit israélo-palestinien rendent fous les hommes qui les touchent, la dernière résolution adoptée par l'Unesco atteint l'absolue perfection.
Le 15 avril, sur proposition de six États arabes (Algérie, Égypte, Liban, Oman, Qatar et Soudan), l'organisation «culturelle» internationale a conféré à tous les lieux hautement symboliques du peuple juif (Mont du temple, caveau des Patriarches, tombe de Rachel) des appellations arabes. C'est ainsi qu'il n'est fait mention nulle part du lien ancien des Juifs avec Jérusalem et que le mur des Lamentations est dénommé «Al Buraq plaza» en référence à Mahomet.
Pour faire bonne mesure, la motion, rédigée par les experts de l'Autorité palestinienne, accuse (point 14) les Juifs perfides d'avoir fabriqué des fausses tombes pour s'emparer des cimetières de la ville sainte!
Certes, l'ONU et les autres organisations internationales, dominées depuis longtemps par des potentats despotiques, sont coutumières d'adopter des résolutions extravagantes concernant Israël. Un jour, le sionisme est raciste, un autre, l'État juif est le pays qui opprime le plus les femmes, et nous savons que ce juif des États collectionne à lui tout seul plus de condamnations que tous les États de la planète réunis.
Mais la résolution de l'Unesco du 15 avril franchit un degré supplémentaire dans l'aberration tragique. Il ne s'agit plus de spéculations intellectuelles ou de condamnations morales, mais de révisionnisme historique dément: le Mur occidental, vestige du temple d'Hérode, a été érigé selon tous les historiens cent ans avant la naissance du Christ, alors que l'islam est apparu 600 ans après sa mort! L'organisation culturelle a donc commis un crime contre l'histoire équivalent dans sa stupidité à affirmer que la Terre serait plate.
Mais le pire, c'est maintenant: la France, au rebours des grands pays occidentaux qui ont voté contre la motion insensée (Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, États-Unis, etc.) ou se sont abstenus, a voté en faveur de celle-ci!
Dès lors, il convient d'essayer de comprendre pour quelle déraison aveugle, notre pays - ou du moins ses représentants - a pu voter les yeux fermés que Ta terre était plate.
Car après tout, que les pays islamiques ou l'Autorité palestinienne continuent de nier obstinément, pour des raisons théologiques autant que politiques, l'évidence de l'enracinement quadrimillénaire du judaïsme dans sa terre ancestrale, n'a rien de très nouveau. Cette constante réalité de cet irréalisme devrait seulement être de nature, dans un monde politique et médiatique rationnel, à tempérer l'ardeur à ne condamner unilatéralement qu'une real politique israélienne réduite à une résignation méfiante et désespérée.
Mais que la France épouse servilement le négationnisme historique de la partie islamique, voilà qui oblige à tenter d'expliquer l'inexplicable.
À dire le vrai, plusieurs strates de raisons et de déraisons recouvrent les vestiges d'une politique proche-orientale devenue folle.
La fameuse et ancienne «politique arabe de la France», motivée avant tout par des intérêts particuliers prosaïques et qui ne se caractérise ni par le philosémitisme, ni par une empathie particulière pour le sionisme, s'illustre à nouveau.
Mais cette politique, généralement cauteleuse, ne saurait expliquer, à elle seule, cette fuite en avant insensée. Jamais la France n'avait autant encouragé, avant cette résolution, l'antique fantasme islamo-palestinien qui aime à craindre que les juifs, et avant eux les chrétiens, complotent pour détruire les mosquées de Jérusalem.
Plus profondément, la fuite en avant française ne peut s'expliquer que par la soumission accélérée des fausses élites au pouvoir à la radicalité islamique. Soumission facilitée par des acteurs politiques hors-sol, indifférents sinon hostiles à l'Histoire, déracinés autant qu'acculturés. En niant le lien entre le peuple juif et sa terre, ils ne voient pas qu'ils trahissent tout autant les racines chrétiennes de la France en soumettant l'Histoire à une relecture coranique. Ils croient, à bon marché, abandonner Israël. Les pauvres ne voient pas qu'ils s'abandonnent eux-mêmes.
On hésite, à ce niveau, à caractériser l'attitude gouvernementale: duplicité politique ou schizophrénie intellectuelle?
Voilà un pouvoir qui, au lendemain des massacres de 2015, expliquait urbi et orbi que la détestation d'Israël était à l'origine de l'antisémitisme criminel. Et c'est ce même pouvoir, qui valide un négationnisme historique délirant n'ayant pour but que de priver la nation juive de toute légitimité territoriale.
Voilà un gouvernement qui aspirait à retrouver un sérieux minimal. Il ambitionnait aussi, à la fin de ce mois, d'organiser à Paris une conférence destinée à faciliter le règlement de la question palestinienne. Pour ce faire, on aurait pu penser qu'il souhaiterait harmoniser les positions européennes et se donner au moins l'apparence de l'honnêteté.
Monumental et historique raté.
Gilles William Goldnadel
* Président d'Avocats sans frontières.
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Quand une résolution de l'UNESCO réécrit l'histoire de Jérusalem
- HOME FIGARO VOX VOX MONDE
Par lefigaro.fr
Publié le 02/05/2016 à 13:10
FIGAROVOX/ANALYSE - Une résolution de l'UNESCO affirme la prévalence des musulmans et des palestiniens sur le site de la Mosquée El Aqsa et nie tout lien entre ce site et le Peuple Juif. Pour Shmuel Trigano, il s'agit d'une réécriture de l'histoire selon l'islam.
Spécialiste de la tradition hébraïque et du judaïsme contemporain, Shmuel Trigano est Professeur émérite des Universités |
Ce qui vient de se passer à l'UNESCO tient du meurtre symbolique, ce qui n'est pas rien car c'est une fois qu'on a déshumanisé quelqu'un qu'on peut l'abattre en toute moralité, avec, ici, la garantie de la supposée «communauté internationale» et de l'agence chargée de prendre soin du «patrimoine de l'humanité»...
Les dessous d'une ré-écriture de l'histoire
Dans sa résolution du 16 avril 2016, le Conseil exécutif de l'UNESCO avalise une réécriture de l'histoire. On y apprend en effet que les Juifs (et pas seulement les Israéliens) sont des intrus et des étrangers dans le Pays d'Israël, qu'ils n'ont aucun lieu saint à Jérusalem, qu'il n'y a jamais eu de Temple sur le Mont du Temple (l'»esplanade des mosquées» chère à l'A.F.P.), que le tombeau des Patriarches et le mausolée de Rachel sur la route de Bethléem sont des lieux saints musulmans, et, suprême ethnocentrisme, que le «mur des Lamentations» est un lieu saint musulman, le mur d'où la jument de Mahomet s'est «envolée» vers La Mecque... Dans la nouvelle doctrine palestinienne, en effet, c'est toute la montagne et ses alentours qui constituent la «mosquée El Aksa» et pas seulement la mosquée de ce nom.Tout le Mont du Temple, y compris le «mur des lamentations» sont revendiqués comme un lieu de culte exclusivement musulman, c'est à dire interdit aux non musulmans. La présence physique des Juifs dans toutes ces enceintes profanerait leur pureté islamique: Mahmoud Abbas a fustigé il y a quelques semaines «les pieds sales» des Juifs qui foulent le Mont du Temple. L'affabulation historique est si épaisse qu'elle se transforme même en théorie du complot: Israël se voit accusé d'installer de fausses tombes juives dans des cimetières musulmans pour empêcher les musulmans d'y enterrer leurs morts!
Et Jésus n'était-il pas un «Palestinien»? C'est toute une réécriture de l'histoire selon l'islam qui se joue aujourd'hui sous la dictée de l'Organisation de la Conférence Islamique ...
Il est intéressant de noter que la résolution a été proposée par des Etats arabes réputés «modérés», si l'on excepte l'Algérie, (un pays dont le code de la nationalité a décrété au lendemain de l'indépendance que pour être citoyen algérien il fallait être musulman): le Maroc, l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, et la Tunisie (si «démocratique» selon la presse française!). C'est qu'il y a là une dimension théologique propre à l'islam dans son ensemble qui voit dans le Coran le livre originel de la révélation de sorte que les livres judéo-chrétiens ne peuvent être que sa falsification. Le récit de la Bible hébraïque qui nous rapporte l'histoire d'Israël en Terre d'Israël, la royauté et les temples de Salomon et de Néhémie à Jérusalem (autant pour les chrétiens: les pérégrinations de Jésus durant l'époque du Deuxième Temple) serait entièrement faux et biaisé. Et Jésus n'était-il pas un «Palestinien»? C'est toute une réécriture de l'histoire selon l'islam qui se joue aujourd'hui sous la dictée de l'Organisation de la Conférence Islamique, un imposant bloc d'une soixantaine d'Etats, aux directives de laquelle les puissances occidentales, parties prenantes de son programme «alliance des civilisations», se sont honteusement soumises sous le couvert du mythe de l'»âge d'or» andalou: une réécriture que l'Union Européenne met en œuvre jusque dans les manuels d'histoire de ses pays membres.
Au delà du politique...
Le plus grand scandale de la décision de l'UNESCO, c'est qu'il se trouve une majorité de pays pour s'aligner derrière la résolution concoctée. Qu'est-ce qui a pu motiver le vote de pays occidentaux? Soumise aux 58 membres du Conseil exécutif, la résolution compte parmi les pays qui l'ont adoptée la France, l'Espagne, la Suède, la Russie et la Slovénie, des «amis» d'Israël. Dans les votes négatifs, on recense seulement six Etats: l'Estonie, l'Allemagne, la Lithuanie, les Pays Bas, le Royaume Uni et les Etats-Unis.
Une remarque s'impose: les pays d'origine protestante sont nombreux dans le camp qui a voté négativement alors que France, Espagne, Slovénie relèvent d'un univers qui fut catholique romain. Ce sont là des univers religieux dans lesquels l'»Ancien Testament» a été reconnu (protestants) ou escamoté (catholiques), des pays où la philosophie politique de la démocratie s'est inspirée d'Athènes (la réaction anti-catholique du XIX° siècle) ou de Jérusalem et de Moïse (la philosophie politique protestante des XVI° et XVII° siècles)... Les pays «contre» sont également des pays où l'identité collective et culturelle reste encore forte dans ce sens où ils n'ont pas (encore?) cédé à la réécriture «politiquement correcte» de leur histoire pour complaire aux directives de l' «Alliance des civilisations». On atteint ici au plan des fondamentaux des civilisations, le politique touchant au métaphysique et au méta-historique...
Israël: le canari dans la mine pour l'Occident? Sans oublier l'Etat-nation démocratique! |
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Unesco : la « bataille » de Jérusalem
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L'Unesco a adopté, le 16 avril dernier, une résolution sur la vieille ville de Jérusalem, classée au patrimoine de l'humanité. La France a voté pour. La réaction très vive du gouvernement israélien ne s'est pas fait attendre, aussitôt relayée par le CRIF, les institutions et les sites de la communauté juive qui se sont enflammés. Un bel exemple de désinformation.
Guillaume Weill Raynal
Dimanche 1 mai 2016
http://www.france-palestine.org/Unesco-la-bataille-de-Jerusalem
Ainsi donc, la diplomatie française renouerait avec les vieux démons de sa « politique arabe », et pire même, avec les fantômes antisémites de Vichy et de la collaboration ! « L'Unesco choisit d'ignorer le lien historique unique qui existe entre le judaïsme et le mont du Temple, l'endroit où ont été érigés deux temples pendant 1000 ans » a déclaré Benyamin Netanyahu, le chef du gouvernement israélien. « Une tentative honteuse de réécrire l'histoire, dans le cadre de la campagne politique contre Israël et le peuple juif » a enchaîné Yaïr Lapid, son ancien ministre des finances, président du parti centriste Yesh Atid. En France, le CRIF considère que « l'Unesco a adopté une résolution qui dénie le lien entre les Juifs et le Mur des Lamentations et le Mont du Temple à Jérusalem. » Son président Roger Cukierman a protesté contre le vote de la France en écrivant directement à François Hollande : « cette décision est une négation délibérée de l'histoire ; elle ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale spirituelle du Peuple Juif. L'Unesco tente de réécrire une partie de l'histoire de l'humanité et prouve encore une fois que la mauvaise foi et la haine d'Israël ne connaissent aucune limite. » [1] Joël Mergui, le président du consistoire central israélite de France a renchéri en s'écriant « antisionisme », « négationnisme » et « incitation à la haine ». Le grand rabbin de France Haïm Korsia est intervenu, lui, auprès du quai d'Orsay. Des dizaines de sites communautaires ont embrayé et diffusé l' « information »…
De quoi s'agit-il au juste ? L'Algérie, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan avaient soumis au vote du Conseil exécutif de l'Unesco un projet de résolution pour protester contre les multiples violations, commises selon eux par Israël, contre le « statu quo » qui prévalait dans la vieille ville de Jérusalem jusqu'en 2000 : un accord tacite qui, depuis 1967, attribuait au Waqf jordanien la plénitude de l'administration religieuse de l'esplanade des mosquées. Une sorte d'extraterritorialité dérogeant à la souveraineté israélienne en vigueur sur le reste de la ville – et notamment le mur des Lamentations – depuis son annexion à la suite de la guerre des Six jours. Semble-t-il, les incidents se multiplient ces dernières années. Le texte de la résolution en donne le détail, en une trentaine de points, notamment des travaux unilatéralement décidée par les israéliens menaçant les mosquées ou empiétant sur les prérogatives du Waqf, ou au contraire décidés par la partie musulmane mais empêchés par les israéliens. Griefs fondés ? Chaque camp soutiendra que oui, ou que non… Impossible à savoir, en fait, sans enquêter sur place. Et c'est bien là que le bât blesse. Car la résolution donne aussi le détail précis des nombreux refus que les Israéliens ont systématiquement opposés à ce que l'Unesco organise des réunions d'experts, fût-ce de concert avec toutes les parties concernées, pour juger de la situation exacte sur le terrain.
Last, but not least, les Israéliens n'ont pas non plus jugé utile de réfuter ou de discuter chacun de ces griefs énoncés pourtant de manière précise et circonstanciée (qui ne dit mot consent…), préférant pousser des cris d'orfraie et les faire reprendre en France par leurs relais habituels sur le « négationnisme » religieux et l'antisémitisme dont serait atteinte cette résolution à laquelle la diplomatie française aurait honteusement prêté la main.
Seul problème : en aucune manière la résolution de l'Unesco n'exprime de telles choses.
S'agissant de l'esplanade des mosquées, la querelle est aussi oiseuse qu'ancienne. Depuis quelques années, des religieux juifs extrémistes dénient cette appellation et veulent lui substituer celle de « Mont du Temple »… précisément dans le but de remettre en cause le statu quo qui avait normalement fonctionné de 1967 à 2000, et dont l'Unesco se contente d'exprimer le souhait qu'il soit à nouveau respecté.
S'agissant de l'esplanade du mur des Lamentations, lieu saint pour les Juifs, l'Unesco se borne à « réprouver » les travaux effectués par Israël sur la « passerelle des maghrébins » - une passerelle en bois qui relie les deux esplanades, au motif qu'elle ferait « partie intégrante » de la première (celle des mosquées). Une querelle de mur mitoyen en somme. Le texte de la résolution désigne l'esplanade du mur des Lamentations sous son nom arabe de « Place al-Buraq » ? La belle affaire ! Comme dans toute procédure, la partie requérante – en l'espèce arabophone – disposait du choix des termes pour introduire sa demande. Et le texte final soumis au vote a adjoint entre parenthèses à la suite de ce nom arabe : « esplanade du mur Occidental », qui, malgré son caractère géographico-administratif un peu sec, constitue effectivement l'appellation la plus couramment employée, y compris par les Israéliens, pour désigner ce site. Mais il n'en fallait pas plus pour que le CRIF et ses relais, sans craindre le ridicule, accusent l'Unesco d'avoir affirmé que le mur des Lamentations constituait désormais un « monument exclusivement musulman » ! (Gilles-Willam Goldnadel, président de France-Israël dans Le Figaro du 25 avril - La soumission, c'est maintenant)
Autre problème, presque aucun des sites communautaires qui ont relayé cette accusation mensongère n'ont estimé utile de citer les termes exacts de la résolution ni, encore moins, d'en soumettre le texte au jugement du lecteur par le biais d'un lien Internet. En ce qui concerne le CRIF, le lien dirige sur le texte de la résolution… en anglais. Un anglais onusien particulièrement indigeste. On se demande bien pourquoi... Le texte en français est pourtant aisément accessible sur le site de l'Unesco. Le voici. [2] L'honnêteté commande de toujours permettre au lecteur de juger sur pièce.
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Il est curieux de noter que le groupe terroriste très violent, qui sévit dansle Sinaï, Wilayat Sinai ولاية سي ناء s'est fait connaître pendant plusieurs années, depuis sa création en 2011 sous l'appellation "Ansar Bayt al-Maqdis" que l'on peut traduire par champions de la maison du temple.
On reconnait la racine sémite Bayt maison, Maqdis même racine que Kodèche, saint en hébreu, le nom arabe de Jérusalem est Al Quds.. la sainte le S et le Che étant la même lettre en hébreu. Les lettres de la sainteté sont Q D S(h) . Il existe au Liban la vallée de la Kadicha, de la sainteté. En hébreu le préfixe M est utilisé ainsi : nettoyer est Naqué, l'homme de ménage est Menaqué, enseigner est Lamed, un maître est Melamed s'il en allait de même en arabe, on pourrait traduire Maqdis par la maison qui fait la sainteté... le temple.
Cette appelation issue de la tradition arabe, probablement pré islamique, montre que pour les musulmans, l'esplanade des mosquées est bien sur le temple de Jérusalem.
Même des groupes islamistes terroristes ayant fait allégence à l'État Islamique (DAESH) peuvent se trahir quand ils tentent de se comporter en faussaires de l'histoire, d'où leur changement de nom en 2014.
http://timep.org/esw/profiles/terror-groups/wilayat-sinai/ |
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Ayrault : Jérusalem appartient à tous les croyants juifs, chrétiens et musulmans
Paris a voulu défendre le statu quo en votant la résolution sur le mont du Temple de l'UNESCO, selon le chef de la diplomatie française
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France est attachée au maintien du statu quo sur les lieux saints à Jérusalem, ville « qui appartient à tous les croyants », a réitéré mardi le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, interrogé sur le vote par la France d'une résolution de l'Unesco ayant provoqué l'ire d'Israël.
« La position de la France sur la question de Jérusalem est claire, ne varie pas et ne variera pas: c'est la défense de la liberté d'accès et de culte à Jérusalem, ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et qui appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans », a déclaré le ministre devant les députés.
« La France a voté ce texte avec d'autres pays européens pour marquer son attachement au maintien du statu quo sur les lieux saints à Jérusalem », a déclaré M. Ayrault.
« Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l'histoire juive à Jérusalem. S'il y a une incompréhension du fait de certaines formulations dans cette résolution je le regrette », a-t-il dit.
M. Ayrault a par ailleurs confirmé la tenue le 30 mai à Paris d'une réunion ministérielle internationale sur le conflit israélo-palestinien. Cette réunion, qui se tiendra sans les deux parties intéressées, vise à relancer un processus de négociations au point mort depuis deux ans.
Le chef de la diplomatie française doit se rendre samedi et dimanche en Israël et dans les Territoires palestiniens. |
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