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Coup d'état électoral au Gabon
Revue de Presse


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Ali Bongo Ondimba désigné Khalife général des Musulmans du Gabon

Le site de la Liberté - La Révolution LVDPG le Dimanche 20 Septembre 2009 à 12:10 | Lu 1025 fois

 

     

Ali Bongo Ondimba a été désigné Khalife général des Musulmans du Gabon à la place de son père Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin dernier à Barcelone dans le nord-est de l'Espagne, a appris APA samedi à Libreville. 

M. Ali Bongo Ondimba a été fait Amir (chef des croyants), jeudi à Libreville, par la Oumma (communauté musulmane du Gabon) lors d'une assemblée générale ayant regroupé des comités des imams, des oulémas, des dignitaires religieux, des sages, des cadres musulmans, des femmes, de la jeunesse musulmane et des communautés musulmanes étrangères. 

A l'unanimité, l'assemblée a décidé de porter Ali Ben Bongo Ondimba aux « fonctions honorifiques et hautement spirituelles de Amir », a indiqué le rapporteur de l'assemble générale Ibrahim Nzengué. 

Par ailleurs, Ali Bongo pourrait quitter Libreville la semaine prochaine pour assister à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, aux Etats-Unis. 

C'est pour empêcher ce déplacement que le collectif des candidats malheureux à la présidentielle du 30 août a choisi de déposer ses recours auprès de la Cour constitutionnelle pratiquement au dernier moment. 

L'affaire Mbanié, un îlot riche en pétrole et en poisson que se disputent le Gabon et la Guinée-Equatoriale, pourrait être débattue en marge de l'assemblée générale, a appris APA de source informée à Libreville. 

 

 

Gabon : Christian Bongo "Les citoyens du Haut-Ogooué n'ont rien à voir avec tout ça"

Le site de la Liberté - Gabonlibre.com : Média Pour Tous le Vendredi 2 Septembre 2016 à 12:14 | Lu 2510 fois

Christian Bongo s'étonne que "les autorités en place laissent la situation se dégrader à ce point". Illustration: un partisan du leader de l'opposition Jean Ping prie devant les forces de sécurité à Libreville le 31 août 2016.

 AFP PHOTO / MARCO LONGARI

 


      

Qui l'eût cru ? Au travers d'une interview accordée au site d'informations français LExpress.fr, Christian Bongo, demi-frère d'Ali Bongo, et figure emblématique du Haut-Ogooué, mais également du clan Bongo, désavoue publiquement ce dernier. Un entretien à cœur ouvert dans lequel Christian Bongo ne mâche pas ses mots et tire à boulets rouges sur Ali Bongo.

      Âgé de 49 ans et notoirement connu pour avoir dirigé plusieurs entreprises étatiques, dont la Banque Gabonaise de Développement (BGD), Christian Bongo est aux yeux de nombreux observateurs avertis, un homme au tempérament modéré, très discret et extrêmement attentif aux problèmes du clan Bongo. 

Tout au long de l'entretien exclusif qu'il a accordé à LExpress.fr, Christian Bongo n'a pas manqué de souligner que le passage en force de son frère plonge le Gabon dans un chaos profond. Il explique entre autres que l'ensemble des altogovéens dont la famille Bongo, est, pris en otage par Ali Bongo et par son entourage aveugle. Il s'étonne du fait qu'Ali Bongo ait effectué un coup d'état électoral au détriment du peuple gabonais. 

        À la mort de son père Omar Bongo dont il était très proche, il a œuvré aux côtés de sa sœur aînée Pascaline Bongo à faire en sorte que sa fratrie ne se déchire pas autour des questions liées au partage d'un colossal héritage estimé à plusieurs centaines de millions d'euros. 

        Infondées ou pas, de nombreuses rumeurs faisaient état depuis plusieurs années, de profondes divergences entre Ali Bongo et Christian Bongo. Personnage énigmatique, peu coutumier de la scène politique gabonaise, Christian Bongo est aujourd'hui la tête du Fonds de garantie pour le Logement (FGL). 

        Christian Bongo sort du silence en soulignant que les agissements irresponsables et antidémocratiques de son frère sont une atteinte flagrante à la démocratie gabonaise et aux libertés individuelles. Au regard de ce qui précède et tenant absolument à ce que cette mascarade électorale prenne rapidement fin, Christian Bongo appelle le camp présidentiel à cesser l'escalade de violence. 

          Préoccupé au plus haut point par la situation que traverse actuellement le pays, Christian Bongo estime que les exigences de l'opposition sont totalement fondées et méritent des réponses frappées par le sceau de la transparence. Pour lui, seul le recomptage manuel, bureau de vote par bureau de vote, procès-verbal par procès-verbal des résultats de la province litigieuse (le Haut-Ogooué), pourrait apaiser les esprits. 


l'express, cliquez ici 

Vendredi 2 Septembre 2016
Gabonlibre.com : Média Pour Tous

 

Jean Ping pourrait être le prochain président du Gabon (même si c'est mal parti)


Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/jean-ping-pourrait-etre-prochain-president-gabon-meme-c-est-mal-parti-2807480.html#OPHvcGY0mRRkDwLd.99

La commission électorale vient d'accorder l'élection au sortant, Ali Bongo. Mais l'opposition, menée par le diplomate sino-gabonais Jean Ping, conteste ces résultats.

Depuis la décolonisation le Gabon, pays d'Afrique riche en pétrole mais dont les habitants sont pauvres, est gérée comme un fief personnel de la famille Bongo. Omar Bongo a été président de 1967 à sa mort en 2009, et son fils Ali Bongo est président depuis.

La commission électorale du Gabon vient de déclarer qu'Ali Bongo avait remporté l'élection présidentielle du 27 août 2016, avec 49,80% des suffrages, rapporte Reuters. (Au Gabon, le scrutin présidentiel est uninominal à un tour, donc il n'y a pas besoin d'une majorité.)

Mais ce n'est peut-être pas le dernier chapitre : en effet, les membres de l'opposition de la commission ont dénoncé le scrutin.

Un commissaire du parti du rival principal, Jean Ping, a déclaré que l'élection avait été "volée". Il y eut des émeutes après la première élection d'Ali Bongo en 2009, et les autorités s'attendent à de nouvelles violences, rapporte le Washington Post. Sur Facebook, les opposants gabonais au régime déclarent que "leur" président est Jean Ping. Cet homme pourrait peut-être encore être président…

Qui est Jean Ping ?

Son nom, et son visage, sont déjà inhabituels. En effet, son père, Wang Ping, est Chinois, et sa mère gabonaise. Il est sans doute l'homme politique gabonais le plus connu dont le nom de famille n'est pas "Bongo".

"Ce mélange culturel a eu un impact profond sur mon enfance. Le fait que j'avais l'air différent […] m'a donné une conscience du monde autour de moi très tôt, et m'a rendu plus ouvert d'esprit", a-t-il déclaré au site Quartz.

L'homme, âgé de 73 ans, n'est pas exactement un étranger au régime : il a eu des postes ministériels sous le régime Bongo pendant plus de dix ans. Il fut également le compagnon de Pascaline Bongo, la fille d'Omar Bongo, avec qui il a deux enfants, rapporte Le Figaro.

Mais il s'est surtout fait connaître par ses positions dans des organisations internationales. De 1978 à 1984, il est délégué permanent du Gabon à l'Unesco. En 1993, il préside l'Opep, dont le Gabon est membre à l'époque. En 2004, il est le 59ème président de l'Assemblée générale des Nations-Unies. Et il a été président de la commission de l'Union africaine de 2008 à 2012.

L'avenir avec Ping ?

Le programme de Jean Ping ? Il semble que son principal argument est qu'il ne s'appelle pas Bongo, ce qui se comprend dans un pays dirigé par la même dynastie depuis plus de 50 ans.

Il propose également des mesures sociales comme l'école obligatoire et gratuite jusqu'à 16 ans, plus de centres de santé, des investissements dans l'infrastructure, mais également plus de démocratie et de transparence. "Je lutterai résolument contre la corruption et la fraude dans les affaires publiques", déclare-t-il.

Encore faut-il qu'il devienne président, ce qui semble tout sauf assuré étant donné les résultats de la commission électorale (quelle que soit leur valeur), et la mainmise des Bongo sur l'appareil d'État.

L'avenir du Gabon semble aujourd'hui incertain. "La rue gronde. Le Gabon est comme le Titanic, il se dirige contre un iceberg et pendant ce temps-là, l'orchestre joue ! Et cet iceberg, si rien n'est fait, c'est la guerre civile", a-t-il déclaré au Monde

Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/jean-ping-pourrait-etre-prochain-president-gabon-meme-c-est-mal-parti-2807480.html#0hTrs72q63ocAre6.99

Jean Ping, qui fut longtemps le compagnon de Pascaline Bongo (avec laquelle elle a eu un fils). Depuis plus d'une quinzaine d'années, il est de tous les gouvernements. Seules changent ses attributions. Il a eu tous les portefeuilles stratégiques : les finances, le pétrole, actuellement celui de la diplomatie. Aujourd'hui, Jean Ping s'ennuie. Il a épuisé les charmes du gouvernement et lorgne sur une agence des Nations unies. Mais tous les postes de direction sont pourvus. Natif de Port-Gentil, la deuxième ville du pays, "M. Ex-gendre" a été chargé par le président candidat de reconquérir la cité pétrolière, fief de l'opposition. La tâche s'annonce difficile. Il y a quelques années, Jean Ping avait fait parler de lui en se faisant dérober près de 300 000 euros en liquide à l'Hôtel de Crillon, à Paris.
Source : Demain le nouveau Congo  article de 2007
http://www.demainlenouveaucongobrazzaville.org/article-18876548.html