par Pierre Lurçat Ce qui est en jeu dans l'affaire du soldat de Hébron n'est pas seulement la question de savoir s'il a agi conformément aux ordres de ses supérieurs, au code éthique de Tsahal ou au droit international. La question beaucoup plus importante, voire cruciale, qui se pose aujourd'hui est de savoir si l'Etat juif saura préserver ce qui donne à ses soldats la force de se battre contre des ennemis toujours plus cruels et déterminés : à savoir la conscience que notre guerre est juste.
" Nous assistons, depuis la fondation de l'Etat d'Israël et jusqu'à nos jours, à une progression constante de l'idéologie pacifiste, aux relents de morale chrétienne, dont les sources remontent à Brit Chalom des années 1920 et 1930… Tout comme l'idéologie de Buber, l'idéologie actuelle souffre d'une déconnexion profonde avec la réalité ".
Ce diagnostic établi en 2006 par Eliezer Shargorodsky *, qui enseigne l'histoire d'Israël à l'université Bar Ilan, n'a rien perdu de son acuité, dix ans plus tard, bien au contraire. Nous vivons actuellement une nouvelle phase, sans doute la plus cruciale pour l'avenir de notre peuple et de notre Etat, de l'affrontement entre deux conceptions radicalement opposées de la morale qui doit guider les soldats de Tsahal et leurs officiers, et de manière plus générale, de la morale qui doit guider l'Etat d'Israël face à ses ennemis.
Cette question n'est pas nouvelle : elle se posait déjà en des termes similaires, avant la proclamation de l'Etat en 1948 et avant même la création de l'armée de Défense d'Israël. Cette question n'a pas cessé d'agiter la société juive du Yishouv, puis la société israélienne et de faire débat au sein des théoriciens du sionisme et des penseurs politiques, depuis que le retour du peuple Juif sur sa terre l'a confronté de nouveau aux réalités de la guerre.
" Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort ", avait dit autrefois Menahem Begin. Cette expression imagée résume bien le dilemme auquel nous sommes confrontés aujourd'hui. dans l'affaire du soldat Elor Azaria, accusé d'avoir liquidé un terroriste à Hébron, qui vient de connaître un dénouement dramatique (provisoire ?) avec sa condamnation pour homicide par le tribunal militaire de Tel-Aviv.
Aux yeux de certaines parties de l'opinion israélienne, en effet, il vaudrait mieux être sympathique et mort… Il ne s'agit pas en effet d'un débat purement théorique, comme ceux qui ont opposé les Sages du Talmud ou les intellectuels juifs durant les siècles de l'existence juive en exil. Nous sommes aujourd'hui au cœur d'un débat dont chaque alternative se traduit par des conséquences concrètes sur le terrain, et dont l'enjeu s'exprime en termes de vie ou de mort pour les soldats de Tsahal.
Quand des médias israéliens ou des juges de la Cour suprême refusent à Tsahal le droit de riposter contre des roquettes du Hamas dont les lanceurs sont cachés au milieu de la population civile, ou quand les officiers supérieurs de Tsahal envoient leurs soldats se faire tuer dans la casbah de Jénine, pour ne pas prendre le risque de tuer des civils arabes, ils ne privilégient pas seulement une conception abstraite de la morale à une autre : ils privilégient la vie de nos ennemis à celle de nos soldats
Haïm Brenner, écrivain de la renaissance nationale hébraïque, écrivait déjà en 1919 : " notre non-militarisme présent n'est point un mérite, mais un des abîmes les plus profonds où l'on puisse se trouver. Ce n'est pas que nous n'avons pas encore dépassé le militarisme, nous ne l'avons pas encore atteint… Nous n'avons pas de jeunes gens pleins de talent qui se consacrent à notre peuple. Doit-on s'enorgueillir de ne pas avoir de poings ? "
Ces lignes écrites il y a presque un siècle demeurent aussi actuelles et criantes de vérité aujourd'hui qu'alors. Nous avons pourtant bien aujourd'hui des poings et des "jeunes gens pleins de talent qui se consacrent à notre peuple". Nous avons certes atteint le militarisme, mais nous ne l'avons pas encore pleinement intégré dans notre conscience nationale, tout comme nous n'avons pas encore intégré les exigences de la souveraineté politique sur notre terre.
La force de Tsahal n'est pas (seulement) dans sa supériorité technologique, que l'on vante souvent de manière exagérée et exclusive, oubliant que la puissance des armes n'est rien sans celle de l'esprit qui anime une armée, comme la Bible nous le rappelle sans cesse. La force de Tsahal réside avant dans la conscience de nos soldats que notre cause mérite leurs efforts et leurs sacrifices, et que notre guerre est une guerre juste et sacrée.
Ceux qui instruisent à la hâte le procès de nos soldats, parce que leurs comportements ne seraient pas assez "éthiques" pour plaire aux pays occidentaux (qui n'appliquent pas eux-mêmes les normes qu'ils prétendent nous imposer) ; ceux qui préfèrent la vie de nos ennemis à celles de nos soldats et de nos civils détruisent, sciemment ou non, le dernier rempart qui protège notre Etat et notre peuple.
* Je remercie mon ami le Dr Georges Itshak Weisz qui m'a signalé la citation de Natan Alterman placée en exergue.
** "L'éthique militaire d'Israël, une perspective historique", dans Le temps de la guerre, Forum-Israël no. 3, décembre 2006.
Pierre Lurçat, Avocat et écrivain, vient de publier La trahison des clercs d'Israël, La Maison d'éditio
Point de vue d'Hervé Bokobza
pris sur Facebook
Bon là les amis je vais un peu me distancer du sens du vent ! Je vais revenir sur la condamnation d'Elor Azaria qui aurait tué un terroriste alors qu'il avait déjà été mis hors d'état de nuire. On brandit l'honneur de l'État hébreu, l'indépendance de la justice israélienne etc… tout cela est certes louables d'une certaine manière mais nous interdit toute position plus nuancée et plus objective, comme si pour le coup la remise en question de la "doxa" serait à ce point "politiquement incorrect" qu'il faudrait faire taire les perturbateurs. Et moi pour le coup je me sens à l'étroit, je plaide pour l'indépendance de la justice qui n'a pas à être intimidée par la rue ni d'un côté ni de l'autre. Je vais essayer de faire court (promesse d'ivrogne :p )
1. Tout d'abord j'ai aucune confiance en les tribunaux militaires j'y vois une corruption de la justice "une seule et même loi pour tous" (Ex 12, 48-49). Je me demande pourquoi ça existe et nous avons tous combien leur procédure de jugement sont expéditive.
2. Dès lors que l'opinion publique fait un tel remue-ménage d'un côté comme de l'autre, que celle-ci se retrouve froissée par une décision de justice au point de faire fléchir le droit, c'est déjà un signe de décadence qui met en péril nos démocraties. La rue n'a pas à faire la justice laquelle doit rester entièrement indépendante dans son jugement. J'ose le dire ici que c'est cette même raison qui m'a fait reculer d'un pas s'agissant du procès du pauvre Ilan Halimi lequel a dépassé largement les principes du droit et de la justice.
3. Pour ce qui est du fond du problème je ne vois ici rien d'honorable à l'État d'Israël!
Si Elor Azaria a commit un crime selon les principes du droit il est normal qu'il soit condamné, mais si cette condamnation vaut pour redorer le blason d'Israël alors je m'insurge ! Parce que sur ce registre je suis plus que perplexe. Certes je ne sais pas précisément les faits, on prétend que le terroriste avait déjà été mis hors d'état de nuire, je n'ai pas à mettre cette information en doute, (notons que dans le principe de "rodef" poursuivant, selon la halakha on doit tuer le poursuivant que s'il est encore dans les capacités de nuire c'est pourquoi si on peut éviter de le tuer et le mettre hors d'état de nuire on commet un crime en le tuant (cf Sanhédrin 74, a). Ce qui me laisse perplexe, en revanche, c'est en constatant le mode opératoire des terroristes à quel point il est difficile voir tortueux d'établir avec certitude que le criminel est bien "hors d'état de nuire" justement. Je constate par exemple que la plupart des terroristes qui ont commis des attentats en Europe, et qui ont été attrapés ensuite ont été tués du fait que, selon les dires de la police, ils présentaient une menace aux forces de l'ordre au moment de leur arrestation.
Aussi j'ignore totalement la manière dont les faits se sont déroulés, ce que je dis, en revanche, c'est qu'il nous est interdit de porter un quelconque regard sur cette situation complexe en brandissant l'honneur ou le déshonneur d'Israël, sujet qui n'a rien à voir avec la situation.
4. Par ailleurs je m'inquiète aussi à ce qu'une telle situation crée un précédent et mette en hésitation ce qui sont responsables de notre sécurité à agir en conscience au moment des faits de peur d'être condamnés pour ne pas avoir strictement respecté les règles de la légitime défense. Même s'il est largement préférable qu'un terroriste soit traduit en justice pour ses crimes plutôt qu'il soit tué au moment de son forfait, la légitime défense doit rester un principe hors de toute condamnation possible.
Le soldat Azria, enfant de l'occupation israélienne
Le sergent, reconnu coupable d'homicide volontaire sur un Palestinien mais glorifié par la droite nationale, est un révélateur des tensions qui traversent la société israélienne.
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Un jour, on lira des études sur le cas Azaria, et ce qu'il a révélé du débat public en Israël. On organisera des colloques, où les avis se confronteront avec une vigueur et une résolution que l'on réserve aux sujets existentiels.
Le 4 janvier, le sergent Elor Azaria a été reconnu coupable d'homicide volontaire sur un assaillant palestinien, à Hébron, en mars 2016. Le soldat l'a abattu, alors que ce dernier gisait déjà à terre, inerte, grièvement blessé. La peine doit encore être prononcée. Cette exécution a eu un retentissement national immédiat parce que, contrairement à d'autres abus commis par l'armée israélienne en Cisjordanie, elle a été documentée en vidéo. Mais là n'est pas la seule raison de son impact.
Le cas Azaria dépasse le coupable. Il met au jour des courants souterrains essentiels pour comprendre l'évolution de la société israélienne. Il touche aux règles d'engagement de l'armée, à son éthique, à ses missions ; aux tensions entre l'état-major et la droite nationale religieuse, dont une partie des soldats se sent proche ; enfin, à la nature même de l'Etat.
Peut-on être une démocratie pleine, au-delà des rendez-vous électoraux, en niant les droits d'un autre peuple, en développant un système de domination au-dessus de lui ? Vue optimiste : la condamnation du sergent Azaria pour un crime indiscutable illustre le bon fonctionnement de l'Etat de droit. Vue pessimiste : cet Etat de droit est confronté à des assauts sans précédents de la part d'extrémistes organisés et influents. Et il souffre du cynisme de ses défenseurs supposés. A commencer par le premier d'entre eux, Benyamin Nétanyahou.
L'épisode d'Hébron « ne représente pas les valeurs » de l'armée, avait réagi le premier ministre au moment des faits. Mais il avait rapidement abandonné ce registre pour de tristes calculs politiciens. Son obsession : ne pas se couper de la base des colons, qui lui a offert la victoire aux législatives de mars 2015 et jouit d'une influence inédite dans l'histoire. Quelques jours après l'exécution, M. Nétanyahou a appelé les parents du soldat pour leur signifier qu'il partageait leur « détresse ». Puis, au fil des mois, il a défendu avec une mollesse inquiétante l'état-major de l'armée, agoni d'injures par les partisans du soldat Azaria, comme le fut en son temps Yitzhak Rabin, assassiné en 1995.
Le premier ministre a même fini par remplacer son ministre de la défense, Moshe Yaalon, par Avigdor Lieberman. L'élargissement de sa majorité à la Knesset est passé par la promotion de son vieux rival, qui avait manifesté avec la droite radicale devant le tribunal militaire. Enfin, à l'annonce du jugement, il n'a fallu que quelques heures à M. Nétanyahou pour soutenir l'idée d'une grâce. La boucle était ainsi bouclée, et le coupable transformé en victime de circonstances absolvantes, voire en héros. Quel terrible effet miroir avec la glorification des « martyrs », hélas si répandue dans la société palestinienne.
Le débat déclenché par le cas Azaria a notamment porté sur les règles d'engagement en Cisjordanie. Les partisans du sergent ont prétendu que l'assaillant à terre posait encore un danger potentiel. L'accusation a balayé cet argument au cours du procès. Puis ils ont déploré la lâcheté de l'état-major, qui ne soutiendrait pas ses soldats sur le terrain.
L'argument n'est pas juridique, mais il a un impact dans la société. Selon un sondage du quotidien Maariv, publié après la condamnation, 51 % des personnes interrogées désapprouvent l'exécution, mais 39 % estiment que le soldat a agi correctement. Autre donnée significative : 58 % pensent que le chef d'état-major, le général Gadi Eizenkot, et les hauts gradés sont déconnectés de la réalité, vécue au quotidien par les soldats.
L'opinion publique est acquise à ses enfants. Elle n'est guère regardante sur les méthodes employées dans la lutte contre les violences palestiniennes. « Dans le doute, tirez » : combien de citoyens signeraient sous un tel slogan ? La pratique généralisée de la détention administrative – sans inculpation ni procès – contre des centaines de personnes ne mobilise contre elle que des ONG à l'audience réduite. Les soupçons d'exécutions extrajudiciaires contre des Palestiniens, présentés à tort ou à raison comme des assaillants, n'ont pas suscité de débat depuis un an et demi.
L'armée d'occupation est aussi une force de maintien de l'ordre au service des 380 000 colons en Cisjordanie.Elle repose sur une inégalité de traitement entre civils juifs et arabes. L'occupation, dont le 50e anniversaire sera célébré en juin, a acquis une complexité sécuritaire, juridique et administrative incomparable, offrant un vernis de légalité à chaque action. De cela, une large majorité d'Israéliens ne veut pas discuter. Ils ont intégré l'idée d'une culture de la violence, enracinée dans le camp adverse, qui empêcherait tout accord politique. Ils ont accepté le sacrifice qui consiste à tremper dans cette marmite toxique leurs filles et leurs garçons en uniforme.
Les défenseurs du soldat Azaria l'ont bien compris. La droite nationale religieuse pousse sur plusieurs fronts. Politiquement, elle veut l'annexion de la zone C (60 % de la Cisjordanie) et la fin de l'insaisissable solution à deux Etats. Sur le plan sécuritaire, elle souhaite que les soldats jouissent d'une protection en acier de la part de leur hiérarchie. En un mot, d'une impunité dans l'usage de la force.
C'est déjà largement le cas. Les poursuites déclenchées par le parquet militaire après la dernière opération « Bordure protectrice », à l'été 2014, dans la bande de Gaza, ont été dérisoires. Mais le cas Azaria, pour l'état-major, est une affaire de principe, un rappel à la décence, pour permettre encore de se regarder dans la glace.
La seule institution qui a toujours été à l'abri des critiques, l'Armée de Défense d'Israël plus connue sous son acronyme de Tsahal (Tsva Haganah le Israël), est actuellement déstabilisée. L'armée populaire de jeunes conscrits qui donnent trois années de leur vie à l'État, ou cinq années pour les candidats officiers est contestée alors qu'elle était unanimement reconnue comme le creuset de l'élite sociale.
Le pays qui, depuis sa création en 1948 vit en état de siège permanent avec de rares pauses, connaît aujourd'hui des doutes et cela est grave pour la sécurité d'Israël. Depuis la guerre d'indépendance de 1947/49, qui avait fait 6.000 morts représentant 1% de la population de l'époque, le pays a tout investi pour consolider sa défense afin de limiter ses pertes parmi la fine fleur de sa jeunesse. L'une des meilleures armées du monde est à présent dans la tourmente.
Tsahal ne peut pas se permettre une quelconque rupture avec le peuple parce qu'il constitue le lieu où les populations venues du monde entier parviennent à s'intégrer grâce à son rôle de melting pot identitaire. 200.000 soldats sont mobilisés en permanence et 500.000 réservistes peuvent immédiatement entrer en guerre le cas échéant. Tsahal joue la carte de la jeunesse pour permettre le renouvellement. D'ailleurs les jeunes généraux partent à la retraite jeunes mais occupent ensuite souvent dans le civil une place de premier rang soit dans la politique, soit dans les grandes institutions de l'État.
Tsahal et la cyberguerre
Tsahal est une armée de combattants et son succès est tel qu'une seule candidature sur quatre est acceptée dans les unités de choc tandis qu'une minorité de conscrits s'oriente vers les postes de «cols blancs» à savoir dans l'informatique, le renseignement et la cyberguerre. Rares sont les jeunes jobnik qui choisissent des postes planqués à l'arrière, loin du risque de la guerre. La raison essentielle est que l'intégration à une unité combattante permet souvent un ascenseur social qui compense un handicap social.
Mais toute cette structure risque de s'effondrer à la suite de l'affaire du sergent Elor Azria que les nationalistes ont adoubé comme symbole de leur lutte. Azria a été condamné, sur la foi d'une vidéo et des témoignages de ses supérieurs, pour avoir achevé à froid, le 24 mars, un terroriste blessé à terre et désarmé, Yusri al-Sharif. Tsahal justifie cette décision car il a toujours défendu une véritable éthique dans ses rangs pour que, même en temps de guerre, les soldats aient un comportement digne. L'extrême-droite, souvent raciste à l'égard des Arabes, est partie au combat pour exiger l'acquittement du soldat qu'on ne peut pas accuser d'avoir éliminé un tueur.
Une scission s'est créée parmi les dirigeants israéliens. D'une part, Netanyahou a pris fait et cause pour Azria en faisant perdre à Tsahal la bataille de l'éthique. Il a été jusqu'à demander la grâce présidentielle avant même que le tribunal ne se soit prononcé sur la peine finale. D'autre part, tous les chefs militaires sont respectueux de la décision du tribunal militaire qui, a l'unanimité des trois juges, a considéré le sergent «coupable d'homicide involontaire», faisant d'ailleurs abstraction que l'acte avait été délibérément effectué devant témoins.
La famille du soldat a été mal conseillée par une extrême-droite qui voulait en découdre en exploitant cet acte à des fins politiques. La publicité qui en a été faite a nui à la sérénité du procès. L'affaire aurait pu se régler simplement dans le secret des prétoires sachant que les tribunaux sanctionnent certes les coupables mais en faisant preuve, solidarité oblige, d'une certaine indulgence. Mais face à l'opinion internationale et aux pressions du clan nationaliste, les juges ont appliqué la loi avec rigueur.
Le nationaliste Michael Ben-Ari manifeste pour Azria
Convoqué par la Commission des affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le chef d'État-major Gadi Eizenkota tenu à avertir la classe politique que la plus grande menace qui pèse sur Tsahal ne provient pas des armées étrangères mais de la perte de confiance du public dans l'armée et ses chefs. Le ministre de la défense, Avigdor Lieberman, qui avait au départ été hésitant, a rejoint les chefs militaires en exhortant les citoyens à rester silencieux sur le verdict sans oublier cependant de rappeler qu'Azria était un «excellent soldat et que le terroriste est venu à assassiner des Juifs.Nous faisons tout pour protéger les valeurs de l'armée israélienne tout en protégeant simultanément Alor Azria. Tout le reste peut causer des dégâts».
Eizenkot avec à droite Eyal Zamir
Tous les chefs militaires ont entériné les réquisitions du procès. Le commandant de la région sud, le général de division Eyal Zamir, a commenté le verdict «en affirmant qu'Azria avait commis une infraction pénale et que l'armée israélienne ne peut pas compromettre ses valeurs, ou perdre sa moralité. En tant qu'officiers, nous ne devons pas avoir peur de faire des déclarations morales claires. Un soldat prête allégeance à l'État et à ses institutions. Ce serment ne comprend pas l'allégeance aux réseaux sociaux», allusion à la campagne sur Facebook.
Dans cette affaire, tous les observateurs ont noté le faible soutien que Gadi Eizenkot a reçu de la part du premier ministre. Pour la première fois, des hauts responsables politiques tentent de délégitimer la position du chef de l'armée, pour des raisons strictement politiques, afin de donner un gage aux nationalistes du gouvernement. La campagne d'incitation est lancée, suivie de menaces à l'extérieur du Tribunal. Fait inédit, des gardes du corps protègent les trois juges contre des actions de Juifs tandis que des menaces de mort sont ouvertement proférées par une foule en délire : «Gadi! Gadi! Fais attention! Rabin est à la recherche d'un ami !» en référence à l'assassinat de Rabin en 1995.
Manifestation et menaces à l'extérieur du Tribunal
Netanyahou a pris des risques en suscitant une fracture au sein de la population parce qu'il ne soutient pas ouvertement l'armée du peuple. Devant ce silence, la capitaine Ziv Shilon qui a perdu ses deux bras dans une action militaire à Gaza en 2012 s'est élevé contre la passivité du premier ministre : «Je ne pleurais jamais dans les moments les plus difficiles, moments que je ne souhaite à personne. Mais aujourd'hui, je suis assis là et brisé par mes sanglots. Je pleurais pour le peuple d'Israël, qui est lui-même déchiré en lambeaux avec cette haine sans précédent. Je pleurais pour les mains que j'ai laissées à Gaza. Et je me suis demandé, pour la première fois dans ma vie, si cela valait la peine se battre pour une nation qui se hait».
Capitaine Ziv Shilon
Mais Gadi Eizenkot n'est pas seul puisque les cinq précédents chefs d'État-major, unanimes, Benny Gantz, Shaoul Mofaz, Gabi Ashkenazi, Dan Haloutz et Moshe Yaalon, le soutiennent. Les généraux israéliens prônent la fidélité aux valeurs de l'armée. Ils ont défendu le verdict prononcé et appelé les soldats israéliens à conserver un comportement moral. Des anciens officiers de l'unité d'élite de commando Matkal ont réagi :«Nous soutenons le chef d'État-Major qui se tient debout face aux lignes de front, en défendant l'esprit et les valeurs de l'armée israélienne. Nous tendons nos bras pour le soutenir car il fait face à ceux qui le menacent».Le ministre de la défense Avigdor Lieberman a insisté, face à l'incitation des politiciens de droite, pour respecter la décision du tribunal militaire et pour que l'armée reste en dehors des joutes politiques. En effet derrière cette volonté d'absoudre Azria se profile une mobilisation générale, travaillistes exclus, pour justifier l'action du gouvernement dans les territoires.
Anciens chefs d'Etat-Major
Mais les nationalistes, qui traitent les juges de «gauchistes», ont utilisé ce procès pour détourner la réalité de la définition de la légitime défense. Ce fut le cas lors de l'attentat perpétré à Jérusalem contre un autobus de soldats qui ont été pris par surprise et qui ont mis un temps à réagir. Les partisans d'Azria ont alors estimé que la crainte des poursuites avait dissuadé toute velléité de riposte du côté des militaires qui étaient en danger et qui devaient réagir. C'est une affirmation sans fondement car il existe des règles précises d'engagement qui excluent de tirer sur un homme désarmé, même s'il vient de commettre un attentat. Jusqu'à présent l'armée s'y est conformée. Des officiers ont rappelé qu'ils n'avaient jamais succombé à la vengeance lors de la Guerre du Kippour de 1973 alors que durant les premiers jours il y eut une hécatombe parmi leurs amis : «Après des batailles sanguinaires, au cours desquelles un grand nombre de nos camarades ont perdu la vie, nous nous sommes retrouvés face à nos ennemis qui avaient levé leurs mains et étaient tombés sur les genoux. Nous sommes consciencieusement restés fidèles à la valeur de la pureté des armes, qui est un élément central de notre pouvoir et nous distingue de nos ennemis. Les victoires de l'armée israélienne sur le terrain sont basées, avant tout, sur la moralité et l'éthique qui caractérisent les opérations des soldats comme de leurs commandants».
Cette fracture d'une élite nationaliste de droite avec l'armée risque d'entraîner des conséquences dramatiques car l'avenir d'Eizenkot dans l'armée israélienne risque d'être affecté alors qu'il met en œuvre son plan pluriannuel de sa conception. On parle de lui comme de l'un des meilleurs chefs d'État-major qu'Israël a connu. C'est un professionnel qui a reconfiguré l'armée israélienne pour les prochaines guerres. Il a obtenu tous les matériels dont elle avait besoin et il a montré une efficacité à toute épreuve en lançant des attaques audacieuses contre le Hezbollah en Syrie mais en restant digne des valeurs de l'armée et en se tenant loin de la politique.
Mais la haine se répand. Dans une sorte de représailles, aucun membre du gouvernement n'avait pris part aux funérailles des militaires assassinés dans l'attentat de Jérusalem. C'est la preuve que tout est bris
La triste conclusion a été tirée par l'ancien ambassadeur d'Israël, Arie Avidor : «Il est révoltant de constater la volonté de certains d'exploiter ce lâche attentat à des fins de propagande afin de dénigrer, par des arguments mensongers, la décision des juges dans le procès Elor Azria. J'ajoute que ces procédés sont d'autant plus révoltants qu'ils émanent le plus souvent de milieux, en Israël ou dans la diaspora, dont les fils et filles ont fort peu de chances de porter un jour l'uniforme des cadets de l'école des officiers ou de toute autre unité de Tsahal».
CONNAISSEZ VOUS LA SŒUR DE LA JUGE QUI A CONDAMNE ELOR AZRIA ?
Source Wikipedia lien signalé par la Ligue de Défense Juive.
Tali Fahima (en hébreu : טלי פחימה; née en 1976) est une femme israélienne née dans une famille juive originaire d'Algérie et convertie à l'Islam le 7 juin 2010, à la mosquée d'Umm al-Fahm.
Tali a été jugée et condamnée pour ses contacts avec Zakaria Zubeidi, chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa à Jénine.
Elle considère sa nationalité comme palestinienne. Elle a grandi dans une famille monoparentale à Qiryat Gat, une petite ville du sud d'Israël. Elle a été, jusqu'en 2003, une partisane du Likoud ; puis, à la suite de la lecture d'une interview dans laquelle Zubeidi parle de sa transformation d'un militant pour la paix en un combattant recherché, elle a été intriguée.
Après avoir retrouvé le numéro de téléphone de Zubeidi, Tali a parlé avec lui plusieurs fois. Lorsqu'elle a appris que Zubeidi était à la tête d'une liste de personnes à assassiner préparée par les services de sécurité israéliens, elle a décidé d'aller à Jénine et de vivre dans la maison de Zubeidi en tant que bouclier humain. Elle a participé au projet des enfants palestiniens à Jénine et est apparue dans le film documentaire Les enfants d'Arna (en anglais, Arna's Children, réalisé par Juliano Mer-Khamis et Danniel Danniel), avec Zubeidi, avant qu'il ne soit emprisonné.
Elle n'a pas nié qu'elle a rencontré plusieurs fois Zubeidi à Jénine, mais elle a nié toute participation dans des activités armées. En mars 2004, elle a déclaré qu'elle était prête pour agir comme un bouclier humain pour protéger Zubeidi. Toutefois, elle a nié, tout comme Zubeidi, qu'il y avait une relation d'amour entre eux. Le 8 août 2004, Fahima a été arrêtée, afin d'être interrogée par des agents des services de sécurité puis placée en détention administrative pendant trois mois.
Elle a été inculpé en décembre 2004 et inculpé d'assistance à l'ennemi en temps de guerre1 Le 23 décembre 2005, elle a plaidé coupable pour des accusations moins graves, admettant avoir eues des contacts avec un agent étranger avec l'intention de nuire à la sécurité.
Elle a également admis avoir transmis des informations à l'ennemi, et violé une ordonnance interdisant l'entrée d'israéliens dans les territoires contrôlés par l'Autorité palestinienne. Les accusations les plus graves, d'aide à un ennemi en temps de guerre, soutien à une organisation terroriste et possession d'armes ont été abandonnées. Elle a été condamnée à une peine de prison de trois ans2.
Tali Fahima a été libérée en janvier 2007, pour bonne conduite, avec un an de moins que sa peine initiale. Cependant, elle n'a pas le droit de quitter le pays, ni de contacter des étrangers, ni d'entrer dans les territoires de Cisjordanie sous contrôle palestinien – des restrictions similaires à celles imposées à Mordechai Vanunu après avoir été libéré de prison. Le 23 avril 2007, elle a participé à une cérémonie alternative d'allumage de torche pour le Jour de l'Indépendance d'Israël, allumant une torche en l'honneur de Zubeidi.
( Note personnelle de Mivy : Le titre est mensonger, il n'y a pas eu une juge pour condamner Azria, mais trois juges à l'unanimité. Rien n'indique qu'un juge ait les meêmes opinions que ses frères et soeurs ! )
Débats d'experts sur un forum
Bien avant le procès
Un expert en langage du corps: « Le soldat avait raison de tirer sur le terroriste» sur eretzaujourdhui com
Un expert en langage corporel, Dr Amir Helmer, a publié une analyse de la vidéo du soldat de Tsahal en train de tirer sur un terroriste d'ores et déjà neutralisé à Hebron. Analysant seconde par seconde, il a constaté que l'explication du soldat était exacte et que le terroriste représentait une menace immédiate pendant les secondes précédant le tir du soldat.
Lors d'une interview avec Arutz Sheva, le Dr Helmer a évoqué ses conclusions. « Cela m'intéressait d'examiner la vidéo parce que le soldat a dit qu'il a vu le terroriste bouger. Je voulais savoir si c'était correct. Les politiciens ont dit qu'il avait tort et qu'il a agi de façon excessive. J'ai pris la séquence vidéo et j'ai vu que, avant son arrivée, les gens criaient de ne pas toucher le terroriste parce qu'il pouvait avoir un explosif.
«Ce fut cette situation dans laquelle le soldat est arrivé. On le voit parler à un officier ou un soldat, puis a focalisé son attention sur le fait que le terroriste bougeait. Cela signifie que les commentaires du soldat étaient corrects et précis. »
»Cet officier ou soldat lui a pris quelque chose, de sorte qu'il soit plus facile pour le soldat qui a tiré d'utiliser son arme. Il a fait bouger les gens loin de la ligne de tir, ils se sont déplacés, puis il a tiré un seul coup. Pas une rafale et pas excessivement, mais une seule balle », a poursuivi le Dr Helmer.
« Le terroriste bougeait sa tête et son bras en même temps. Le mouvement de la main peut laisser penser qu'il activait un explosif, ce qui signifie que le soupçon était réel. Ses vêtements aussi. Même s'il faisait chaud, il portait plusieurs couches, ce qui soulève la suspicion d'un explosif. Cela signifie que le soldat a agi correctement et de façon justifiée. Il a identifié l'intention et a immédiatement agi comme l'armée l'a formé à le faire et tout comme l'a fait le ministre de la Défense quand il était en Sayeret Matkal.
Helmer poursuivit: «S'il y avait une ceinture d'explosifs, il aurait été un héros. On ne parlerait pas de « meurtrier ». On l'aurait qualifié de héros ».
Pour conclure, le Dr Helmer a convenu qu'il est peu probable que les politiciens et les journalistes qui ont sévèrement blâmé le soldat se rétractent même si leurs déclarations s'avéraient fausses.
mezo dit :
J'ai vu la vidéo ou la victime a terre sur le dos paume des deux mains ouverte vers le haut. Il n' avait aucun objet. Le commentaire de cet homme est faux!
Sinople dit :
« Un expert en langage corporel » : il s'agit d'une spécialité qui concerne le décryptage de communication normale non verbale, cela n'a rien à voir avec analyser les mouvements d'un blessé grave à terre ni même les déplacements d'un soldat ! Il ne décrypte rien du tout mais projette juste son avis en ne voyant que les éléments qui l'arrangent. La preuve est que, contrairement à ce qu'il dit, pour actionner un ceinture d'explosif il ne sert à rien de tourner la tête !
On voit très bien que l'homme à terre n'est plus en état de faire grand chose au point que PERSONNE autour ne s'en soucie. On voit ensuite très bien le soldat s'approcher sans AUCUNE précaution, en restant à découvert et non au ras du sol, ce qui est contradictoire avec un danger. Il lui tire froidement dans la tête sans même que les autres ne regardent, eux qui sont sensés avoir peur d'une explosion.
Que le blessé porte plusieurs couches de « vêtements » n'a rien d'étonnant puisque c'est un combattant : tout le monde n'a pas de gilet pare-balles ultra-fin en Mylar fourni par les USA…
La réponse de Rav Avraham GARCIA
Déconcerté par le verdict contre le soldat Elor Azaria
Chalom Rav,
Nous sommes déconcertés par le verdict qui a été prononcé à l'encontre du soldat Elor Azaria.
Que dit la Torah à ce sujet ? Ce soldat qui soulève tout un peuple a-t-il eu raison d'agir de la sorte ? Sinon, une Téchouva est-elle possible et sous quelles conditions ?
Merci de vos éclaircissements.
Cordialement.
La réponse de Rav Avraham GARCIA
Chalom Ouvrakha ,(12/1/2017)
Nous avions déjà touché à cette question antérieurement, mais à présent, vu les résultats dramatiques de cette histoire, nous devons approfondir le sujet.
Tout d'abord, je tiens à préciser que ce genre de questions sont tellement vastes et importantes que seuls les grands de notre génération peuvent décider, mais cela ne nous empêche en rien d'analyser le sujet et même d'y ajouter notre avis personnel.
Soulignons avant tout que la Torah nous interdit de tuer tout être humain, juif ou pas (Rambam Hilkhot Rotséa'h chapitre 4-11, voir Frenkel sur place).
Néanmoins, en période de guerre, comme dans toutes les guerres, il n'y a pas de "pouce", et, une fois que le guerrier est blessé, il n'est pas "hors jeux", comme nous l'écrivent nos Sages dans le traité Sofrim, fin du chapitre 15, et nous pouvons déduire cette Halakha des propos du Rambam ('Avoda Zara chapitre 10-1).
Néanmoins, il y a deux détails à prendre en considération :
1) D'après certains Rabbanim, lorsqu'il s'agit d'une attaque isolée (comme un acte terroriste), si cela est possible, on devra juger avec un tribunal et condamner ce terroriste, mais on ne pourra pas le tuer sur le champ, puisqu'il est hors de danger (Tossefot 'Avoda Zara 64b, 'Hazon Ich Even Haézèr fin du Siman 101 et Baba Kama fin du Siman 10).
Selon d'autres, puisque nous avions été témoins de la volonté de tuer de ce terroriste, nous pouvons le tuer sur le champ ('Hakham Tsvi 84), car nous pouvons juger et témoigner à la fois, en une fraction de seconde.
2) Le deuxième point à prendre en considération est le 'Hilloul Hachem, si, chez les Goyim, tuer un soldat blessé hors de danger est considéré comme un crime, nous ne pouvons plus le mettre à mort (voir Guitin 46a et Yérouchalmi Baba Kama chapitre 4-3).
Personnellement (et cela n'implique que moi), je suis d'avis qu'un acte terroriste en Israël revendique l'idéologie de tout un peuple, et même plus, c'est donc une guerre, et on peut, selon la Halakha, tuer ce terroriste (traité Sofrim susmentionné).
Il ne reste que le problème de 'Hilloul Hachem. Or, si en optant pour une politique aussi douce, on encourage le terrorisme et qu'il y aura encore plus de morts, on ne doit plus prendre en considération ce que les Goyim pensent.
Pour en revenir à notre très cher soldat, Eleor Azaria, la seule façon d'accepter la sanction qui lui a été donné est en se disant qu'ainsi, on évite un 'Hilloul Hachem.
Si ce n'est pas le cas (et je pense que ce n'est pas le cas), il faudrait protester et manifester pour changer ce verdict.
Je ne vous apprends rien si je vous dis que le grand tribunal laïque d'Israël est malheureusement composé d'un grand nombre de gauchistes, qui font tout pour effacer Israël spirituellement et matériellement.
Que D.ieu les ramène sur le droit chemin.
Kol Touv.
Quelques propos sur des forums pour exprimer le « climat »
Opinions favorables à Elor Azaria
- Lorsqu'il s'agit d'un soldat de Tsahal il faut agir avec beaucoup d'intelligence , et….. assouplir un peu cette démocratie poussée à l'extrême !
- C'est un très mauvais signal donné aux palestiniens , qui vont , à présent se sentir confortés par le sort réserver à ce soldat, et vont se croire tout permis et à l'abri d'une riposte !
- Il faudrait autoriser et preconiser le droit a tous soldats de se defendre et de tuer lorsqu il s agit d un terroriste.
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Qu'Elor Azria mette sa confiance entière en HaShem, son Père Créateur qui ne l´abandonnera jamais! Sans compromis, nous t´aimons Eloret te serrons bien fort, nous t´aimons Israel !
- Nous assistons en Israël à une vive controverse qui implique que la juge qui a pris la décision de condamner le soldat ELOR ait favorisé une décision politique plutôt que l'intérêt supérieur de l'État.
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Le droit et la justice n'ont rien à faire en zone de guerre. Que compte faire l'état-major de Tsahal pour la défense de ce jeune homme ?
- "Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort", avait dit autrefois Menahem Begin. Il me semble qu'Israël devrait se souvenir de ces paroles très justes .
- je pense que la juge a jugee le soldat plus sur l aspect technique cest a dire qu il a n a pas suivi les regles de sa hierarchie et il a agi de son propre chef mais sur le plan morale un terroriste ne merite pas de vivre.
- Quel "homicide", il ne s'agit même pas d'une bête informe, il ne peut y avoir "d'homicide" dans cette affaire, c'est juste un acte de bravoure qui mérite une décoration ! Il n'y a qu'une manière de faire face au terrorisme : Le terroriser !!!
- Celui qui vient te tuer, tue le avant. krav maga
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On ne va quand même pas pleurer et dépenser des millions pour avoir nettoyé israël d'un assassin dégommé en flagrant délit ??
Opinion sur la juge dont la soeur s'est convertie à l'islam :
- IL FAUT LA VIRER ET L'ABATTRE DE SANG FROID ! CETTE ORDURE PLUS QUE JAMAIS FAUT NOS SIGNATURES POUR RÉCUPÉRER NOTRE SOLDAT QUI A AGI EN LÉGITIME DÉFENSE ! COMMENT NETANYAOU NE RÉAGIT IL PAS ???
Opinion d'anti sionistes
- Il mérite la peine de mort ! Une vie pour une vie ! Assassin de Sioniste !!! Malheur sur vous !!!
- Souvenez vous du procès de Jésus ...Eux ont préféré soutenir l'assassin barabas, et réclamer sa libération , et l'assassinat de Jean baptiste, 3500ans que ça dure , et aucun progrès moral !
- Il y a deux types de personnes dans le monde.Ceux qui dictent les règles, et ceux qui les appliquent.Toi, tu es goy.
- Que ces criminels sionistes s'entretuent jusqu'au dernier, la Palestine et le monde civilisé sera débarrassé de ces barbares sanguinaires !!
- UN PALESTINIEN TERRORISTE ET CHEZ LUI.....LES HISTORIENS...PHILOSOPHES...ET MÊME MA GRAND MÈRE...APPELLENT CELA RESISTANNNNNNNCE !!!!
- Oui mais bon...Comme ils ont tellement souffert avant , c'est normal qu'ils se lâchent encore un peu maintenant !
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Les Palestiniens sont là pour se faire tuer, alors pourquoi cette mascarade de vouloir faire croire qu'il existe une "Justice" et condamner, ou faire semblant, un soldat ?
Or si justice existe c'est toute cette armée la plus morale qui se retrouve devant le banc des accusés d'actes, que les spécialistes de la pleurniche nomme : génocide, extermination et crime contre l'"humanité.
- L'extermination des palestiniens ne rapporte pas autant que le business des sionistes, voilà tout !
- Comment peut on executer quelqu'un de sang froid et avoir un sourire comme il en affiche sur la photo ? C'est glacant de voir un etre humain sans conscience et sans morale