Mivy décoiffe, car il est fait par un chauve

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Dernière mise à jour 20-Jui-2025
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Le génocide, en question ?

Le slogan "Israël Génocide" diffusé partout, inquiète. Est-ce vrai ? mais qu'est-ce qu'un génocide ? Le droit donne un sens aux mots que le bon sens ignore. La conduite problématique du Juif des états perturbe les consciences. J'ai essayé d'y voir clair dans ce délire de mots, et de maux, et je vous offre mes réflexions.

Je suis né dans une famille juive en 1944, et pour moi, le mot de génocide avait un sens sinistre, simple à comprendre. Il s'agissait d'une politique gouvernementale, visant à exterminer une population, en assassinant de sang-froid toutes les personnes qui étaient suppossées appartenir au groupe humain destiné à l'anéantissement. Après un génocide, seuls avaient survécu ceux qui avaient réussi à se cacher, ou à fuir à temps.

Le mot génocide me semblait claire : gène, est un élément du chromosome, "cide" veut dire tuer, comme dans homicide, ou insecticide. Donc un génocide s'attaque au gène, à la racine même de la vie.

Mes parents ont été très discrets sur la Shoah, je n'ai pas été élevé dans le culte des martyres, ni en qualité de victime, si bien que je n'ai appris que très tard que beaucoup des miens avaient été assassinés. Parmi eux ma grand-mère, son beau frère, sa belle-sœur avec sa fille, en faisant de la généalogie, j'ai compris que beaucoup des miens étaient morts à Auschwitz.

Adolescent et étudiant, j'ai compris que les juifs n'étaient ni les premières ni les seules victimes de génocide. J'ai appris le sort tragique des Arméniens, qui ressemblait tellement à celui des juifs, les Turcs pensaient que pendant la nuit de la première guerre mondiale, personne ne remarquerait l'assassinat du peuple arménien. Et j'ai appris comment Staline avait organisé une famine atroce en Ukraine, l'Holodomor en 1933 tuant des millions d'innocents. Hélas, la Shoah n'a pas été le dernier crime de masse, on a vu au Rwanda les tutsis de faire hacher menu par la populace sur les ordres du gouvernement, sans parler des horreurs commis par les Khmère Rouges contre tous ceux qui leur semblaient plus intelligents qu'eux, on parle aussi de près de deux millions de morts.... et en Afrique, des crimes de masse sous toutes sortes de prétextes ont lieu sous nos yeux dans un silence universel, et pense au Congo, au Darfour, et dans tout l'Est Africain.

En 2001 Il y a eu à Durban, en Afrique du Sud une conférence mondiale contre le racisme, et à ma plus grande stupéfaction, ce fut un festival d'antisémitisme. Le texte proposé par des ONG assimile sionisme et racisme, qualifie Israël d’État raciste et l'accuse de génocide. Cela a fait un beau scandale, plusieurs pays ont menacé de se retirer, et finalement, le rapport de l'ONU n'a pas retenu ces propos injurieux.
En effet, le sionisme étant le mouvement national Juif, pourquoi serait-il plus ou moins raciste que les autres mouvements nationaux ? on sait qu'ils ont été souvent cruels avec les minorités non nationales.
Et comment osait-on écrire qu'Israël commettait un génocide en Palestine, alors que la population augmentait prodigieusement.

 

En 2024, la Cour pénale internationale a été saisie d'une plainte, et examine si Israël est coupable ou non de génocide à Gaza. Elle a décidé "non.. mais" . Israël mènerait une politique qui pourrait se terminer par un génocide s'il n'en changeait pas.
Ces accusations reprises en boucle par la gauche radicale, la France Insoumise, plein d'associations de défense des droits de l'homme et de syndicats m'a interpellé.

La définition du génocide et ses problèmes

Voici la définition ADOPTÉ 09 décembre 1948 PAR l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies dans sa résolution 260 A (III)

« Le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe;

b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe;

c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;

d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;

e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. »

Cette définition est lacunaire,  elle sanctionne exclusivement la volonté de détruire un groupe national, ethnique, racial, ou religieux. C'est à dire qu'il est autorisé de détruire des groupes humains supposés adversaires politiques, à condition qu'ils ne constituent pas un groupe ethnique. Ainsi l'extermination des habitants d'une province rebelle au pouvoir tyrannique ne serait pas un génocide, vu que ne sont sanctionnés que les crimes contre les groupes ethniques, raciaux, ou religieux.

Elle n'est pas quantitative. On ne précise pas l'ampleur. A partir de quel pourcentage, de la population peut-on considérer qu'il y a réalisation de d'une volonté exterminatrice ?

L'expression "meurtre de membres du groupe" est terriblement flou. Il faudrait parler de crimes de masse, sans discrimination de sexe ou d'âge, sans autre motif que la destruction du groupe. Le génocide devrait se traduire par un taux de mortalité nécessairement énorme. Si tel n'était pas le cas, on confondrait crime de guerre et génocide. La définition de l ' ONU permet une extension du champ d’application de la condamnation pour génocide, elle en réduit donc la gravité.

C'est un tendance générale de notre société, la notion de viol aussi a été étendue, si bien qu'on ne sait plus vraiment comment qualifier les crimes les plus graves et les moins pardonnables.

La définition ne fait pas allusion aux situations de guerre.

Si nous regardons les guerres, on peut dire que tous les belligérants ont commis des génocides. Les armées ont très souvent acculé les populations civiles à la plus grande détresse, à la famine, afin d'obtenir la capitulation de leurs chefs.

En 1870, les prussiens n'ont-ils pas affamés les parisiens ? Les Nordistes qu'ont-ils fait pendant le siège d'Atlanta ? les français pendant la conquête de l'Algérie, n'ont-ils pas coupé les blés en herbe, afin que les berbères rebelles meurent de faim ?

Il est évident qu'au cours des guerres, toutes les armées du monde ont commis des génocides au sens actuel du terme. La tentative de l'ONU d'humaniser les conflits est louable. Tous les crimes sont condamnables, pourtant il devrait y avoir des échelles de gravité. Affamer une population jusqu'à sa reddition, est-ce la même chose qu'affamer une population uniquement pour l'exterminer ?

Que penser du procès en génocide contre Israël à Gaza

Le plus dur à prouver dans un procès en génocide est la volonté criminelle de détruire tout ou partie d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Les palestiniens de Gaza forment bien un groupe national ou ethnique. Ce sont des arabes.

Toutefois, on ne peut pas dire qu'il y a eu une intention de détruire la population de Gaza. On dénombrerait cinquante ou soixante mille morts, en deux ans. Parmi eux, il y a les combattants du Hamas, qui en sont bien la moitié. Il n'y a plus d'état civil, et il y a eu des morts naturelles. Il y a plus de deux millions d'habitants à Gaza, le pourcentage de civils décédé est donc inférieur à 1 %. On est très loin de ce qu'on a connu pendant les véritables génocides, arméniens, juifs ou tutsis. On a dit avec humour qu'Israël est le génocideur le plus nul du monde, depuis qu'il a commencé son génocide en 2001 la population de Gaza a augmenté de 60 %.

Y-a-t-il incitation au génocide ?

Omer Shatz, professeur de droit, israélien, aujourd'hui enseignant à Sciences Po à Paris, pense qu'il est bien difficile d'établir le crime de génocide. Aussi il serait préférable d'instaurer celui « d'incitation au génocide » . En effet, quand des dirigeants deshumanisent une population, il y a de grands risque que cela dégénère en véritable génocide. Le proverbe est ancien, qui veut tuer son chien l'accuse de la rage. Les insultes précèdent toujours les massacres.

Je prend l'exemple du Rwanda : on retrouve les stéréotypes que les nazis attribuaient aux Juifs, presque à l’identique, dans la revue rwandaise Kangura (Réveille-le !) (*) qui joua un rôle déterminant dans la planification du génocide de 1994. S’inspirant du protocole des sages de Sion la revue dénonce un prétendu plan d’asservissement des populations africaines par les Tutsi, affublés de tous les traits prêtés aux Juifs, – calculateurs, fourbes et menteurs.

Au Rwanda, société agricole, ce sont les mots du vocabulaire rural qui vont servir aux génocidaires pour accomplir leur tâche. Les Tutsi deviennent des cafards ou des serpents qu’il faut écraser, des mauvaises herbes qu’il faut arracher, métaphores que le génocide va traduire dans le réel quand la population tout entière sera invitée à participer au « travail » et au « défrichage ».

Omer Shatz pense qu'il est indispensable de réprimer les insultes deshumanisant une population, car cela peut conduire au génocide.

Il constate que certains dirigeants israéliens ont tenu des propos condamnables, par exemple :

Ministre de la défense Yoav Gallant, 9 octobre 2023 :
« J'ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n'y aura pas d'électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».

Président Isaac Herzog, 12 octobre 2023 : « Tout d’abord, nous devons comprendre qu’il existe un Etat qui a construit une machine du mal, juste à nos portes. C'est toute une nation qui est responsable. Cette rhétorique selon laquelle les civils ne sont pas au courant, ne sont pas impliqués, n'est pas vraie. Ce n'est absolument pas vrai. Ils auraient pu se soulever, ils auraient pu se battre contre ce régime diabolique. Mais nous sommes en guerre, nous défendons nos maisons, et lorsqu'une nation protège sa maison, elle se bat, et nous nous battrons jusqu'à ce que nous brisions leur colonne vertébrale ». (Voir Libéation). Face aux interrogations d'un journaliste, Herzog a précisé que pour lui, il y avait des gazaouis innocents, mais quand on voulait le tuer, il devait bien se défendre. Toutefois sur Facebook, j'ai lu beaucoup de "post" d'israéliens, qui reprenaient au pied de la lettre la phrase malheureuse d'Isaac Herzog comme quoi il n'existait pas de gazaouis innocents.

Les accusastion qu'Omer Shatz porte sur l'incitation au génocide ne sont pas très convainquantes. Vous pouvez lire l'article paru sur son blog ici.
Mis à part le dérapage de Yoav Gallant, et le jugement intempestif sur la responsabilité du peuple de Gaza du Président, on lit surtout des menaces de ne plus assurer la livraison d'énergie ou de nourriture à Gaza aussi longtemps que le Hamas refusait de libérer les otages.

Il ne s'agit donc en aucun cas de deshumaniser une population pour en faciliter la destruction, mais de la menace d'un belligérant. Son ennemi a les moyens d'éviter ce désastre en libérant les otages.

J'ai recherché sur le web des discours de dirigeants israéliens pouvant être considéré comme une deshumanisation des palestiniens, afin d'enlever tout remord à ceux qui souhaiteraient les assassiner, et je n'ai pas trouvé grand-chose.

Israël veut-il affamer les palestiniens afin de les détruire ?

Les accusations contre Israël d'avoir ordonné un blocus de Gaza, conduisant le territoire à la famine, de date pas du 7 octobre 2023. Israël a contrôlé de façon le plus stricte possible tout ce qui entrait à Gaza, et a interdit tout ce qui pouvait servir à construire des armes ou des fortifications. Efforts totalement vains quand on a découvert des centaines de tunnels construits clandestinement avec l'argent et les matériaux prévus pour l'assainissement. Le blocus n'a pas empêché le Hamas de posséder des myriades de missiles, et d'en fabriquer. Le blocus n'avait pas empêché Gaza d'avoir plein d'hôpitaux, de belles avenues, et en fait le territoire ne manquait de rien, grâce aussi à l'appoint des marchandises venues d'Égypte transitant par les innombrables tunnels clandestins franchissant la frontière.

Dans une optique de guerre, les israéliens ont brandi la menace de la faim, pour obliger le Hamas à libérer les otages. Il a existé aussi des groupes nationalistes qui se sont mobilisés pour empêcher l'aide internationale d'être livrée "au Hamas" c'est à dire à la population palestinienne.

Israël ne veut plus que la distribution alimentaire des Gazaoui passe par des organismes connus pour leur collaboration avec le Hamas. La nouvelle Fondation humanitaire de Gaza (GHF), enregistrée à Genève et soutenue par les États-Unis, a commencé ses livraisons. Ni l’OCHA ni l’UNRWA — l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens — n’ont été associés à cette initiative. Les débuts ont été chaotiques, car gérer une foule d'affamés n'est pas chose facile.

Le 27 mai, plus de 3.000 camions, stationnés notamment en Jordanie et en Égypte, attendaient le feu vert israélien.

Les premières livraison de GHF ont été chaotiques, la société n'était pas habituée à gérer de telles foules affamées. Les organisations officielles ont critiqué GHF pour son incompétence. Toutefois, si je demande à "chatgpt" combien de repas ont été distribués, j'obtiens les réponses suivantes toutes de source judéo-israélienne :

Les médias européens dont France Info nous annoncent qu'à chaque distribution, l'armée israélienne tire sur des malheureux gazaouis venant profiter de la distribution. On parle de snipers. Tsahal, l'armée israélienne dément et reconnaît des tirs de semonse.

Les médias européens font semblant d'ignorer que les distributions alimentaires sont un symbole de souveraineté. Les populations iront vers la main qui les nourrit. Depuis très longtemps, l'UNWRA de Gaza est noyautée par le Hamas, et aucune association ne peut travailler à Gaza sans l'autorisation du suzerain, le Hamas, qui monnaie sa protection.

Il est logique que le Hamas considère GHF comme hostile car lié aux américano-israéliens. Les médias du Hamas ont déclaré que ses forces avaient « toute autorité et mandat pour frapper de manière décisive toute entité ou individu collaborant avec les plans de l'ennemi ou avec tout élément voyous, criminel ou traître qui viole la loi et les traditions de notre peuple ».

Dans cette logique plusieurs palestiniens ont été condamnés à mort et exécutés p ar le Hamas, et des attentats ont réussi à assassiner plusieurs humanitaires travaillant pour GHF. Si les sources du Hamas mentionnent des tirs israéliens sur des civils venant se ravitailler, des sources israéliennes affirment que des miliciens du Hamas, sans uniforme, canardent des gens venus s'alimenter auprès de l'ennemi. Parfois les soldats israéliens les remarquent, même s'ils sont sans uniforme pour se fondre dans la foule, et il s'en suit une bataille rangée faisant de nombreux morts.

Pour revenir au génocide, imaginez vous la résistance juive du ghetto de Varsovie, empêcher les malheureux juifs de profiter des millions de rations alimentaires que les nazis venaient leur apporter ?

Personne ne veut affamer les gazaouis, tout le monde veut avoir le monopole de l'aide.

L'accusation de nettoyage ethnique est hélas plus sérieuse

Depuis le 7 octobre, Israël a détruit systématiquement les logements pouvant servir d'abri aux miliciens du Hamas. Plus de 70 % des logements sont en ruine. Il reste deux millions d'habitants, sans logement, sans travail, obligés de fuir d'une zone de combat à une autre, et réduit à ne vivre que grâce à la charité mondiale. Privilège par rapport aux malheureux africains dont très peu de monde se soucis.

Donald Trump a eu l'idée géniale de déporter, on ne sait où les gazaouis, et de faire de leur territoire une rivièra pour milliardaires ! Cette idée lui a peut-être été soufflée par Benjamin Netanyahu, qui verrait d'un bon œil les gazaoui vivre loin, loin, très loin de leur pays.

Les évènements de Cisjordanie, Judée-Samarie, sont ignorés du grand public, mais Israël multiplie les implantations, laisse faire des miliciens villageois juifs qui agressent les villages arabes, incendiant voitures et maisons, détruisant récoltes et coupant les arbres, faisant l'impossible pour leur rendre la vie amère. Le but est d'inciter les arabes à fuir leur pays. Il n'y a pas de volonté exterminatrice, mais bien de nettoyage ethnique.

Voici une brève parue sur Facebook, approuvée par la plupart des lecteurs, qui montre l’âpre dispute pour la possession de la terre. (Je n'ai pas approuvé ! )

Et aujourd'hui où en est-on ?

Le conflit entre les peuples israélien et palestinien n'a jamais été aussi violent. Ils ont le choix, entre vivre ensemble, ou pacifiquement à côté l'un de l'autre, ou s'exclure.
Malheureusement, ce sont les partisans de l'exclusion qui ont pris de pouvoir des deux côtés. La plupart des régimes arabes avaient décidé de chasser les juifs de chez eux, aujourd'hui on voit la réciproque. Il n'est ni plus ni moins scandaleux de chasser un juif de Bagdad ou deTamanrasset qu'un arabe de Hébron ou de Jérusalem.

Il existe des mouvements en Israël qui militent toujours pour la fin de la haine, et pour le respect réciproque. Je pense aux guerrières de la paix par exemple, elles auraient même été nominées pour le prix Nobel de la paix. Et il y a d'autres mouvements, la paix maintenant, et des partis politiques comme le parti démocrate, où le parti judéo-arabe Renouveau. On peut aussi mentionner l'appel d'un ancien premier ministre Ehud Olmert (de droite), avec un ancien ministre palestinien Nasser al-Kidwa. Tout ceci n'est que des îlots de verdure dans un monde en feu, mais prouve que l'espoir reste encore vivant.

...

Israël a attaqué l'Iran, par crainte d'un anéantissement nucléaire, crainte justifiée car les menaces de génocide contre les israéliens et palestiniens habitant Eretz Israël sont bien réelles. Israël espère un changement de régime en Iran, mais tout le monde sait, que que la direction de l'Iran ne dépend ni d'Israël, ni des États Unis mais des iraniens eux-mêmes.

Aujourd'hui, les militants de la paix, ne doivent pas soutenir les mouvements nationalistes palestiniens ou israéliens, ils ne mènent qu'à l'affrontement, et veulent pousser les grandes puissances à entrer dans le conflit pour les soutenir, ce qui ne pourrait conduire qu'à encore plus violence, encore plus de haine, et un danger de guerre mondiale.

Il faut favoriser les échanges, les dialogues, et prouver aux uns et aux autres qu'on les aime, qu'on les soutien, car la peur et la paranoïa provoquent la haine et la violence. La mobilisation pour la Palestine est fondamentalement nocive, elle excite les haines et appuie les extrémistes dans les deux peuples. Aider les palestiniens, c'est travailleur pour leur apporter la paix, la sécurité et la prospérité ce qui ne sera possible qu'avec la coopération israélienne.

Michel Lévy