27-sep-24 |
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Courriers Humour |
Les recettes de l'UNESCO Le financement de l'UNESCO provient d'un très petit nombre de pays, États Unis, avec leur unique voix font plus de 22 % du total, et l'URSS en son temps pesait 12 %. Aujourd'hui, l'Allemagne, le Japon, la France, l'Italie jouent aussi un grand rôle dans le financement. Il est très difficile d'avoir des chiffres précis sur le net, pour des raisons politiques l'UNESCO cache cet aspect des choses qui pourrait inciter certains à se poser des questions qu'ils n'ont pas à se poser. Il existe deux types de recettes, les "cotisations" payée avant tout par les occidentaux, et les dons spécifiques pour telle ou telle opération. L'arabie Saoudite, qui ne cotise pour ainsi dire pas, subventionne généreusement les programmes qui ont le bonheur de lui plaire. Par exemple l'Arabie finance une grande part du programme éducatif Palestinien dans le cadre de l'UNESCO. Les deux enjeux de pouvoir actuel Deux batailles fondamentales se déroulent en coulisse au sein de cet organisme :
Les démocraties financent l'UNESCO, mais les régimes autoritaires ont la majorité absolue et de loin. Les majors de la culture voient un monde anglo saxon et commercial, alors que le reste du monde défend la diversité et l'exeption culturelle Le libéralisme commercial contre la diversité culturelle C'était par ce que les États Unis ne reconnaissaient plus ni leurs valeurs, ni leurs intérêts dans l'UNESCO qu'ils s'étaient retirés en 1984 en entraînant à leur suite l'Angleterre de Margaret Thatcher. Cette position de retrait n'a pas eu les effets escomptés, l'UNESCO a survécu financièrement, et les décisions qu'il a continué à prendre ont eu un impact financier sur de nombreux sujets sensibles aux yeux des majors : propriété industrielle, gestion des cyber espaces. A travers l'UNESCO certains ont tenté de lancer un Nouvel ordre mondial de l'information et de la communication (NOMIC) qui se passerait de la tutelle US. Tous ces débats sont vitaux pour les grands groupes qui rapidement ont compris que la politique de la chaise vide n'était pas profitable, aussi rapidement les États Unis ont repris des postes "d'observateurs" puis, finalement après le 11 septembre, et en 2001 les USA font leur grand retour, j'allais dire leur "come back". Fort de leur capacité de financement, d'un nouvel équilibre mondial (il n 'y a plus d'URSS et l'occident a davantage de poids), le président Bush affirme que l'UNESCO s'est réformée et à la politique de la chaise vide, les USA opposent désormais celle de l'occupation sur tous les fronts. Ils imposent d'avoir des postes de directeur à la hauteur de leur contribution, l'élimination des programmes jugés inutils, une rigueur budgétaire compatible avec une gestion libérale. En résumé, la collaboration avec l'Unesco s'imposera dans la mesure où ses programmes reflèteront et promouveront les intérêts des Etats Unis. (Bush 14/3/2002) Les démocraties contre les dictatures Les démocraties sont fondatrices de l'UNESCO, et leurs idéaux font partie de la charte initiale, «Les guerres prennent naissances dans l’esprit des hommes et c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix», proclame fièrement son acte fondateur après la Deuxième Guerre mondiale. L'influence occidentale se remarque aussi par la répartition inégale des sites classés. Avant le retrait américain, la majorité de l'assemblée générale anti-occidentale pouvait voter un peu n'importe quoi, par exemple, En 1983, l'Unesco condamne Israël et suspend son aide culturelle pour ses politiques d'éducation dans les territoires occupés, lesquelles sont vues comme une tentatie d'assimilation culturelle des Arabes . Israël est aussi condamnée pour des exactions imaginairers sous le Dôme de la mosquée qui aurait modifié certaines caractérisque de la ville, patrimoine de l'humanité. A l'inverse, l'OLP aurait reçu 7 % des bourses d'études attribuées en 1981-83. Aujourd'hui, on est à la recherche d'un consensus, on souhaite que pour la façade, l'UNESCO soit vraiment mondiale, mais que l'occident soit vraiment le patron pour ce qui est important, c'est à dire les enjeux économique.
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